Manaudou s'entraînera autant
Amateurs jeudi, 17 mai 2007. 10:09 vendredi, 13 déc. 2024. 20:51
TURIN - La nageuse française Laure Manaudou, qui s'est officiellement engagée avec LaPresse jeudi, a assuré qu'elle ne s'était pas liée avec le club turinois pour "s'entraîner moins" mais pour faire des choses qu'elle ne faisait "pas avant" en vue des Jeux olympiques de 2008.
"C'est mon choix de venir ici, tout en restant Française et en continuant à nager pour la France", a déclaré la championne du monde et olympique lors d'une conférence de presse tenue dans un luxueux golf des environs de Turin.
"Mon objectif principal, ce sont les JO, a-t-elle poursuivi. Bien sûr, je suis venue ici pour me rapprocher de Luca Marin (son compagnon et nageur italien). Mais je ne suis pas venue pour m'entraîner moins, et plutôt pour faire des choses que je ne faisais pas avant."
Quelles sont ces choses? "Vous verrez bien en compétition ce qui a changé", a rétorqué l'intéressée en souriant.
La semaine passée, Philippe Lucas, ex-entraîneur de Manaudou, avait assuré que celle-ci "était partie de France pour travailler moins."
"Je continue à faire 14 km par jour. Je ne suis pas en sous-entraînement, a insisté la médaillée d'or olympique du 400 m nage libre. Je ne sais pas ce que pense Philippe (Lucas). Je suis venue pour m'entraîner à Turin dans des conditions qui me permettront de donner le meilleur."
Le choix de partir à 15 mois des Jeux de Pékin n'est-il pas trop risqué? "Il y a le risque de faire moins bien, avoue-t-elle, mais il y aussi le risque de faire mieux. C'est vrai qu'il va y avoir encore plus de pression. On va vouloir savoir ce que je peux faire. Mais j'ai toujours eu beaucoup de pression".
"Pas venue pour l'argent"
"Mais quand je prends une décision, je ne reviens jamais dessus", a-t-elle ajouté, tout en reconnaissant que cela n'avait "pas été facile au cours des dernières semaines" en raison de l'extrême médiatisation de son départ du Canet-en-Roussillon (sud de la France).
"J'ai fait le choix de l'Italie. Ce n'est pas elle qui est venue me chercher", a poursuivi la championne de 20 ans, qui a demandé à LaPresse de ne pas être rémunérée: "La natation c'est une passion. Je n'ai pas besoin d'être payée. Je ne suis pas venue pour l'argent".
La Française, qui va désormais s'entraîner à Turin, ne pourra en revanche pas partager les mêmes eaux que son compagnon Luca Marin qui, lui, se prépare au Centre technique fédéral de Vérone. Pas question en effet pour la Fédération italienne que la Française puisse profiter des structures et des entraîneurs fédéraux (LaPresse est un club privé).
"J'étais déçue, a-t-elle assuré. Mais on me l'a dit tout de suite. Je savais donc que ce n'était pas possible. C'est normal qu'il reste avec son groupe. Mais cela ne change pas mes idées ni mes projets en Italie. On trouvera des moments pour nous".
"Il faut qu'il reste à Vérone avec son entraîneur, a-t-elle insisté. Ce n'est pas seulement mon copain mais un nageur de niveau international. Pour se voir, cela sera après les entraînements".
"C'est mon choix de venir ici, tout en restant Française et en continuant à nager pour la France", a déclaré la championne du monde et olympique lors d'une conférence de presse tenue dans un luxueux golf des environs de Turin.
"Mon objectif principal, ce sont les JO, a-t-elle poursuivi. Bien sûr, je suis venue ici pour me rapprocher de Luca Marin (son compagnon et nageur italien). Mais je ne suis pas venue pour m'entraîner moins, et plutôt pour faire des choses que je ne faisais pas avant."
Quelles sont ces choses? "Vous verrez bien en compétition ce qui a changé", a rétorqué l'intéressée en souriant.
La semaine passée, Philippe Lucas, ex-entraîneur de Manaudou, avait assuré que celle-ci "était partie de France pour travailler moins."
"Je continue à faire 14 km par jour. Je ne suis pas en sous-entraînement, a insisté la médaillée d'or olympique du 400 m nage libre. Je ne sais pas ce que pense Philippe (Lucas). Je suis venue pour m'entraîner à Turin dans des conditions qui me permettront de donner le meilleur."
Le choix de partir à 15 mois des Jeux de Pékin n'est-il pas trop risqué? "Il y a le risque de faire moins bien, avoue-t-elle, mais il y aussi le risque de faire mieux. C'est vrai qu'il va y avoir encore plus de pression. On va vouloir savoir ce que je peux faire. Mais j'ai toujours eu beaucoup de pression".
"Pas venue pour l'argent"
"Mais quand je prends une décision, je ne reviens jamais dessus", a-t-elle ajouté, tout en reconnaissant que cela n'avait "pas été facile au cours des dernières semaines" en raison de l'extrême médiatisation de son départ du Canet-en-Roussillon (sud de la France).
"J'ai fait le choix de l'Italie. Ce n'est pas elle qui est venue me chercher", a poursuivi la championne de 20 ans, qui a demandé à LaPresse de ne pas être rémunérée: "La natation c'est une passion. Je n'ai pas besoin d'être payée. Je ne suis pas venue pour l'argent".
La Française, qui va désormais s'entraîner à Turin, ne pourra en revanche pas partager les mêmes eaux que son compagnon Luca Marin qui, lui, se prépare au Centre technique fédéral de Vérone. Pas question en effet pour la Fédération italienne que la Française puisse profiter des structures et des entraîneurs fédéraux (LaPresse est un club privé).
"J'étais déçue, a-t-elle assuré. Mais on me l'a dit tout de suite. Je savais donc que ce n'était pas possible. C'est normal qu'il reste avec son groupe. Mais cela ne change pas mes idées ni mes projets en Italie. On trouvera des moments pour nous".
"Il faut qu'il reste à Vérone avec son entraîneur, a-t-elle insisté. Ce n'est pas seulement mon copain mais un nageur de niveau international. Pour se voir, cela sera après les entraînements".