Des médailles avec une signification particulière pour Dubois et Hamelin
Patinage de vitesse lundi, 28 févr. 2022. 22:41 samedi, 14 déc. 2024. 19:02Les patineurs de vitesse sur courte piste Steven Dubois et Charles Hamelin savourent pleinement leurs succès des Jeux olympiques de Pékin.
De passage à L'Antichambre à RDS, les deux hommes sont revenus sur leurs récentes performances. Dubois est rentré au pays avec trois médailles au cou, une de chaque couleur, alors que le vétéran Hamelin a savouré son dernier tour de piste olympique à l'âge de 37 ans.
Dubois n'a pas caché qu'il était encore sur un nuage. « C'est encore un peu un rêve. C'est difficile à comprendre. C'est tellement une ampleur supérieure à d'habitude que ça va prendre du temps. Chaque fois que je regarde la course, j'ai les larmes aux yeux et les papillons reviennent. Je pense que ça va toujours rester spécial comme sentiment. »
Hamelin a remporté l'or au relais dans ce qui était sa dernière course sur une scène olympique. Cette sixième médaille avait une saveur toute particulière pour lui qui a su confondre les sceptiques.
« Ça prouve que croire en moi a payé. Je pense qu'il y avait peut-être beaucoup de monde qui ne croyait pas en mes chances et qui doutait de mes chances de pouvoir tenir quatre ans de plus pour me rendre aux Jeux », a-t-il déclaré à Luc Bellemare.
« J'ai prouvé le contraire à ceux qui ne croyaient pas en moi et j'ai réussi à gagner cette médaille au relais. L'ambiance que nous avons développée avec les années d'entraînement est vraiment spéciale. Nous avons bâti quelque chose ensemble. Nous sommes unis et je pense que nous allons le rester pour reste de nos jours. Moi, je les considère comme mes frères. Si je les rencontre dans 15 ans, ce seront les mêmes sentiments pour eux. »
Dubois et le relais canadien étaient déjà montés sur la plus haute marche du podium avant de se rendre à Pékin, mais le jeune patineur admet que triompher aux Jeux olympiques n'avait pas la même saveur.
« On avait déjà gagné des relais en coupe du monde, mais ce n'est pas comparable. On la voulait tellement cette médaille. On voulait démontrer que nous étions les meilleurs au monde. Il restait deux échanges et je voyais l'écart se creuser. Je ne voulais pas y croire et quand j'ai franchi la ligne d'arrivée, c'était vraiment incroyable. »
Le vétéran Hamelin a connu des ennuis au début des compétitions et il s'est dit bien heureux d'avoir pu compter sur l'ancien champion Marc Gagnon dans l'encadrement de l'équipe pour l'aider à effacer le doute qui aurait pu s'installer dans son esprit. « C'est dans ces moments que tu peux te perdre et déraper. Marc s'est juste assuré que je sois dans la bonne zone pour que je sois en mesure de performer au relais après le 1500 mètres qui n'a pas été à ma hauteur. »
Dans trois semaines, les meilleurs patineurs au monde se donnent rendez-vous à l'aréna Maurice-Richard pour une étape de la coupe du monde.