Montgomery veut que son cas soit examiné par le TAS
Amateurs mardi, 29 juin 2004. 12:19 dimanche, 15 déc. 2024. 05:27
SAN JOSE (AFP) - L'athlète américain Tim Montgomery, détenteur du record du monde du 100 m (9.78) et impliqué dans une affaire de dopage, souhaite que le Tribunal arbitral du sport (TAS) examine son cas directement plutôt que de passer auparavant par une procédure aux Etats-Unis.
L'avocat de l'athlète, Howard Jacobs, a indiqué au quotidien San Jose Mercury News que Montgomery, qui risque une suspension à vie, voudrait éviter la procédure devant l'Agence antidopage américaine (USADA) et souhaite que son cas soit directement entendu par l'instance de dernier recours.
"Nous voulons passer directement devant le TAS parce que nous pensons que la conduite de l'USADA, qui utilise notamment des documents discutables qualifiés de preuves et qui laisse filtrer des informations confidentielles de manière répétée, est tellement maladroit qu'il ne nous laisse pas penser que Tim sera traité de manière juste dans ce procès."
L'USADA a modifié les règles de l'Association américaine d'arbitrage (AAA) pour réduire le nombre de médiateurs à 32. Ceux-ci sont payés par l'USADA. Les médiateurs du TAS sont en revanche choisis parmi une liste de 150 personnes issues de 55 pays.
Les arbitrages de l'USADA ont été mis en cause à plusieurs reprises par les athlètes qui risquent des condamnations dans cette affaire sur la foi de documents collectifs et non de contrôles antidopage positifs.
Michelle Collins, spécialiste du 200 m, a par exemple engagé une action devant une cour fédérale d'arbitrage de San Francisco pour que son cas soit arbitré selon les règles de la Fédération américaine d'athlétisme (USATF).
Une demande similaire de Regina Jacobs, spécialiste du demi-fond et fond, est actuellement étudiée par la justice new-yorkaise.
Montgomery est impliqué dans le scandale Balco, du nom du laboratoire de San Francisco qui a mis au point un nouveau stéroïde indécelable, la tétrahydrogestrinone (THG).
Il n'a jamais été contrôlé positif mais figure parmi quatre sprinteurs, avec ses compatriotes Chryste Gaines, Michelle Collins et Alvin Harrison, qui ont été prévenus début juin par un courrier de l'USADA d'infractions potentielles à la loi sur le dopage susceptibles de les priver des JO d'Athènes (13-29 août).
L'avocat de l'athlète, Howard Jacobs, a indiqué au quotidien San Jose Mercury News que Montgomery, qui risque une suspension à vie, voudrait éviter la procédure devant l'Agence antidopage américaine (USADA) et souhaite que son cas soit directement entendu par l'instance de dernier recours.
"Nous voulons passer directement devant le TAS parce que nous pensons que la conduite de l'USADA, qui utilise notamment des documents discutables qualifiés de preuves et qui laisse filtrer des informations confidentielles de manière répétée, est tellement maladroit qu'il ne nous laisse pas penser que Tim sera traité de manière juste dans ce procès."
L'USADA a modifié les règles de l'Association américaine d'arbitrage (AAA) pour réduire le nombre de médiateurs à 32. Ceux-ci sont payés par l'USADA. Les médiateurs du TAS sont en revanche choisis parmi une liste de 150 personnes issues de 55 pays.
Les arbitrages de l'USADA ont été mis en cause à plusieurs reprises par les athlètes qui risquent des condamnations dans cette affaire sur la foi de documents collectifs et non de contrôles antidopage positifs.
Michelle Collins, spécialiste du 200 m, a par exemple engagé une action devant une cour fédérale d'arbitrage de San Francisco pour que son cas soit arbitré selon les règles de la Fédération américaine d'athlétisme (USATF).
Une demande similaire de Regina Jacobs, spécialiste du demi-fond et fond, est actuellement étudiée par la justice new-yorkaise.
Montgomery est impliqué dans le scandale Balco, du nom du laboratoire de San Francisco qui a mis au point un nouveau stéroïde indécelable, la tétrahydrogestrinone (THG).
Il n'a jamais été contrôlé positif mais figure parmi quatre sprinteurs, avec ses compatriotes Chryste Gaines, Michelle Collins et Alvin Harrison, qui ont été prévenus début juin par un courrier de l'USADA d'infractions potentielles à la loi sur le dopage susceptibles de les priver des JO d'Athènes (13-29 août).