Marathon et Triathlon de Montréal : l’importance du spectateur
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 18:38 mardi, 15 sept. 2009. 12:59Les amateurs de course à pied ont été gâtés en fin de semaine. Montréal accueillait deux compétitions importantes. Samedi, le Triathlon Esprit de Montréal se tenait à l’Ile Notre-Dame, cette superbe île artificielle créée pour Expo 67. Et puis il y avait, bien sûr, le célèbre Marathon de Montréal, dimanche, auquel plus de 15000 coureurs ont pris part dans les différentes épreuves. À lui seul, le marathon (42,2km) réunissait 2600 coureurs.
Je n’ai participé à aucune de ces deux compétitions. D’abord parce que je ne suis surtout pas un triathlonien (je suis un excellent mauvais nageur!) et parce que le Marathon de Montréal cadrait mal dans mon calendrier de course. Je me concentre sur le Relais du Lac Memphrémagog du 26 septembre et sur le Marathon de San Francisco le 18 octobre.
Malgré tout, pas question de rester les deux bras croisés et les jambes immobiles à la maison. J’ai eu une fin de semaine bien remplie.
Mon beau-frère, Denis, prenait part au triathlon. Je me suis donc déplacé avec toute ma petite famille pour aller l’encourager. Et vous savez quoi? J’ai adoré l’expérience. Sur la photo accompagnant ce texte, vous me voyez en pleine action.
Participer à une course organisée est un beau moment, mais y assister signifie également beaucoup de plaisir. Les spectateurs sont importants. Après tout, que serait un triathlon ou un marathon sans les spectateurs pour encourager les coureurs? La différence entre mes courses quotidiennes dans les rues de mon quartier et les compétitions auxquelles je participe? Les spectateurs voyons!
Samedi en soirée, j’ai été rejoindre les participants de Team In Training à l’hôtel Delta de Montréal pour un dîner de pâtes. Important de manger des pâtes la veille d’une course. On ne vous le dira jamais assez.
Le président du Marathon de Montréal, Bernard Arsenault, a pris la parole pour remercier les gens de Team In Training de s’associer à l’événement. Il semblait heureux ce cher monsieur Arsenault. Comment aurait-il pu en être autrement? La journée du lendemain s’annonçait historique. Les rues de Montréal s’apprêtaient à accueillir le plus grand nombre de coureurs de son histoire. Fait rare, la limite d’inscriptions était atteinte dans toutes les catégories, à l’exception du demi-marathon.
On m’a ensuite remis une belle plaque décorée des mains de ces enfants malades pour qui je cours. On voulait ainsi me remercier d’agir à titre de porte parole de Team In Training. C’est pourtant moi qui leur dois des remerciements pour m’avoir offert cette chance unique. En passant, jusqu’à présent, 268000 dollars ont été amassés par la section montréalaise de Team In Training pour lutter contre le cancer du sang. L’objectif initial était de 190000 dollars. Et ce n’est pas terminé.
Outre les participants de Team In Training, je connaissais plusieurs personnes inscrites à une des épreuves du Marathon de Montréal. Yves Boisvert, de La Presse, malgré un mal de talon, s’attaquait aux 42,2 kilomètres (il vous en parlera sur son blogue). Mes collègues, Martin Dion, Jean-Luc Legendre et Louise Michaud ont complété leur premier demi-marathon.
Je n’ai malheureusement pas réussi à les apercevoir. Pas toujours facile la vie de spectateur lors d’événements de ce genre. Je voulais en voir le plus possible en me promenant tout au long du parcours. J’aurais peut-être mieux fait de demeurer au même endroit. J’ai malgré tout applaudi à en avoir mal aux mains. Le spectateur est important, vous l’avais-je dit?
J’ai raté le passage du vainqueur, le Kenyan Francis Kipketer en 2h16. Chrono relativement lent pour de l‘élite. Mais ça mes amis, ça veut tout de même dire que ce gentil monsieur a couru pendant plus de deux heures sans arrêt à une moyenne de 18,6 km/h. Je serais à peine capable de courir à cette vitesse sur 100 mètres! N’essayez pas, croyez-moi sur parole. La première femme, la Kenyanne Kiprop Maiyo Edwi, s’est pointée en 2h23.
J’ai vraiment apprécié ces deux belles journées où Montréal appartenait aux coureurs et aux marcheurs. L’automobile était une mauvaise idée. Je le sais, je me suis retrouvé dans des bouchons de circulation énormes. Bof, c’était un petit prix à payer pour assister aux compétitions. Je savais dans quel guêpier j’allais me fourrer.
Aller motiver les autres était tout à fait naturel pour moi. Après tout, cet inconnu pour qui j’ai crié mes plus beaux encouragements sera peut-être celui qui m’applaudira lors de ma prochaine course.