New Dehli n'est pas prête
Amateurs vendredi, 20 août 2010. 15:02 jeudi, 12 déc. 2024. 09:00
NEW DELHI - Un événement sportif devant annoncer l'arrivée de l'Inde comme puissance régionale, et donner un élan à une possible candidature olympique, se voit plutôt confronté à une série de problèmes à un peu plus d'un mois de la cérémonie d'ouverture.
À New Delhi, où les Jeux du Commonwealth se dérouleront du 3 au 14 octobre, les installations ne sont pas encore complétées, des officiels de haut niveau ont dû quitter en raison de scandales et les coûts ont monté en flèche - sans compter que plusieurs remettent en question l'idée même de tenir l'événement en Inde, un pays qui est aux prises avec une panoplie de problèmes sociaux.
Plusieurs athlètes de l'élite ont choisi de ne pas y aller (le sprinter jamaïcain Usain Bolt, pour un, avait décidé de passer son tour avant sa récente blessure au dos), et même la reine d'Angleterre a dit qu'elle ne se rendrait pas aux Jeux. La compétition mettra en scène les 71 pays du Commonwealth, l'ancien Empire britannique.
Avec la Chine ayant fait la démonstration de ses ressources économiques lors des Jeux de Pékin, les organisateurs indiens ont la pression de présenter un événement digne des aspirations du pays, soit de devenir une force économique et politique en Asie. Mais les préparatifs ont plutôt été ternis par une multitude de dossiers des plus problématiques, incluant des soupçons de corruption en haut lieu.
Voulant endiguer la série de problèmes, le premier ministre Manmohan Singh a pris position la semaine dernière, ordonnant une enquête sur la corruption et nommant un groupe de ministres en charge de superviser les préparations finales des Jeux.
Des sites qui devaient être terminés en 2009, pour qu'on ait le temps de les tester et d'apporter des correctifs, sont toujours en phase finale de construction.
Le coût des Jeux, initialement estimé par le gouvernement à moins de 100 M $US, en 2003, a connu une escalade vertigineuse, et certains croient maintenant qu'il en coûtera entre trois et 10 milliards $.
Les ventes de billets ont été remises à plus tard, et les accords de commandites ne correspondent pas aux attentes. La compagnie responsable de la marchandise officielle, Premium Brands, s'est tout simplement retirée, disant que des délais à mettre en marché ses produits lui causaient des pertes inacceptables.
Dans le cadre des efforts pour "nettoyer" New Delhi, le gouvernement a démoli des milliers de domiciles des bidonvilles et a arrêté des itinérants, selon ce qu'avance une coalition de groupes défendant les droits humains. La coalition dit aussi que sur les sites des installations, les travailleurs de la construction n'étaient payés que la moitié du salaire minimum, qu'ils ne recevaient pas d'équipements de sécurité, et que les conditions étaient si dangereuses que 42 personnes ont perdu la vie dans divers accidents.
À New Delhi, où les Jeux du Commonwealth se dérouleront du 3 au 14 octobre, les installations ne sont pas encore complétées, des officiels de haut niveau ont dû quitter en raison de scandales et les coûts ont monté en flèche - sans compter que plusieurs remettent en question l'idée même de tenir l'événement en Inde, un pays qui est aux prises avec une panoplie de problèmes sociaux.
Plusieurs athlètes de l'élite ont choisi de ne pas y aller (le sprinter jamaïcain Usain Bolt, pour un, avait décidé de passer son tour avant sa récente blessure au dos), et même la reine d'Angleterre a dit qu'elle ne se rendrait pas aux Jeux. La compétition mettra en scène les 71 pays du Commonwealth, l'ancien Empire britannique.
Avec la Chine ayant fait la démonstration de ses ressources économiques lors des Jeux de Pékin, les organisateurs indiens ont la pression de présenter un événement digne des aspirations du pays, soit de devenir une force économique et politique en Asie. Mais les préparatifs ont plutôt été ternis par une multitude de dossiers des plus problématiques, incluant des soupçons de corruption en haut lieu.
Voulant endiguer la série de problèmes, le premier ministre Manmohan Singh a pris position la semaine dernière, ordonnant une enquête sur la corruption et nommant un groupe de ministres en charge de superviser les préparations finales des Jeux.
Des sites qui devaient être terminés en 2009, pour qu'on ait le temps de les tester et d'apporter des correctifs, sont toujours en phase finale de construction.
Le coût des Jeux, initialement estimé par le gouvernement à moins de 100 M $US, en 2003, a connu une escalade vertigineuse, et certains croient maintenant qu'il en coûtera entre trois et 10 milliards $.
Les ventes de billets ont été remises à plus tard, et les accords de commandites ne correspondent pas aux attentes. La compagnie responsable de la marchandise officielle, Premium Brands, s'est tout simplement retirée, disant que des délais à mettre en marché ses produits lui causaient des pertes inacceptables.
Dans le cadre des efforts pour "nettoyer" New Delhi, le gouvernement a démoli des milliers de domiciles des bidonvilles et a arrêté des itinérants, selon ce qu'avance une coalition de groupes défendant les droits humains. La coalition dit aussi que sur les sites des installations, les travailleurs de la construction n'étaient payés que la moitié du salaire minimum, qu'ils ne recevaient pas d'équipements de sécurité, et que les conditions étaient si dangereuses que 42 personnes ont perdu la vie dans divers accidents.