On se range derrière Thorpe
Amateurs samedi, 31 mars 2007. 12:03 mercredi, 11 déc. 2024. 22:38
PARIS - Considéré comme l'un des plus grands nageurs de l'histoire, l'Australien Ian Thorpe, qui a subi un contrôle antidopage en mai 2006 ayant révélé des valeurs anormales de testostérone et d'hormone lutéinisante, a reçu samedi un soutien appuyé du milieu de la natation.
Les informations du quotidien français l'Equipe, publiées dès vendredi soir sur son site internet, ont suscité une vague de réactions aux Championnats du monde à Melbourne: entraîneurs de renom, dirigeants, nageurs ont pris la défense de celui qui était encore un des leurs jusqu'en novembre dernier, lorsqu'il s'est retiré, à 24 ans, avec un palmarès garni de multiples titres mondiaux et olympiques.
Glenn Tasker, directeur général de la Fédération australienne, a souligné que Thorpe avait été l'un des athlètes australiens les plus contrôlés dans sa carrière.
"Les gens qui connaissent Ian savent que quel que soit ce résultat (du contrôle), il y a une raison à cela. Je sais que Ian est fortement opposé à toute sorte de dopage augmentant la performance", a-t-il déclaré, soulignant que Thorpe était un jeune homme avec "des principes" et qu'il le soutiendrait "à 1000%". "A l'heure actuelle, il n'y a pas de contrôle positif, mais un résultat anormal", a-t-il insisté.
Thorpe a également reçu l'appui du premier ministre australien. "Pour moi, tant qu'aucune preuve irréfutable du contraire n'aura pas été apportée, Ian Thorpe reste un grand champion australien", a commenté John Howard.
"Un gars très intègre"
L'entraîneur en chef néerlandais, Jacco Verhaeren, a regretté que la carrière de Thorpe soit ternie par des allégations non prouvées. "Cela démolit sa carrière sans aucune raison. Je pense que c'est le pire dans cette affaire", a indiqué le mentor de Pieter van den Hoogenband, qui fut l'un des principaux rivaux de Thorpe. Selon lui, "les médias devraient être très prudents à propos de ce type d'informations".
"Je crois qu'il y a des gens pour enquêter sur ce genre d'affaires et que l'on doit d'abord les écouter avant de démolir un sportif exceptionnel, un gars très intègre, et au-dessus de tout soupçon", a-t-il ajouté.
Le nageur Grant Hackett, actuel capitaine de la sélection australienne, a estimé que les allégations contre son ami relevaient de la "plaisanterie", ajoutant: "il aura toujours mon soutien".
De son côté, l'entraîneur des Canadiens, Pierre Lafontaine, s'est étonné que de telles révélations surviennent à une telle période. "J'estime que c'est ridicule. Pourquoi faire ça en plein milieu de ces Mondiaux, au moment où l'on célèbre la natation ?", s'est-il interrogé.
"Coup de massue"
"Je peux seulement dire que Thorpe a été un grand ambassadeur de notre sport et je serais très surpris (si c'était vrai)", a ajouté Lafontaine.
Vendredi, l'Equipe.fr avait révélé que Thorpe avait subi, en mai 2006, un contrôle ayant montré des valeurs anormales de testostérone, une hormone stéroïde anabolisante, et d'hormone lutéinisante (LH). L'Agence australienne antidopage (ASADA) avait classé l'affaire par "manque de certitudes scientifiques".
Mais la Fédération internationale de natation (FINA) a fait appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) "dans un but de clarification".
Ni la FINA, ni la Fédération australienne n'ont cité le nom de Thorpe mais l'instance internationale n'a pas démenti qu'il était bien le nageur mis en cause.
Durant sa carrière, Thorpe, qui s'est toujours présenté comme un chantre de la lutte contre le dopage, a remporté cinq titres olympiques et onze titres mondiaux.
Samedi, il a assisté à l'avant-dernière journée des Championnats du monde à Melbourne. Le directeur de la Fédération australienne a déclaré que l'ancien nageur avait ressenti cette annonce comme "un coup de massue".
Les informations du quotidien français l'Equipe, publiées dès vendredi soir sur son site internet, ont suscité une vague de réactions aux Championnats du monde à Melbourne: entraîneurs de renom, dirigeants, nageurs ont pris la défense de celui qui était encore un des leurs jusqu'en novembre dernier, lorsqu'il s'est retiré, à 24 ans, avec un palmarès garni de multiples titres mondiaux et olympiques.
Glenn Tasker, directeur général de la Fédération australienne, a souligné que Thorpe avait été l'un des athlètes australiens les plus contrôlés dans sa carrière.
"Les gens qui connaissent Ian savent que quel que soit ce résultat (du contrôle), il y a une raison à cela. Je sais que Ian est fortement opposé à toute sorte de dopage augmentant la performance", a-t-il déclaré, soulignant que Thorpe était un jeune homme avec "des principes" et qu'il le soutiendrait "à 1000%". "A l'heure actuelle, il n'y a pas de contrôle positif, mais un résultat anormal", a-t-il insisté.
Thorpe a également reçu l'appui du premier ministre australien. "Pour moi, tant qu'aucune preuve irréfutable du contraire n'aura pas été apportée, Ian Thorpe reste un grand champion australien", a commenté John Howard.
"Un gars très intègre"
L'entraîneur en chef néerlandais, Jacco Verhaeren, a regretté que la carrière de Thorpe soit ternie par des allégations non prouvées. "Cela démolit sa carrière sans aucune raison. Je pense que c'est le pire dans cette affaire", a indiqué le mentor de Pieter van den Hoogenband, qui fut l'un des principaux rivaux de Thorpe. Selon lui, "les médias devraient être très prudents à propos de ce type d'informations".
"Je crois qu'il y a des gens pour enquêter sur ce genre d'affaires et que l'on doit d'abord les écouter avant de démolir un sportif exceptionnel, un gars très intègre, et au-dessus de tout soupçon", a-t-il ajouté.
Le nageur Grant Hackett, actuel capitaine de la sélection australienne, a estimé que les allégations contre son ami relevaient de la "plaisanterie", ajoutant: "il aura toujours mon soutien".
De son côté, l'entraîneur des Canadiens, Pierre Lafontaine, s'est étonné que de telles révélations surviennent à une telle période. "J'estime que c'est ridicule. Pourquoi faire ça en plein milieu de ces Mondiaux, au moment où l'on célèbre la natation ?", s'est-il interrogé.
"Coup de massue"
"Je peux seulement dire que Thorpe a été un grand ambassadeur de notre sport et je serais très surpris (si c'était vrai)", a ajouté Lafontaine.
Vendredi, l'Equipe.fr avait révélé que Thorpe avait subi, en mai 2006, un contrôle ayant montré des valeurs anormales de testostérone, une hormone stéroïde anabolisante, et d'hormone lutéinisante (LH). L'Agence australienne antidopage (ASADA) avait classé l'affaire par "manque de certitudes scientifiques".
Mais la Fédération internationale de natation (FINA) a fait appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) "dans un but de clarification".
Ni la FINA, ni la Fédération australienne n'ont cité le nom de Thorpe mais l'instance internationale n'a pas démenti qu'il était bien le nageur mis en cause.
Durant sa carrière, Thorpe, qui s'est toujours présenté comme un chantre de la lutte contre le dopage, a remporté cinq titres olympiques et onze titres mondiaux.
Samedi, il a assisté à l'avant-dernière journée des Championnats du monde à Melbourne. Le directeur de la Fédération australienne a déclaré que l'ancien nageur avait ressenti cette annonce comme "un coup de massue".