Nadine Rolland sera appuyé par le gouvernement du Québec
Amateurs mercredi, 10 juil. 2002. 16:48 vendredi, 13 déc. 2024. 17:54
MONTREAL (PC) - Le gouvernement du Québec apporte son soutien financier à la nageuse Nadine Rolland, qui entreprend des démarches judiciaires contre Natation Canada afin d'assurer sa participation aux Jeux du Commonwealth dans quelques semaines.
"C'est une situation exceptionnelle qui mérite une réaction exceptionnelle", a affirmé en conférence de presse, mercredi, le ministre Richard Legendre, responsable de la Jeunesse, du Tourisme, du Loisir et du Sport.
Le ministre Legendre a déclaré que Rolland, qui a été écartée de l'équipe canadienne de 40 nageuses et nageurs qui iront à Manchester, en Angleterre, du 25 juillet au 4 août, est victime d'une grave injustice.
"Elle est no 1 au Canada au 50 mètres papillon. Elle est classée quatrième en vue de l'épreuve des Jeux du Commonwealth. Ça prends quoi pour qu'elle y aille", a-t-il lancé.
Le gouvernement dégagera donc, à même son budget discrétionnaire, un montant de 10 000 à 12 000 $, avance-t-on, afin de défrayer les coûts des honoraires des avocats qui défendront la cause de la nageuse.
"C'est beaucoup d'argent pour une athlète, surtout à trois semaines d'une importante compétition. C'est aussi beaucoup d'argent pour le gouvernement. On fait ça très très rarement. Si on le fait, c'est parce qu'on juge qu'il y a une grave injustice. Nadine Rolland a une chance de gagner une médaille (à Manchester) et elle n'irait pas. Ça ne tient pas debout."
La jeune avocate Catherine Houbert est confiante d'obtenir gain de cause, d'autant que Rolland a obtenu un jugement favorable, le 21 juin, du tribunal du règlement extrajudiciaire des différends dans le sport - une disposition mise sur pied par le Secrétariat au sport amateur.
"On a créé ce tribunal dans le but de régler les litiges. Le cas de Nadine Rolland démontre que le système ne fonctionne pas", a affirmé le ministre Legendre, qui s'explique mal l'inaction dans le dossier de son homologue fédéral Paul DeVillers, secrétaire d'Etat au sport amateur.
"Il m'a dit qu'il ne voulait pas intervenir, qu'il respectait l'indépendance de Natation Canada", a confié M. Legendre, visiblement choqué de cet autre cas de discrimination apparente à l'endroit d'un athlète québécois.
Dans un communiqué émis mercredi après-midi, M. DeVillers a répété que toute intervention du gourvernement canadien serait inapproprié. Il a en outre admis que la démarche de "Madame Rolland" de recourir aux tribunaux "serait justifiée", si c'est ce qu'elle veut.
Le gouvernement québécois envisagera-t-il de demander un remboursement au fédéral advenant que la cour tranche en faveur de la nageuse montréalaise?
"On a leur adresse pour envoyer la facture", a conclu le ministre Legendre.
Les problèmes de Rolland ont commencé au cours des épreuves de sélection, en mars dernier, quand elle a été victime d'un malencontreux accident. Elle s'est blessé à un pied en marchant accidentellement sur un rivet installé en bordure de la piscine pour les caméras de télévision.
"J'ai quand même gagné le 50 mètres, mais je n'ai pas pu participer aux épreuves olympiques à cause de ma blessure", a-t-elle expliqué.
Natation Canada a statué que l'athlète âgée de 27 ans ne représente pas un espoir en vue des Jeux olympiques d'Athènes et que, conséquemment, elle n'a pas sa place dans l'équipe des Jeux du Commonwealth.
L'initiative de Rolland, de fonder sa propre équipe et de s'adjoindre un entraîneur personnel, pourrait également expliquer l'intransigeance de l'organisme à son endroit.
"C'est une situation exceptionnelle qui mérite une réaction exceptionnelle", a affirmé en conférence de presse, mercredi, le ministre Richard Legendre, responsable de la Jeunesse, du Tourisme, du Loisir et du Sport.
Le ministre Legendre a déclaré que Rolland, qui a été écartée de l'équipe canadienne de 40 nageuses et nageurs qui iront à Manchester, en Angleterre, du 25 juillet au 4 août, est victime d'une grave injustice.
"Elle est no 1 au Canada au 50 mètres papillon. Elle est classée quatrième en vue de l'épreuve des Jeux du Commonwealth. Ça prends quoi pour qu'elle y aille", a-t-il lancé.
Le gouvernement dégagera donc, à même son budget discrétionnaire, un montant de 10 000 à 12 000 $, avance-t-on, afin de défrayer les coûts des honoraires des avocats qui défendront la cause de la nageuse.
"C'est beaucoup d'argent pour une athlète, surtout à trois semaines d'une importante compétition. C'est aussi beaucoup d'argent pour le gouvernement. On fait ça très très rarement. Si on le fait, c'est parce qu'on juge qu'il y a une grave injustice. Nadine Rolland a une chance de gagner une médaille (à Manchester) et elle n'irait pas. Ça ne tient pas debout."
La jeune avocate Catherine Houbert est confiante d'obtenir gain de cause, d'autant que Rolland a obtenu un jugement favorable, le 21 juin, du tribunal du règlement extrajudiciaire des différends dans le sport - une disposition mise sur pied par le Secrétariat au sport amateur.
"On a créé ce tribunal dans le but de régler les litiges. Le cas de Nadine Rolland démontre que le système ne fonctionne pas", a affirmé le ministre Legendre, qui s'explique mal l'inaction dans le dossier de son homologue fédéral Paul DeVillers, secrétaire d'Etat au sport amateur.
"Il m'a dit qu'il ne voulait pas intervenir, qu'il respectait l'indépendance de Natation Canada", a confié M. Legendre, visiblement choqué de cet autre cas de discrimination apparente à l'endroit d'un athlète québécois.
Dans un communiqué émis mercredi après-midi, M. DeVillers a répété que toute intervention du gourvernement canadien serait inapproprié. Il a en outre admis que la démarche de "Madame Rolland" de recourir aux tribunaux "serait justifiée", si c'est ce qu'elle veut.
Le gouvernement québécois envisagera-t-il de demander un remboursement au fédéral advenant que la cour tranche en faveur de la nageuse montréalaise?
"On a leur adresse pour envoyer la facture", a conclu le ministre Legendre.
Les problèmes de Rolland ont commencé au cours des épreuves de sélection, en mars dernier, quand elle a été victime d'un malencontreux accident. Elle s'est blessé à un pied en marchant accidentellement sur un rivet installé en bordure de la piscine pour les caméras de télévision.
"J'ai quand même gagné le 50 mètres, mais je n'ai pas pu participer aux épreuves olympiques à cause de ma blessure", a-t-elle expliqué.
Natation Canada a statué que l'athlète âgée de 27 ans ne représente pas un espoir en vue des Jeux olympiques d'Athènes et que, conséquemment, elle n'a pas sa place dans l'équipe des Jeux du Commonwealth.
L'initiative de Rolland, de fonder sa propre équipe et de s'adjoindre un entraîneur personnel, pourrait également expliquer l'intransigeance de l'organisme à son endroit.