On rit au Qatar, on pleure en France
Amateurs dimanche, 25 janv. 2009. 18:30 jeudi, 12 déc. 2024. 07:27
L'équipe canadienne d'épée masculine a poursuivi sa progression, dimanche, au Grand prix d'escrime de Doha, au Qatar. Les Québécois Hugues Boisvert-Simard (Québec), Tomy Linteau (Québec), Tigran Bajgoric (Montréal) et Igor Gantsevich (C.-B.) ont pris le huitième rang.
Après avoir profité d'un laissez-passer au premier tour, l'équipe canadienne a disposé de l'équipe russe par la marque de 40-31. Par la suite, les Canadiens ont été défaits par la Hongrie, la Suisse et les États-Unis (ndlr : les résultats officiels n'étaient pas disponibles au moment d'écrire ces lignes.)
« Le match a été assez serré contre la Russie. Nous nous sommes échangé la tête, mais on a fermé les livres à la fin du match, a commenté Linteau. Face à la Hongrie, ce fut un autre match serré. Avec un peu de chance, nous les aurions battus, mais au moins, nous leur donnons plus de fil à retorde à toutes les fois que nous les affrontons. Ça augure donc très bien pour l'avenir. »
Linteau voit d'un bon œil son équipe terminer dans le top-8, un classement qui est de moins en moins inhabituel. « Comme la semaine dernière, nous avons fait un top-8 et ça fait des années que le Canada n'avait pas obtenu de tels résultats », a conclu l'épéiste de Québec, bien confiant.
Au tournoi féminin individuel, Gabrielle Lavoie a pris le 37e rang à la suite de sa défaite de 15-6 contre l'Allemande Beate Christmann.
Plus difficile au fleuret à Paris
Pendant ce temps, au Grand prix de fleuret de Paris, Julien Gaudreau-Pollender (Granby), Étienne Lalonde-Turbide (Verdun), Nicolas Teisseire (Boucherville) et Sinatrio Raharjo (Alberta) participaient également à un tournoi par équipe. À leur premier affrontement, les Canadiens ont plié l'échine par la marque de 40-26 devant la Grande-Bretagne avant de s'incliner 45-32 face à la Hongrie. L'Autriche a également eu le dessus sur le Canada 42-18, qui ont ensuite rebondi pour finir sur une note victorieuse en défaisant les Espagnols 45-34, bon pour le 15e rang.
« Aujourd'hui, ça allait mieux de match en match et je n'ai rien à redire à propos de celui contre l'Espagne », a soutenu Dominique Teisseire, entraîneur de l'équipe nationale. « Contre la Grande-Bretagne, ils ont bien tiré jusqu'à la mi-match. Toutefois, ce qui leur manque, c'est un bon volume de matchs. À Montréal, ils sont toujours deux ou trois à tirer un contre l'autre et ce n'est pas suffisant. »
La formation canadienne a dû palier à l'absence de deux de ses vétérans, soit Josh McGuire qui était blessé et Marek Wojcik. « Les deux jeunes qui les ont remplacés en étaient à leur première Coupe du monde par équipe, alors ils n'étaient pas à pleine maturité, même s'ils ont beaucoup appris. », a analysé l'entraîneur.
Arrivée sur le tard en France, l'équipe canadienne a dû combattre le décalage horaire pendant toute la compétition, ce qui s'est vu sur la piste. « Vendredi, j'avais quatre zombies sur la piste. Nous sommes arrivés à Paris mercredi seulement. L'an prochain, nous serons en Europe une semaine plus tôt pour participer à la Coupe du monde de Copenhague afin d'être fin prêts pour celle de Paris, la semaine suivante », a promis Dominique Teisseire.
Étienne Lalonde-Turbide et Nicolas Teisseire iront passer trois semaines à Rome afin de participer à un camp d'entraînement avec l'entraîneur national italien.
Après avoir profité d'un laissez-passer au premier tour, l'équipe canadienne a disposé de l'équipe russe par la marque de 40-31. Par la suite, les Canadiens ont été défaits par la Hongrie, la Suisse et les États-Unis (ndlr : les résultats officiels n'étaient pas disponibles au moment d'écrire ces lignes.)
« Le match a été assez serré contre la Russie. Nous nous sommes échangé la tête, mais on a fermé les livres à la fin du match, a commenté Linteau. Face à la Hongrie, ce fut un autre match serré. Avec un peu de chance, nous les aurions battus, mais au moins, nous leur donnons plus de fil à retorde à toutes les fois que nous les affrontons. Ça augure donc très bien pour l'avenir. »
Linteau voit d'un bon œil son équipe terminer dans le top-8, un classement qui est de moins en moins inhabituel. « Comme la semaine dernière, nous avons fait un top-8 et ça fait des années que le Canada n'avait pas obtenu de tels résultats », a conclu l'épéiste de Québec, bien confiant.
Au tournoi féminin individuel, Gabrielle Lavoie a pris le 37e rang à la suite de sa défaite de 15-6 contre l'Allemande Beate Christmann.
Plus difficile au fleuret à Paris
Pendant ce temps, au Grand prix de fleuret de Paris, Julien Gaudreau-Pollender (Granby), Étienne Lalonde-Turbide (Verdun), Nicolas Teisseire (Boucherville) et Sinatrio Raharjo (Alberta) participaient également à un tournoi par équipe. À leur premier affrontement, les Canadiens ont plié l'échine par la marque de 40-26 devant la Grande-Bretagne avant de s'incliner 45-32 face à la Hongrie. L'Autriche a également eu le dessus sur le Canada 42-18, qui ont ensuite rebondi pour finir sur une note victorieuse en défaisant les Espagnols 45-34, bon pour le 15e rang.
« Aujourd'hui, ça allait mieux de match en match et je n'ai rien à redire à propos de celui contre l'Espagne », a soutenu Dominique Teisseire, entraîneur de l'équipe nationale. « Contre la Grande-Bretagne, ils ont bien tiré jusqu'à la mi-match. Toutefois, ce qui leur manque, c'est un bon volume de matchs. À Montréal, ils sont toujours deux ou trois à tirer un contre l'autre et ce n'est pas suffisant. »
La formation canadienne a dû palier à l'absence de deux de ses vétérans, soit Josh McGuire qui était blessé et Marek Wojcik. « Les deux jeunes qui les ont remplacés en étaient à leur première Coupe du monde par équipe, alors ils n'étaient pas à pleine maturité, même s'ils ont beaucoup appris. », a analysé l'entraîneur.
Arrivée sur le tard en France, l'équipe canadienne a dû combattre le décalage horaire pendant toute la compétition, ce qui s'est vu sur la piste. « Vendredi, j'avais quatre zombies sur la piste. Nous sommes arrivés à Paris mercredi seulement. L'an prochain, nous serons en Europe une semaine plus tôt pour participer à la Coupe du monde de Copenhague afin d'être fin prêts pour celle de Paris, la semaine suivante », a promis Dominique Teisseire.
Étienne Lalonde-Turbide et Nicolas Teisseire iront passer trois semaines à Rome afin de participer à un camp d'entraînement avec l'entraîneur national italien.