Osaka pense être en mesure de faire la barbe à Pékin pour les JO 2008
Amateurs vendredi, 23 févr. 2001. 13:23 samedi, 14 déc. 2024. 03:35
OSAKA (AFP) - Osaka, candidate à l'organisation des jeux Olympiques 2008, affiche sa confiance dans l'attente de l'arrivée dimanche de la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO), même si le Premier ministre Yoshiro Mori, de plus en plus impopulaire, semble peu préoccupé par cette candidature.
La ville veut tout miser sur ses infrastructures sportives existantes, argument qu'elle espère déterminant aux yeux des 15 membres de la commission, emmenée par le Néerlandais Hein Verbruggen, qui doit arriver dimanche après avoir visité Pékin, autre des cinq villes candidates. Après le Japon, Toronto (Canada), Istanbul (Turquie) et Paris sont au programme de la délégation.
"Paris et Pékin sont plus connues qu'Osaka, mais le CIO sera conscient de nos avantages en termes d'infrastructures et d'équipements sportifs", a déclaré le directeur général du comité de candidature, Masakatsu Higashida, alors que la ville a débloqué vendredi un budget de 630 millions de yens (5,9 millions d'euros). "80% des infrastructures existent déjà. Osaka a prouvé qu'elle était capable d'accueillir des compétitions internationales."
En effet, la ville a organisé les Championnats d'Asie de tennis de table (1998), les Championnats du monde de gymnastique rythmique (1999), et accueille un Grand prix IAAF d'athlétisme chaque année. Les éliminatoires de hockey sur gazon pour les Jeux de Sydney et la Fed Cup de tennis ont eu lieu à Osaka l'an dernier. Enfin, la ville accueillera les Championnats du monde de tennis de table en avril et les Jeux d'Asie de l'est en mai, sur les installations prévues pour les JO.
Une expérience incontestablement à porter au crédit d'Osaka, surtout après les problèmes de préparation qui ont touché Athènes, organisatrice des JO de 2004.
Ile artificielle
La délégation doit consacrer lundi le premier des quatre jours de visite à l'inspection de l'île artificielle de Maishima où, en plus des cérémonies de clôture et d'ouverture dans le stade de 80.000 places, se dérouleraient les compétitions d'athlétisme, de football et de natation. Le village olympique et le centre de presse se trouveraient sur d'autres îles de la baie d'Osaka, à moins de 30 minutes de la plupart des stades, excepté celui de Yokohama, à 350 kilomètres à l'est.
Malgré ces avantages, Osaka semble ne pas compter sur l'appui du Premier ministre Yoshiro Mori, occupé à contenir son opposition.
"Nous lui avons envoyé une invitation, il n'a pas répondu," a déclaré un membre du comité d'organisation, Yoshito Yamamoto.
M. Mori a pris la deuxième place des premiers ministres les plus impopulaires depuis 1946, l'indice de popularité de son gouvernement étant tombé à 9%, selon un sondage publié lundi par le quotidien Asahi Shimbun.
Dernièrement, il avait été critiqué pour avoir poursuivi une partie de golf après avoir été averti que plusieurs marins du bateau école japonais coulé par un sous-marin américain au large d'Hawaï étaient portés disparus.
"Il est sur le point de perdre son siège, a déclaré un membre du comité d'organisation sous couvert de l'anonymat. Même s'il venait, il ne ferait que donner une mauvaise image aux membres du CIO."
La ville veut tout miser sur ses infrastructures sportives existantes, argument qu'elle espère déterminant aux yeux des 15 membres de la commission, emmenée par le Néerlandais Hein Verbruggen, qui doit arriver dimanche après avoir visité Pékin, autre des cinq villes candidates. Après le Japon, Toronto (Canada), Istanbul (Turquie) et Paris sont au programme de la délégation.
"Paris et Pékin sont plus connues qu'Osaka, mais le CIO sera conscient de nos avantages en termes d'infrastructures et d'équipements sportifs", a déclaré le directeur général du comité de candidature, Masakatsu Higashida, alors que la ville a débloqué vendredi un budget de 630 millions de yens (5,9 millions d'euros). "80% des infrastructures existent déjà. Osaka a prouvé qu'elle était capable d'accueillir des compétitions internationales."
En effet, la ville a organisé les Championnats d'Asie de tennis de table (1998), les Championnats du monde de gymnastique rythmique (1999), et accueille un Grand prix IAAF d'athlétisme chaque année. Les éliminatoires de hockey sur gazon pour les Jeux de Sydney et la Fed Cup de tennis ont eu lieu à Osaka l'an dernier. Enfin, la ville accueillera les Championnats du monde de tennis de table en avril et les Jeux d'Asie de l'est en mai, sur les installations prévues pour les JO.
Une expérience incontestablement à porter au crédit d'Osaka, surtout après les problèmes de préparation qui ont touché Athènes, organisatrice des JO de 2004.
Ile artificielle
La délégation doit consacrer lundi le premier des quatre jours de visite à l'inspection de l'île artificielle de Maishima où, en plus des cérémonies de clôture et d'ouverture dans le stade de 80.000 places, se dérouleraient les compétitions d'athlétisme, de football et de natation. Le village olympique et le centre de presse se trouveraient sur d'autres îles de la baie d'Osaka, à moins de 30 minutes de la plupart des stades, excepté celui de Yokohama, à 350 kilomètres à l'est.
Malgré ces avantages, Osaka semble ne pas compter sur l'appui du Premier ministre Yoshiro Mori, occupé à contenir son opposition.
"Nous lui avons envoyé une invitation, il n'a pas répondu," a déclaré un membre du comité d'organisation, Yoshito Yamamoto.
M. Mori a pris la deuxième place des premiers ministres les plus impopulaires depuis 1946, l'indice de popularité de son gouvernement étant tombé à 9%, selon un sondage publié lundi par le quotidien Asahi Shimbun.
Dernièrement, il avait été critiqué pour avoir poursuivi une partie de golf après avoir été averti que plusieurs marins du bateau école japonais coulé par un sous-marin américain au large d'Hawaï étaient portés disparus.
"Il est sur le point de perdre son siège, a déclaré un membre du comité d'organisation sous couvert de l'anonymat. Même s'il venait, il ne ferait que donner une mauvaise image aux membres du CIO."