Les sauteuses manqueront-elles de temps?
Amateurs vendredi, 7 août 2009. 14:45 samedi, 14 déc. 2024. 09:27Les sauteuses à ski qui luttent présentement afin de pouvoir participer aux Olympiques de 2010 seront entendues par la Cour d'appel de la Colombie-Britannique les 12 et 13 novembre prochain.
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Les sauteuses à ski qui luttent présentement afin de pouvoir participer aux Olympiques de 2010 seront entendues par la Cour d'appel de la Colombie-Britannique les 12 et 13 novembre prochain.
Si le COVAN décide de déposer un appel incident, les procédures judiciaires devront revenir sur tous les éléments de preuves qui ont été présentés lors de leur première audience. Cependant, si le COVAN décide de ne pas s'y opposer, l'argumentation pourrait être courte et ne durer qu'une demi-journée. Il est encore trop pour savoir combien de temps serait nécessaire avant qu'une décision finale ne soit rendue.
Malgré le fait qu'une des femmes ait abandonné la bataille, les 14 autres ont apposé leurs noms à leur demande formelle d'appel auprès de la cour de la Colombie-Britannique. Elles espèrent maintenant qu'elles seront entendues plus rapidement afin de permettre au COVAN, si leur appel porte fruit, de modifier l'horaire des compétitions des Jeux pour y inclure le saut à ski féminin.
« Finaliser le tout pour ajouter une autre épreuve serait rapide », mentionne Brent Morrice, président de Ski jumping Canada. « Les officiels et les volontaires nécessaires sont déjà en place. Il ne serait donc pas impossible d'organiser le tout dans une période de 60 à 90 jours. »
Le COVAN n'a pas établi de date limite pour ajouter une autre épreuve à l'horaire des Jeux de 2010.
Rappelons qu'en avril les quinze femmes ont poursuivi en justice le COVAN puisque seuls les hommes pourront participer aux compétitions de saut à ski. Le mois dernier, la juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, Lauri Ann Fenlon, a déclaré que ces femmes étaient victimes de discrimination et c'est pour cette raison qu'elles étaient exclues des Olympiques.
Par contre, elle a ajouté que le Comité International Olympique, qui a pris la décision de les exclure, n'avait pas à se soumettre à la Charte canadienne des droits et libertés. Le CIO rejette toute accusation de discrimination et demeure ouvert à l'idée d'inclure cette discipline aux Jeux de 2014.