COPENHAGUE - Le Tribunal arbitral du sport (TAS) doit se prononcer sur le cas des relayeuses américaines médaillées aux JO de Sydney d'ici au 18 décembre. Le TAS dira alors si les coéquipières de Marion Jones ayant participé aux relais 4x100 m et 4x400 m peuvent conserver leurs médailles.

Le Comité international olympique (CIO) espérait que le TAS se prononce au mois d'octobre mais le tribunal s'est accordé un nouveau délai pour rendre sa décision. "Nous devrons attendre jusque là", a déclaré jeudi le vice-président du CIO Thomas Bach, lors de la session du comité à Copenhague.

Jones a perdu ses cinq médailles -- incluant trois d'or -- remportées aux Jeux d'été de Sydney, en 2000, après avoir reconnu, en 2007, avoir eu recours à des substances illicites au moment des compétitions olympiques. Les relayeuses américaines étaient montées sur la plus haute marche du podium dans le relais 4x400 m (devant la Jamaïque et la Russie) et avaient obtenu le bronze en 4x100 m, devant les Françaises. Jones avait par ailleurs remporté en Australie les finales du 100 m et du 200 m, et s'était classée troisième dans le concours du saut en longueur.

Jeudi, Bach a également déclaré que le CIO était proche de rendre une décision concernant une éventuelle disqualification de cinq athlètes contrôlés positifs à la CERA, une EPO (érythropoïétine) améliorée, lors des Jeux olympiques de Pékin. Une commission du CIO s'est penchée sur le cas des cinq sportifs (dont le champion olympique du 1500 m, Rashid Ramzi) au mois de juillet. Tous ont démenti s'être dopés.