P. Chan admet son erreur et s'excuse
Amateurs jeudi, 8 déc. 2011. 09:31 jeudi, 12 déc. 2024. 03:55
QUÉBEC - Les Chinois peuvent attendre avant de confectionner des survêtements au nom de Patrick Chan. Le jeune patineur artistique canadien n'envisage aucunement de se prévaloir de la double nationalité qu'il possède afin de coucourir sous les couleurs de son pays d'origine.
Répétant 10 fois plutôt qu'une combien il s'estime choyé et heureux d'être Canadien, Chan a fait son mea culpa en lien avec la commotion qu'il a provoquée, jeudi.
« C'est une erreur. J'ai fait une erreur et je m'excuse », a-t-il déclaré, en français et en anglais, à la horde de journalistes venue l'interroger après sa séance d'entraînement, en marge de la finale du Grand Prix de l'UIP de patinage artistique.
« Je suis heureux d'avoir la liberté de choix et de pratiquer le patinage artistique au Canada, a-t-il repris. C'est un honneur pour moi de représenter le Canada sur la scène internationale, et je reçois un soutien immense de la population. »
Chan a dit accepter la responsabilité des commentaires qu'il a faits au cours d'une entrevue téléphonique avec l'agence Reuters, en juin dernier. Cela, même s'il estime que l'auteur n'a pas rapporté fidèlement ce qu'il a dit.
Dans l'article, il affirme qu'il ne se sent pas apprécié à sa juste valeur au Canada et qu'il est de plus en plus attiré par son héritage chinois.
« Il y a plusieurs années, je me sentais plus Canadien, est-il cité, mais je commence à me sentir davantage Chinois. J'ai le sentiment que je dois être plus fier d'être Chinois et apprécier d'où je viens. (C'est) en raison du soutien que je reçois de la communauté chinoise du Canada. »
« Je souhaiterais représenter la Chine et le Canada en compétition. Ce serait la situation idéale... dans un monde parfait. »
Des explications
Jeudi, Chan a expliqué avoir accordé l'entrevue peu de temps suivant son retour d'un voyage en Chine.
« C'était la deuxième fois seulement que j'y allais. J'y ai passé tout le mois de mai et j'avais pu découvrir la région où mes parents avaient vécue », a-t-il expliqué.
«J 'étais fatigué, et peut-être me suis-je laissé emporter quelque peu par les émotions?, a-t-il continué. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. On dirait que la controverse me colle à la peau. »
Le champion du monde en titre, âgé de 20 ans seulement, a déjà prouvé qu'il peut se mettre les pieds dans les plats. Cela dit, il a avancé qu'on avait mal rapporté le fond de sa pensée.
« On a mal interprété mes propos. C'était une entrevue superficielle et j'aurais dû détailler davantage ce que je voulais dire », a souligné Chan, détendu et souriant face aux feux nourris de la presse, en assurant n'entretenir aucune rancoeur ni regret.
« Je ne suis pas fâché. Ce n'est pas ma personnalité, je suis meilleur que ça. Je ne vais pas laisser un article me mettre en colère. Je n'ai pas l'énergie pour ça. »
Il a simplement trouvé bizarre qu'on publie l'entrevue plusieurs mois plus tard, avant la finale du Grand Prix.
« J'ai été très surpris. Mais ça arrive, c'est comme ça dans les médias, c'est normal. J'avais moi-même complètement oublié cette entrevue. »
Distraction à gérer
Le champion en titre de la finale du Grand Prix a retiré du positif de l'imbroglio, en disant que cette «petite distraction» représentera pour lui un défi additionnel à relever en fin de semaine.
« Des distractions, il y en a à tous les jours, comme quand j'ai des malentendus avec ma copine, ou ma famille. Mais dès que je dépose les patins sur la glace, je mets tout de côté et je me concentre sur ce que je dois accomplir. »
Chan, qui s'est dit ravi par les installations et la qualité de la glace au Pavillon de la jeunesse, a mentionné recevoir tout le soutien de Patinage Canada.
« Patinage Canada est toujours là pour moi. On est toujours positif, même dans les situations difficiles. »
Dès jeudi matin, les dirigeants de l'organisme ont minimisé la tempête médiatique que leur jeune champion a fait déferler.
« Nous sommes derrière Patrick à 100 pour cent, a commenté le président Benoît Lavoie. Il est Canadien et fier de l'être. Nous n'avons aucune préoccupation à ce sujet. Jamais, il n'a été question avec lui qu'il puisse même mettre en doute son allégeance pour le Canada. Ça, je peux vous l'assurer. »
L'aspect positif dans toute cette affaire gonflée à l'hélium, même si ce n'était pas l'objectif visé, c'est que l'événement de Québec a profité d'une forte visibilité, jeudi.
« On vient de se mettre sur la carte, a admis Lavoie, en s'esclaffant. On se demandait si on avait suffisamment fait de promotion, mais là on en a eu en masse », a-t-il conclu.
Répétant 10 fois plutôt qu'une combien il s'estime choyé et heureux d'être Canadien, Chan a fait son mea culpa en lien avec la commotion qu'il a provoquée, jeudi.
« C'est une erreur. J'ai fait une erreur et je m'excuse », a-t-il déclaré, en français et en anglais, à la horde de journalistes venue l'interroger après sa séance d'entraînement, en marge de la finale du Grand Prix de l'UIP de patinage artistique.
« Je suis heureux d'avoir la liberté de choix et de pratiquer le patinage artistique au Canada, a-t-il repris. C'est un honneur pour moi de représenter le Canada sur la scène internationale, et je reçois un soutien immense de la population. »
Chan a dit accepter la responsabilité des commentaires qu'il a faits au cours d'une entrevue téléphonique avec l'agence Reuters, en juin dernier. Cela, même s'il estime que l'auteur n'a pas rapporté fidèlement ce qu'il a dit.
Dans l'article, il affirme qu'il ne se sent pas apprécié à sa juste valeur au Canada et qu'il est de plus en plus attiré par son héritage chinois.
« Il y a plusieurs années, je me sentais plus Canadien, est-il cité, mais je commence à me sentir davantage Chinois. J'ai le sentiment que je dois être plus fier d'être Chinois et apprécier d'où je viens. (C'est) en raison du soutien que je reçois de la communauté chinoise du Canada. »
« Je souhaiterais représenter la Chine et le Canada en compétition. Ce serait la situation idéale... dans un monde parfait. »
Des explications
Jeudi, Chan a expliqué avoir accordé l'entrevue peu de temps suivant son retour d'un voyage en Chine.
« C'était la deuxième fois seulement que j'y allais. J'y ai passé tout le mois de mai et j'avais pu découvrir la région où mes parents avaient vécue », a-t-il expliqué.
«J 'étais fatigué, et peut-être me suis-je laissé emporter quelque peu par les émotions?, a-t-il continué. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive. On dirait que la controverse me colle à la peau. »
Le champion du monde en titre, âgé de 20 ans seulement, a déjà prouvé qu'il peut se mettre les pieds dans les plats. Cela dit, il a avancé qu'on avait mal rapporté le fond de sa pensée.
« On a mal interprété mes propos. C'était une entrevue superficielle et j'aurais dû détailler davantage ce que je voulais dire », a souligné Chan, détendu et souriant face aux feux nourris de la presse, en assurant n'entretenir aucune rancoeur ni regret.
« Je ne suis pas fâché. Ce n'est pas ma personnalité, je suis meilleur que ça. Je ne vais pas laisser un article me mettre en colère. Je n'ai pas l'énergie pour ça. »
Il a simplement trouvé bizarre qu'on publie l'entrevue plusieurs mois plus tard, avant la finale du Grand Prix.
« J'ai été très surpris. Mais ça arrive, c'est comme ça dans les médias, c'est normal. J'avais moi-même complètement oublié cette entrevue. »
Distraction à gérer
Le champion en titre de la finale du Grand Prix a retiré du positif de l'imbroglio, en disant que cette «petite distraction» représentera pour lui un défi additionnel à relever en fin de semaine.
« Des distractions, il y en a à tous les jours, comme quand j'ai des malentendus avec ma copine, ou ma famille. Mais dès que je dépose les patins sur la glace, je mets tout de côté et je me concentre sur ce que je dois accomplir. »
Chan, qui s'est dit ravi par les installations et la qualité de la glace au Pavillon de la jeunesse, a mentionné recevoir tout le soutien de Patinage Canada.
« Patinage Canada est toujours là pour moi. On est toujours positif, même dans les situations difficiles. »
Dès jeudi matin, les dirigeants de l'organisme ont minimisé la tempête médiatique que leur jeune champion a fait déferler.
« Nous sommes derrière Patrick à 100 pour cent, a commenté le président Benoît Lavoie. Il est Canadien et fier de l'être. Nous n'avons aucune préoccupation à ce sujet. Jamais, il n'a été question avec lui qu'il puisse même mettre en doute son allégeance pour le Canada. Ça, je peux vous l'assurer. »
L'aspect positif dans toute cette affaire gonflée à l'hélium, même si ce n'était pas l'objectif visé, c'est que l'événement de Québec a profité d'une forte visibilité, jeudi.
« On vient de se mettre sur la carte, a admis Lavoie, en s'esclaffant. On se demandait si on avait suffisamment fait de promotion, mais là on en a eu en masse », a-t-il conclu.