Morin et Vandor rameront à Pékin
Amateurs mercredi, 18 juin 2008. 11:40 jeudi, 12 déc. 2024. 10:48
Andréanne Morin, en huit de pointe poids lourd avec barreur, et Douglas Vandor, en deux de couple poids léger, ont obtenu leur billet pour les Jeux de Pékin, mercredi, aux Qualifications olympiques d'aviron présentées à Poznán, en Pologne.
Morin, Sarah Bonikowsky, Ashley Brzozowicz, Heather Mandoli, Darcy Marquardt, Jane Rumball, Romina Stefancic, Lesley Thompson-Willie et Buffy-Lynne Williams ont décroché l'une des deux places disponibles en remportant la finale du huit. Elles ont réussi un temps de 6 min 15,37 s, 34 centièmes devant les Néerlandaises. Les Chinoise sont montées sur la troisième marche du podium (6 min 17,53 s).
« Nous avons fait exactement ce que nous voulions aujourd'hui. Nous voulions faire notre propre course et ne pas regarder les bateaux autour de nous. Même si nous étions un peu en retard aux 1000 mètres sur deux autres équipages, nous avons coursé comme nous le voulions jusqu'à la fin. Nous sommes donc très fières », a souligné Morin, du Club d'aviron de Montréal.
L'écart de 41 centièmes qui les séparait des Chinoises, deuxièmes après 1000 mètres, n'a pas inquiété les Canadiennes. « C'est notre profil de course. Notre premier 500 mètres n'est jamais le plus rapide. Mais, aussitôt que nous trouvons notre rythme, nous décollons. Nous avons en plus un très bon rythme que nous sommes capables de soutenir longtemps. Il n'y a jamais eu de doute dans nos têtes », a précisé la Québécoise.
Celle qui en sera à ses deuxièmes Jeux olympiques a par ailleurs poussé un long soupir après la course. « Ç'a été un gros soulagement. Je suis très contente, parce que je trouve que j'ai eu une année difficile. Plusieurs fois cette semaine, j'ai pensé au fait que ça fait 10 mois que je m'entraîne pour ce moment-là. »
« J'étais satisfaite aussi parce que ce sera les premiers Jeux pour plusieurs de mes partenaires », a-t-elle poursuivi, confiante pour les prochains mois. « Nous voyons que nous avons beaucoup de vitesse et, encore là, je pense que nous pouvons faire mieux. Nous viserons une médaille. »
Les Canadiennes célébreront évidemment leur qualification, mais resteront sages en prévision de la Coupe du monde de Poznán, qui commencera vendredi. « Les derniers jours ont été vraiment stressants. Tu t'entraînes pendant des mois et tu sais que tout va se décider en 6 minutes, 6 minutes 15 secondes. Nous sommes donc très contentes de nous être qualifiées, mais nous allons aussi nous concentrer sur ce week-end. »
Vandor et Sylvester troisièmes
Vandor et l'Ontarien Cameron Sylvester ont de leur côté enlevé la troisième et dernière place disponible pour Pékin en deux de couple poids léger. Les Néo-Zélandais et les Portugais, respectivement premiers et deuxièmes de la finale, rameront également en Chine cet été.
« C'était notre quatrième course depuis dimanche et ç'a été notre meilleure, a affirmé Vandor à Sportcom. Notre plan de match était de suivre l'équipe de la Nouvelle-Zélande, qui est une très forte embarcation en Coupe du monde. Nous savions qu'elle allait être rapide dès le départ et nous voulions rester avec elle. »
« Notre premier 500 mètres a été très fort. Nous étions devant, avec la Nouvelle-Zélande. Tout a bien été, sauf le dernier 250 mètres. Il y avait un vent de côté qui nous poussait sur les bouées. Ma rame a frappé une bouée, ce qui a presque fait arrêter le bateau », a expliqué le résidant de Dewittville, en Montérégie.
« J'ai frappé une bouée une deuxième fois. Je me croyais dans un cauchemar. Je me suis dit Oh my God, ça ne peut pas arriver alors qu'il ne reste qu'à peine 250 mètres. Finalement, nous avons été capables de recommencer à ramer ensemble, mais les Portugais nous ont devancés à la ligne d'arrivée. »
« Je suis très content, la fin de l'histoire est la bonne, a renchéri l'athlète de 33 ans. Nous étions confiants et nous sommes restés avec les Néo-Zélandais pendant presque toute la course. Nous sommes heureux, nous pouvons enfin respirer. »
Vandor a eu de bons mots pour Sylvester, avec qui il est jumelé depuis le début de la saison seulement. « C'est un bon feeling de partager tout ça avec quelqu'un avec qui je m'entends bien. C'est une chance qu'il ait été invité au camp d'entraînement en janvier, à Victoria. »
Morin, Sarah Bonikowsky, Ashley Brzozowicz, Heather Mandoli, Darcy Marquardt, Jane Rumball, Romina Stefancic, Lesley Thompson-Willie et Buffy-Lynne Williams ont décroché l'une des deux places disponibles en remportant la finale du huit. Elles ont réussi un temps de 6 min 15,37 s, 34 centièmes devant les Néerlandaises. Les Chinoise sont montées sur la troisième marche du podium (6 min 17,53 s).
« Nous avons fait exactement ce que nous voulions aujourd'hui. Nous voulions faire notre propre course et ne pas regarder les bateaux autour de nous. Même si nous étions un peu en retard aux 1000 mètres sur deux autres équipages, nous avons coursé comme nous le voulions jusqu'à la fin. Nous sommes donc très fières », a souligné Morin, du Club d'aviron de Montréal.
L'écart de 41 centièmes qui les séparait des Chinoises, deuxièmes après 1000 mètres, n'a pas inquiété les Canadiennes. « C'est notre profil de course. Notre premier 500 mètres n'est jamais le plus rapide. Mais, aussitôt que nous trouvons notre rythme, nous décollons. Nous avons en plus un très bon rythme que nous sommes capables de soutenir longtemps. Il n'y a jamais eu de doute dans nos têtes », a précisé la Québécoise.
Celle qui en sera à ses deuxièmes Jeux olympiques a par ailleurs poussé un long soupir après la course. « Ç'a été un gros soulagement. Je suis très contente, parce que je trouve que j'ai eu une année difficile. Plusieurs fois cette semaine, j'ai pensé au fait que ça fait 10 mois que je m'entraîne pour ce moment-là. »
« J'étais satisfaite aussi parce que ce sera les premiers Jeux pour plusieurs de mes partenaires », a-t-elle poursuivi, confiante pour les prochains mois. « Nous voyons que nous avons beaucoup de vitesse et, encore là, je pense que nous pouvons faire mieux. Nous viserons une médaille. »
Les Canadiennes célébreront évidemment leur qualification, mais resteront sages en prévision de la Coupe du monde de Poznán, qui commencera vendredi. « Les derniers jours ont été vraiment stressants. Tu t'entraînes pendant des mois et tu sais que tout va se décider en 6 minutes, 6 minutes 15 secondes. Nous sommes donc très contentes de nous être qualifiées, mais nous allons aussi nous concentrer sur ce week-end. »
Vandor et Sylvester troisièmes
Vandor et l'Ontarien Cameron Sylvester ont de leur côté enlevé la troisième et dernière place disponible pour Pékin en deux de couple poids léger. Les Néo-Zélandais et les Portugais, respectivement premiers et deuxièmes de la finale, rameront également en Chine cet été.
« C'était notre quatrième course depuis dimanche et ç'a été notre meilleure, a affirmé Vandor à Sportcom. Notre plan de match était de suivre l'équipe de la Nouvelle-Zélande, qui est une très forte embarcation en Coupe du monde. Nous savions qu'elle allait être rapide dès le départ et nous voulions rester avec elle. »
« Notre premier 500 mètres a été très fort. Nous étions devant, avec la Nouvelle-Zélande. Tout a bien été, sauf le dernier 250 mètres. Il y avait un vent de côté qui nous poussait sur les bouées. Ma rame a frappé une bouée, ce qui a presque fait arrêter le bateau », a expliqué le résidant de Dewittville, en Montérégie.
« J'ai frappé une bouée une deuxième fois. Je me croyais dans un cauchemar. Je me suis dit Oh my God, ça ne peut pas arriver alors qu'il ne reste qu'à peine 250 mètres. Finalement, nous avons été capables de recommencer à ramer ensemble, mais les Portugais nous ont devancés à la ligne d'arrivée. »
« Je suis très content, la fin de l'histoire est la bonne, a renchéri l'athlète de 33 ans. Nous étions confiants et nous sommes restés avec les Néo-Zélandais pendant presque toute la course. Nous sommes heureux, nous pouvons enfin respirer. »
Vandor a eu de bons mots pour Sylvester, avec qui il est jumelé depuis le début de la saison seulement. « C'est un bon feeling de partager tout ça avec quelqu'un avec qui je m'entends bien. C'est une chance qu'il ait été invité au camp d'entraînement en janvier, à Victoria. »