Équipe Canada disputera son premier match le 16 février contre la Norvège et l'entraîneur canadien Mike Babcock a fait quelques révélations intéressantes à TSN.

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Équipe Canada disputera son premier match le 16 février contre la Norvège et l'entraîneur canadien Mike Babcock a fait quelques révélations intéressantes à TSN.

Babcock entrevoit cette compétition avec optimisme puisque tous les joueurs de sa formation semblent prêts à faire les sacrifices nécessaires.

«J'ai parlé à tous les joueurs et ils m'ont affirmé qu'ils étaient prêts à faire tout ce que je leur demanderai et c'est un bon signe pour moi», a confié le pilote des Red Wings de Detroit.

Pour le moment, l'entraîneur hésite encore au sujet de la composition de ses trios. Plusieurs amateurs se demandent si Sidney Crosby et Rick Nash évolueront sur le même trio.

«Je ne suis pas 100% certain. À l'aile gauche, on pourrait retrouver Rick Nash ou Eric Staal par exemple. Je veux que ce soit un joueur imposant physiquement qui peut produire», confie-t-il.

La question des gardiens demeure un important sujet d'actualité. Babcock doit trouver la meilleure façon d'utiliser Martin Brodeur, Roberto Luongo et Marc-André Fleury.

«Je pense que nous allons utiliser deux gardiens, un lors du premier match et l'autre pour le deuxième match. En ce qui concerne le troisième match, ça dépendra.»

Mais la situation des gardiens n'est pas ce qui préoccupe le plus l'entraîneur de la formation canadienne.

«Avant tout, je trouve que plusieurs bonnes équipes seront en compétition. Je suis inquiet qu'une équipe puisse s'imposer en raison d'un gardien au sommet de son art. Je me demande donc quelle est l'équipe qui possède le meilleur gardien. Ensuite, je considère que la Russie forme une équipe très talentueuse. Il ne faut pas oublier la Suède qui joue en groupe de façon remarquable et tous les joueurs laissent leur égo de côté», détaille Babcock.

Le premier test du Canada représente un défi particulier puisque la Norvège ne s'avère pas un adversaire redoutable. Malgré tout, Babcock a une stratégie en tête pour s'assurer que ses joueurs soient concentrés au maximum. Voici le message qu'il livrera à ses troupes.

«Tout ce que vous devez faire, c'est vous préparer pour chacune de vos présences sur la patinoire. La plus belle chose du hockey, à mon avis, c'est que tu n'as pas besoin de te préparer pour 60 minutes, mais plutôt pour chaque présence. Si tu vis le moment présent, tu auras l'occasion de connaître du succès.»


Babcock ne cache pas que l'idée de mériter la médaille d'or olympique l'enchante beaucoup.

«Je me dis que je suis Mike Babcock de Saskatoon et que j'ai maintenant la chance de diriger Équipe Canada et d'être un olympien. Le fait de partager le village olympique avec tous ces athlètes m'excite beaucoup», confie l'entraîneur de 46 ans qui devient très émotif en révélant qu'il songera à sa mère (décédée il y a plusieurs années) quand le tournoi olympique s'amorcera.