La Canadienne Kylie Masse conserve son titre du 100 m dos
Natation mardi, 23 juil. 2019. 08:15 jeudi, 12 déc. 2024. 01:47GWANGJU, Corée, République de – Vingt-quatre heures après la conquête de l'or de la Canadienne Maggie MacNeil à la piscine, sa compatriote Kylie Masse a défendu son titre mondial avec succès au 100 mètres dos.
Masse a triomphé dans sa spécialité en 58,60 secondes, mardi, aux Championnats du monde de natation de Gwangju, en Corée du Sud. Elle n'est que la deuxième athlète au pays à obtenir deux médailles d'or à deux Mondiaux consécutifs, après le regretté Victor Davis de Guelph, en Ontario.
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« C'est un sentiment incroyable, a dit celle qui s'entraîne à l'Université de Toronto sous la tutelle de Linda Kiefer et Byron MacDonald. C'était l'un de mes objectifs ici. Je suis vraiment satisfaite. Je ne pouvais demander rien de plus. »
L'Australienne Minna Atherton a fini deuxième à 0,25 seconde de Masse, devant l'Américaine Olivia Smoliga. Taylor Ruck, de Kelowna, en C.-B., a abouti au pied du podium.
L'Américaine Kathleen Baker, la détentrice du record mondial dans cette épreuve, a terminé sixième après s'être retrouvée à égalité en tête au virage.
« Je savais que ce serait une course difficile, a confié Masse. Le peloton est tellement fort; j'ai simplement essayé de me concentrer sur mon couloir et de m'en tenir à ma stratégie. Après le virage, je me suis donné le momentum et la vitesse pour terminer les 25 derniers mètres comme je le voulais. »
La nageuse de LaSalle, en Ontario, avait aussi enlevé les honneurs du 100 m dos aux Mondiaux de 2017, ainsi que le bronze aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016. Elle est consciente qu'elle sera la cible en prévision des Jeux olympiques de Tokyo en 2020, mais a assuré qu'elle ne reculera devant aucun défi.
« Je veux continuer de m'améliorer. J'aimerais être plus vite; c'est mon objectif », a dit Masse.
Il s'agissait de la deuxième médaille d'or du Canada en autant de jours aux Mondiaux. MacNeil a gagné le 100 mètres papillon lundi.
Par ailleurs, l'Italienne Simona Quadarella a profité de l'absence de la championne en titre du 1500 m libre, l'Américaine Katie Ledecky, pour s'adjuger la victoire sur la distance en 15:40,89 _ bien au-delà du record du monde de Ledecky de 15:20,48.
Un peu plus tôt mardi, la nageuse étoile américaine s'est retirée de la finale en raison d'un malaise. Ledecky a aussi déclaré forfait pour les qualifications du 200 m libre.
L'Allemande Sarah Köhler a obtenu l'argent, devant la Chinoise Wang Jianjiahe.
Quant à elle, la Torontoise Penny Oleksiak s'est qualifiée pour la finale du 200 m libre en terminant septième de sa vague en demi-finales.
« Je me sentais très bien au début et je l'ai un peu échappé par la suite, a expliqué Oleksiak, qui a mené sa demi-finale pendant les 150 premiers mètres. J'ai travaillé sur ma première moitié de course pour toutes mes épreuves. Je dois encore gagner en confiance. »
Sun, encore dans la controverse
Sun Yang est de nouveau au centre d'une controverse aux Mondiaux de natation. Cette fois-ci, bien malgré lui.
Sun a remporté le 200 m libre mardi soir, après que le Lituanien Danas Rapsys eut terminé premier avant d'être disqualifié pour avoir commis un faux départ.
Le nageur chinois a fini deuxième, mais a reçu la médaille d'or après que Rapsys eut célébré sa victoire dans la piscine.
Sun a semblé surpris, se cachant le visage avec ses deux mains, mais il s'est rapidement assis sur la corde délimitant son couloir et a levé ses deux bras vers le ciel _ sous un concert d'applaudissements et de huées.
Le Japonais Katsuhiro Matsumoto a décroché la médaille d'argent, tandis que le Russe Martin Malyutin et le Britannique Duncan Scott se sont partagé la troisième marche du podium.
Sun a de nouveau été ignoré par ses adversaires sur le podium. Scott a gardé ses mains derrière son dos et refusé de serrer la main de Sun, demeurant dans son coin alors que les autres médaillés rejoignaient Sun sur la plus haute marche du podium pour les photographes.
Sun, qui a purgé une suspension de trois mois pour dopage en 2014, a obtenu l'autorisation de participer aux Mondiaux de Gwangju à la suite d'une audience devant le Tribunal arbitral du Sport en septembre qui menaçait sa carrière.