La Descente Royale a une signification très particulière pour moi. Elle est présentée dans ma région natale, à Beauport. J’étais tout petit que j’encourageais mon grand-père, Roger Savard, lorsqu’il y participait, invariablement, à chaque année. Sur cette photo, prise lors de la deuxième édition en 1985, il se prépare à franchir le fil d’arrivée. Cette détermination qui se lit dans son regard, il me semble que je l’ai fait mienne. Vous savez maintenant d’où me vient ma passion pour la course à pied. À 86 ans, mon grand père s’inscrit encore parfois à la Descente Royale. Plutôt que de courir, il marche les 10 kilomètres. Une formalité pour lui qui devance même des plus jeunots! À mes yeux, il est et sera toujours le monarque de la Descente Royale.

La Descente Royale a bien changée depuis ma jeunesse. Elle a évolué et est devenue un rendez-vous important pour les coureurs de partout au Québec. Elle fait maintenant partie du circuit Courir à Québec . J’ai eu la chance d’y participer à trois reprises et d’y enregistrer d’excellents chronos. L’explication est simple, le parcours descend sur 100% de sa longueur et permet aux participants d’améliorer leur record sur une distance de 5 ou 10 kilomètres.

Depuis un léger remaniement du parcours en 2006, cette course connaît d’année en année, une véritable explosion de son taux de participation. Il y a cinq ans, l’événement attirait moins de 300 coureurs. Le dimanche 7 juin, ils étaient exactement 1183 joggeurs et joggeuses à prendre le départ. C’est une augmentation de près de 350% par rapport à 2004. Christian Fournier, de Québec, a terminé premier au 10km (31:47). Chez les femmes, l’honneur est allé à Marie Danais (36:21).

Les coureurs ont longé la rivière Montmorency du nord au sud sur les 4 premiers kilomètres et poursuivi sur l‘avenue Royale et le boulevard des Chutes pendant les 6 derniers kilomètres. Par endroit, la vue sur le fleuve, l’Ile d’Orléans et Québec est à couper le souffle. L’arrivée demeurait, comme par le passé, sur le boulevard des Chutes à la hauteur du Centre Sportif Marcel-Bédard.

Le président-directeur général de Courir à Québec, Denis Therrien, jubilait. Et avec raison. Il se disait heureux et fier de voir que son équipe était parvenue à réunir autant de participants. Cela faisait plusieurs années qu’il rêvait de franchir le cap des 1000 coureurs, un exploit particulier pour un événement au Québec. Il ajoutait être particulièrement heureux de constater que la course à pied était devenue un sport de premier plan dans la Capitale-Nationale.

Le prochain événement de la saison Courir à Québec est à mettre à votre agenda. Le Défi des escaliers , qui se déroulera le 28 juin. Cette activité sportive, unique en Amérique, mettra à profit l’une des caractéristiques de la ville de Québec, soit les escaliers qui relient la Basse-Ville et la Haute-Ville, avec un trajet de 15 km, comprenant 29 escaliers et plus de 2600 marches ainsi qu’une ballade de 10 kilomètres comptant 19 escaliers. Si vous détestez les ascenseurs, c’est fait pour vous!

J’y serai peut-être… et mon grand-père aussi.