Un autre titre aux Mondiaux pour la Canadienne de 15 ans Summer McIntosh
Natation samedi, 25 juin 2022. 13:27 samedi, 25 juin 2022. 15:52Au terme d'un duel d'adolescentes, la Canadienne Summer McIntosh, 15 ans, a devancé l'Américaine Katie Grimes, 16 ans, pour devenir championne du monde du 400 m quatre nages samedi au dernier jour de compétition à Budapest.
Summer McIntosh repart de Budapest avec deux titres mondiaux, après celui remporté en 200 m papillon mercredi.
« Katie est une top compétitrice, j'aime vraiment nager contre elle comme on est dans la même classe d'âge », a réagi la Canadienne, qui aura 16 ans en août.
« Je me fixe mes propres objectifs, et en général ce ne sont pas des objectifs de classement, mais cela concerne plutôt la manière dont je veux exécuter ma course, et je pense les avoir remplis », a ajouté la timide Canadienne.
Outre McIntosh et Grimes, plusieurs ados se sont révélés cette semaine à Budapest. Le Roumain David Popovici, auteur à seulement 17 ans du doublé 100-200 m nage libre, a été la tête d'affiche de cette nouvelle génération, aux côtés de l'Italienne Benedetta Pilato, 17 ans comme lui et sacrée en 100 m brasse, ou l'Australienne Mollie O'Callaghan, nouvelle reine du 100 m nage libre.
Sarah Sjöström n'avait que 15 ans quand elle a décroché son premier titre mondial en 2010. Douze ans plus tard, elle clôt également ces Mondiaux avec deux médailles d'or.
La Suédoise a été sacrée championne du monde du 50 m nage libre samedi au lendemain de sa victoire en finale du 50 m papillon.
Elle compte désormais vingt médailles mondiales, à deux unités du record de l'Américaine Katie Ledecky.
« C'est peut-être ma mentalité et aussi beaucoup de travail, mais surtout j'aime ce que je fais », a-t-elle déclaré pour expliquer sa longévité.
À Budapest, elle a également remporté l'argent du 100 m nage libre.
« C'est superbe, à chaque fois que je touche le mur devant, ça représente tant pour moi. Qu'est-ce que je peux dire, trois médailles, c'est génial », a-t-elle réagi.
Une 7e place en nage artistique
Les nageuses artistiques québécoises Rosalie Boissonneault, Laurianne Imbeau, Raphaëlle Plante, Kiara Quieti, Maude Turcotte, Sydney Carroll et Scarlett Finn, ainsi que leurs coéquipières Kenzie Priddell, Claire Scheffel et Kiana Aiko Sweet, ont obtenu une note de 85,2000 points, ce qui leur a valu le septième rang de la finale de la routine acrobatique par équipe, samedi, aux Championnats du monde FINA.
Il s’agissait de la dernière journée des compétitions de cette discipline aux mondiaux qui ont lieu à Budapest, en Hongrie.
Les Ukrainiennes (95,0333) se sont imposées devant les Italiennes (92,2667) et les Espagnoles (91,9333) au sommet du classement des 12 équipes.
La septième place du Canada est le même classement obtenu que lors des préliminaires de jeudi, sauf qu’elle était beaucoup plus satisfaisant selon Rosalie Boissonneault.
« Notre routine de la finale était vraiment meilleure que celle des préliminaires, alors nous étions vraiment contentes de ça ! La plupart de nos faits saillants ne s’étaient pas bien déroulés dans les préliminaires et ils n’étaient pas au niveau de ce que nous pouvions faire. Aujourd’hui (samedi), nous les avons vraiment mieux réussis, surtout grâce aux poussées acrobatiques », a commenté la Drummondvilloise à Sportcom, ajoutant que le synchronisme entre les nageuses était supérieur.
L’athlète de 18 ans s’était cassé un orteil à la journée du programme technique par équipe lorsque son pied gauche a accidentellement frappé une coéquipière.
« Ma physiothérapeute a fait en sorte que j’aie le moins de douleur possible. Elle a gelé le tout avec de la glace et avec l’adrénaline, je ne sentais pas grand-chose », a poursuivi celle qui a de la difficulté à marcher.
Les nageuses reviendront au pays dimanche pour profiter d’une période de repos avant de reprendre l’entraînement. Rosalie Boissonneault assure que la motivation sera au rendez-vous.
« Nous ne sommes pas totalement satisfaites et nous sommes prêtes à pousser encore plus fort l’année prochaine afin de se qualifier pour les Jeux olympiques. En ce moment, nous sommes derrière nos compétitrices. L’année prochaine, nous devrons monter d’un niveau. »