ÀÂ sa première présence aux Jeux olympiques, voire sur la grande scène internationale, Cheryl Bernard, de Calgary, affrontera d'entrée de jeu mardi la médaillée d'argent des deux derniers Jeux



À sa première présence aux Jeux olympiques, voire sur la grande scène internationale, Cheryl Bernard, de Calgary, affrontera d'entrée de jeu mardi la médaillée d'argent des deux derniers Jeux olympiques, la Suissesse Mirjam Ott.

Mais elle n'a rien contre le fait d'entreprendre le tournoi contre une aussi forte opposition.

"C'est une équipe offensive et ça ne me fait pas peur du tout", a clamé lundi la femme de 43 ans, qui a mérité sa place aux qualifications olympiques canadiennes, en décembre dernier.

Même si elle n'était pas tombée sur Ott en partant, les chances étaient très élevées que le premier match olympique de Bernard ne soit pas facile, tellement il y a de profondeur et un nombre important d'aspirantes au podium en curling féminin.

La Suédoise Anette Norberg est la tenante du titre olympique et double championne mondiale.

La Chinoise Bingyu Wang est l'actuelle championne du monde.
Et Eve Muirhead, âgée de seulement 19 ans et championne mondiale junior, pourrait mener la Grande-Bretagne très loin.

Et il y a Ott. Cette dernière insiste pour dire qu'elle serait très contente de gagner une autre médaille d'argent, voire une médaille de bronze.

La Suisesse, qui a hâte que le tournoi commence, est consciente qu'elle sera désavantagée en affrontant sa rivale devant ses partisans.

"Je m'attends à une grosse foule, et un premier match contre le Canada représente certainement un défi pour nous", a-t-elle dit, sans pourtant montrer le moindre signe de nervosité.

Ott a indiqué qu'elle était à mettre le point final à son plan de match et qu'elle ne pouvait prédire à quel genre de match on aurait droit mardi.

"Je sais ce qu'elles vont faire et je sais ce que je vais faire, mais vous devrez attendre pour le voir", a-t-elle dit.

Certains sont inquiets du manque d'expérience de Bernard sur la scène internationale.

Mais la principale intéressée, qui tentera de donner au Canada une première médaille d'or en curling féminin depuis Sandra Schmirler, en 1998, affirme ne pas s'en faire avec ça.

"Je suis probablement trop vieille pour que ça me dérange", a-t-elle commenté.