Six des 10 membres de l'équipe canadienne de patinage de vitesse courte piste en seront à leur première expérience olympique à Vancouver. Même si leurs succès sur la scène internationale ont Ã



Six des 10 membres de l'équipe canadienne de patinage de vitesse courte piste en seront à leur première expérience olympique à Vancouver. Même si leurs succès sur la scène internationale ont été limités jusqu'ici, ils jurent tous qu'ils n'ont pas l'intention de se contenter d'un rôle de figuration.

Valérie Maltais est la plus jeune du groupe à 19 ans. Plus à l'aise sur longue distance _ elle prendra part au 1500 mètres à Vancouver _, elle espère créer un effet surprise.

"Ce que je veux, c'est une place en finale A ou B. La finale A, ce serait super. Mais mon intention, c'est de donner tout ce que j'ai."

Sébastien Cros, l'entraîneur de l'équipe féminine, note pour sa part que sa plus grande qualité, c'est son intelligence tactique.

"Dans le peloton, elle sait se placer au bon endroit au bon moment. Elle parvient à bien profiter des autres dans ses courses."

Sa coéquipière Marianne St-Gelais, qui aura 20 ans le 17 février, jour de la finale du 500 mètres, croit que le podium lui est accessible.

"Une médaille, c'est possible. Je l'ai fait en Coupe du monde justement

à Vancouver en 2008. Est-ce que je vais être capable de le reproduire ici, je ne sais pas? Mais je sais que j'en suis capable. Une chose est sûre, je ne laisserai pas la médaille me filer entre les doigts."

Cros l'a décrite comme explosive au départ.

"Elle a des départs extraordinaires. C'est instinctif. On voit que sa distance, c'est vraiment le 500 mètres."

Jessica Gregg, de Calgary, fait un peu bande à part puisqu'elle est la seule non québécoise au sein de l'équipe olympique. gée de 21 ans, c'est elle aussi une sprinteuse redoutable.

"Au 500 mètres, elle est extrêmement dangereuse", affirme Yves Hamelin, le chef d'équipe à Vancouver.

Guillaume Bastille, originaire de Rivière-du-Loup, disputera une seule épreuve individuelle, le 1500 mètres, et il entend mettre à profit le dur travail investi à l'entraînement ces six derniers mois. Il a surtout essayé d'améliorer sa vitesse dans l'espoir de s'assurer une place en finale aux Jeux.

"Après avoir assuré ma sélection au mois d'août, je me suis concentré sur mes faiblesses, a dit Bastille. Je suis doté d'une bonne endurance, mais il me fallait améliorer l'aspect vitesse. J'ai une vitesse maximale plus réduite que les autres membres de l'équipe canadienne."