Morin et son équipe en finale
Amateurs jeudi, 24 août 2006. 17:08 dimanche, 15 déc. 2024. 13:51
MONRÉAL (Sportcom) - Le huit féminin canadien sera de la finale des Championnats du monde d'aviron, dimanche, à Eton, en Grande-Bretagne.
Jeudi, la Montréalaise Andréanne Morin et ses coéquipières Sabrina Kolker, Heather Mandoli, Katie Reynolds, Romina Stefancic, Ashley Brzozowicz, Sarah Bonikowsky, Kaylan Vander Schilden et la barreuse Lesley Thompson-Willie, ont terminé en deuxième place de leur vague de repêchage avec un temps de 6min 10,26 pour finir derrière l'Allemagne (6min 05,57s).
À l'origine, la course devait être présentée mercredi, mais le vent de côté qui soufflait sur le bassin avait forcé les officiels à reporter les épreuves de qualification, alors que les bateaux étaient déjà dans les blocs de départ.
Une chose est sûre : Morin était plus que prête à prendre le départ. «L'adrénaline était encore élevée et la preuve, c'est qu'il y a eu une sonnerie la nuit dernière et me suis réveillée pour ensuite m'habiller sauf qu'il était 1h05 du matin! J'étais convaincue qu'il était 5h30 et que nous devions aller courser», a raconté la Montréalaise en riant.
«Nous avons eu un très bon départ. Souvent, nous nous retrouvons à l'arrière du peloton jusqu'à la ligne de 300 mètres, mais aujourd'hui (jeudi), ce n'était pas le cas», a souligné la Québécoise.
Tout semblait donc aller pour le mieux pour les Canadiennes qui voulaient rivaliser avec les Allemandes jusqu'à ce qu'une des membres du huit canadien glisse de son siège à la marque des 500 mètres. «Ce problème a fait en sorte qu'elle a manqué deux coups et nous nous sommes retrouvées en cinquième place.»
C'est à ce moment que la barreuse Lesley Thompson-Willie, qui fait un retour à la compétition cette année après avoir été membre de l'équipe nationale de 1980 à 2000, a su calmer son équipage comme l'indique Morin.
«Tout le monde a eu son moment de doute et Lesley, avec la voix la plus calme, nous a dit : «Écoutez les filles, c'est correct. La Grande-Bretagne n'a pas attaqué et nous allons remonter.» Et soudainement, nous avons retrouvé notre rythme et nous sommes reparties. Dès le 1000 mètres, nous étions de retour dans la course et nous avions presque une longueur d'avance sur les trois autres bateaux.»
L'autre Québécois en lice à ces mondiaux, Doug Vandor, de Dewittville, sera en action vendredi en demi-finale du deux de couple poids léger.
Jeudi, la Montréalaise Andréanne Morin et ses coéquipières Sabrina Kolker, Heather Mandoli, Katie Reynolds, Romina Stefancic, Ashley Brzozowicz, Sarah Bonikowsky, Kaylan Vander Schilden et la barreuse Lesley Thompson-Willie, ont terminé en deuxième place de leur vague de repêchage avec un temps de 6min 10,26 pour finir derrière l'Allemagne (6min 05,57s).
À l'origine, la course devait être présentée mercredi, mais le vent de côté qui soufflait sur le bassin avait forcé les officiels à reporter les épreuves de qualification, alors que les bateaux étaient déjà dans les blocs de départ.
Une chose est sûre : Morin était plus que prête à prendre le départ. «L'adrénaline était encore élevée et la preuve, c'est qu'il y a eu une sonnerie la nuit dernière et me suis réveillée pour ensuite m'habiller sauf qu'il était 1h05 du matin! J'étais convaincue qu'il était 5h30 et que nous devions aller courser», a raconté la Montréalaise en riant.
«Nous avons eu un très bon départ. Souvent, nous nous retrouvons à l'arrière du peloton jusqu'à la ligne de 300 mètres, mais aujourd'hui (jeudi), ce n'était pas le cas», a souligné la Québécoise.
Tout semblait donc aller pour le mieux pour les Canadiennes qui voulaient rivaliser avec les Allemandes jusqu'à ce qu'une des membres du huit canadien glisse de son siège à la marque des 500 mètres. «Ce problème a fait en sorte qu'elle a manqué deux coups et nous nous sommes retrouvées en cinquième place.»
C'est à ce moment que la barreuse Lesley Thompson-Willie, qui fait un retour à la compétition cette année après avoir été membre de l'équipe nationale de 1980 à 2000, a su calmer son équipage comme l'indique Morin.
«Tout le monde a eu son moment de doute et Lesley, avec la voix la plus calme, nous a dit : «Écoutez les filles, c'est correct. La Grande-Bretagne n'a pas attaqué et nous allons remonter.» Et soudainement, nous avons retrouvé notre rythme et nous sommes reparties. Dès le 1000 mètres, nous étions de retour dans la course et nous avions presque une longueur d'avance sur les trois autres bateaux.»
L'autre Québécois en lice à ces mondiaux, Doug Vandor, de Dewittville, sera en action vendredi en demi-finale du deux de couple poids léger.