CHICAGO - L'ex-sprinteuse américaine Marion Jones, condamnée vendredi à six mois de prison ferme pour parjure, a déclaré qu'elle n'avait pas encore dit à son fils aîné, qui va avoir cinq ans, qu'elle allait être incarcérée.

"Je me suis mise moi-même dans une position difficile qui va aussi avoir des conséquences sur le futur immédiat de quelqu'un d'autre", a déclaré l'ancienne athlète, mercredi soir de l'émission télévisée d'Oprah Winfrey.

"J'ai fait une erreur. J'ai fait un choix, à un moment, pour me protéger et pour protéger ma famille", a-t-elle ajouté. "J'ai pris cette décision, je dois vivre avec, ma famille aussi", a-t-elle poursuivi.

Marion Jones doit se rendre aux autorités pénitentiaires pour purger sa peine avant le 11 mars.

La championne déchue a été condamnée pour avoir menti aux enquêteurs fédéraux à trois reprises, notamment en 2003, dans le cadre de l'affaire Balco, du nom du laboratoire californien qui a fourni des produits dopants à nombre d'athlètes, puis en 2006 au sujet de l'affaire de fraudes bancaires impliquant notamment le père de son premier fils, l'ancien sprinteur Tim Montgomery.

Mariée en secondes noces à l'ancien sprinteur trinidadéen Obadele Thompson, Jones, 32 ans, a aussi un autre fils âgé de 7 mois.