La volonté d'organiser des Jeux olympiques sera peut-être de retour à Québec comme dans d'autres villes du monde après les nombreuses réformes adoptées par les membres du CIO au cours des deux derniers jours à Monaco. Le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut, est emballé par ces réformes.

Le CIO a adopté 40 résolutions qui risquent de moderniser le mouvement olympique selon son président, Thomas Bach. « C'est miraculeux, a déclaré monsieur Aubut. Je suis content d'avoir vécu ce moment historique. »

Dorénavant, les villes pourront présenter des candidatures conjointes avec d'autres villes, et d'autres pays. Par exemple, Québec pourrait présenter une candidature avec Lake Placid, dans l'État de New York, qui possède une montagne qui satisfait aux exigences de la FIS, et même des installations de bobsleigh, skeleton et luge. « Ça change la donne pour tous les marchés du monde. Pour Québec ou pour n'importe quelle autre ville, ne pas être obligée de construire une piste de 110 millions, tu parles d'une économie importante. »

La volonté de réduire les coûts séduit déjà des candidates potentielles. « L'inconvénient de ça, sans être négatif, ça va amener une prolifération de candidats qui pourrait monter à 20 ou 25. »

Si les nouvelles mesures peuvent faire renaître des projets olympiques, à Montréal, l'effet est négatif. « On me l'a proposé, a expliqué le maire Denis Coderre, ils sont venus me voir. J'ai rencontré le maire de Lake Placid. J'ai rencontré des responsables avant que ce soit décidé, j'ai dit non. On est une ville olympique. On a eu nos Jeux olympiques d'été, c'est suffisant. »

Marcel Aubut estime que ces réformes du CIO marquent la fin des périodes de manque de transparence et d'éthique.