Les sabreurs canadiens sauvent les meubles
Amateurs samedi, 11 avr. 2009. 20:51 dimanche, 15 déc. 2024. 00:09
Montréal - « Ce n'est rien d'extraordinaire, mais ça remonte le moral », a déclaré le sabreur québécois Vincent Couturier. À l'épreuve par équipe des Championnats du monde juniors et cadets, présentés à Belfast, en Irlande du Nord, les sabreurs canadiens ont terminé huitièmes.
La Hongrie, la Corée du Sud et l'Allemagne ont respectivement ravi l'or, l'argent et le bronze.
Le trio formé des Montréalais Couturier et Joseph Polissifakis ainsi que du Manitobain Max Stearns, classé neuvième tête de série, a eu un laissez-passer dans le tableau de 32 avant de se mesurer aux Biélorusses en huitième de finale.
Tirant de l'arrière par quatre touches après les trois premiers relais, la formation canadienne a renversé la vapeur pour prendre les devants et conserver son avance jusqu'à la dernière touche afin de l'emporter 45-37. « C'était un match que nous n'avons pas pris à la légère. Nous avons été constants tout le long. Tous les trois avons bien tiré et ç'a bien été. Nous avons réussi à bien dominer », a raconté Couturier.
En quart de finale, une grosse pointure du monde de l'escrime attendait les sabreurs canadiens. La Hongrie a vaincu les représentants de l'unifolié en 45-32, ce qui a mis fin à leur tournoi.
En début de match, une erreur de communication a quelque peu déstabilisé les Canadiens. « Nous pensions que la première personne de notre équipe qui allait tirer était la même qu'à notre match face à la Biélorussie, a expliqué Vincent Couturier. Je pensais donc que j'allais être le deuxième à tirer. C'était 2-2 dans le match, mais nous avons dû recommencer le duel du début lorsque nous avons réalisé l'erreur. Comme je ne pensais pas tirer dès le début, je n'étais pas prêt et je me suis fait prendre cinq touches. Ça nous a tiré dans le pied et ç'a tout chamboulé. »
« Au moins, on ne s'est pas fait trop détruire. Joseph et moi avons réussi par la suite à remonter des touches. On a vu que si ça avait commencé de la bonne façon, ç'aurait été un tout autre match. »
Se mesurer aux Hongrois était un grand défi. Favorite du tournoi, l'équipe comptait deux escrimeurs qui font aussi leur marque dans les rangs seniors. « C'était une équipe de taille. Elle a dominé la compétition du début à la fin. C'est dommage, car si ça n'avait pas été de notre classement initial, nous aurions pu tomber sur une équipe plus facile en quart de finale. »
Une 18e place pour les fleurettistes canadiennes
Du côté féminin, le parcours des fleurettistes Laurence Charlebois-Dupuis, de Sainte-Anne-des-Plaines, Malinka Hoppe, de Montréal, et Alanna Goldie, de Calgary, s'est arrêté dans le tableau de 32, ce qui leur a fait prendre le 18e rang.
Les Canadiennes, toutes trois d'âge cadet, ont été éliminées par les Britanniques. « Elles sont encore jeunes, c'est la première fois qu'elles participaient à leurs premiers mondiaux et il devait probablement s'agir de leur premier tournoi par équipe. Elles étaient donc là pour prendre de l'expérience », a raconté leur compatriote sabreur.
Les compétitions par équipe de sabre féminin et d'épée masculine seront présentées dimanche.
La Hongrie, la Corée du Sud et l'Allemagne ont respectivement ravi l'or, l'argent et le bronze.
Le trio formé des Montréalais Couturier et Joseph Polissifakis ainsi que du Manitobain Max Stearns, classé neuvième tête de série, a eu un laissez-passer dans le tableau de 32 avant de se mesurer aux Biélorusses en huitième de finale.
Tirant de l'arrière par quatre touches après les trois premiers relais, la formation canadienne a renversé la vapeur pour prendre les devants et conserver son avance jusqu'à la dernière touche afin de l'emporter 45-37. « C'était un match que nous n'avons pas pris à la légère. Nous avons été constants tout le long. Tous les trois avons bien tiré et ç'a bien été. Nous avons réussi à bien dominer », a raconté Couturier.
En quart de finale, une grosse pointure du monde de l'escrime attendait les sabreurs canadiens. La Hongrie a vaincu les représentants de l'unifolié en 45-32, ce qui a mis fin à leur tournoi.
En début de match, une erreur de communication a quelque peu déstabilisé les Canadiens. « Nous pensions que la première personne de notre équipe qui allait tirer était la même qu'à notre match face à la Biélorussie, a expliqué Vincent Couturier. Je pensais donc que j'allais être le deuxième à tirer. C'était 2-2 dans le match, mais nous avons dû recommencer le duel du début lorsque nous avons réalisé l'erreur. Comme je ne pensais pas tirer dès le début, je n'étais pas prêt et je me suis fait prendre cinq touches. Ça nous a tiré dans le pied et ç'a tout chamboulé. »
« Au moins, on ne s'est pas fait trop détruire. Joseph et moi avons réussi par la suite à remonter des touches. On a vu que si ça avait commencé de la bonne façon, ç'aurait été un tout autre match. »
Se mesurer aux Hongrois était un grand défi. Favorite du tournoi, l'équipe comptait deux escrimeurs qui font aussi leur marque dans les rangs seniors. « C'était une équipe de taille. Elle a dominé la compétition du début à la fin. C'est dommage, car si ça n'avait pas été de notre classement initial, nous aurions pu tomber sur une équipe plus facile en quart de finale. »
Une 18e place pour les fleurettistes canadiennes
Du côté féminin, le parcours des fleurettistes Laurence Charlebois-Dupuis, de Sainte-Anne-des-Plaines, Malinka Hoppe, de Montréal, et Alanna Goldie, de Calgary, s'est arrêté dans le tableau de 32, ce qui leur a fait prendre le 18e rang.
Les Canadiennes, toutes trois d'âge cadet, ont été éliminées par les Britanniques. « Elles sont encore jeunes, c'est la première fois qu'elles participaient à leurs premiers mondiaux et il devait probablement s'agir de leur premier tournoi par équipe. Elles étaient donc là pour prendre de l'expérience », a raconté leur compatriote sabreur.
Les compétitions par équipe de sabre féminin et d'épée masculine seront présentées dimanche.