La patineuse de vitesse Valérie Maltais a conclu les Championnats du monde toutes distances en prenant le neuvième rang du 1500 m présenté dimanche, sur l’anneau olympique d’Hamar, en Norvège. Ce résultat n’a pas été suffisant pour participer à la course ultime de l’événement, mais il a permis à la Québécoise de terminer dixième au classement général.

Provisoirement 12e après la première journée d’activités aux mondiaux, Valérie Maltais avait la ferme intention d'améliorer son sort et elle a tout laissé sur la patinoire lors du 1500 m, où elle a enregistré un chrono de 1 min 58,9 s.

« Je suis contente de ma course en général. Ça faisait un petit bout que je n’avais pas fait cette distance et j’avais hâte de patiner. J’ai eu un départ agressif et j’ai pu garder un bon rythme jusqu’à la toute fin. J’ai vraiment tout donné, alors je ne peux qu’être satisfaite de mon effort », a-t-elle commenté en entrevue avec Sportcom au terme de la journée.

Au bout du compte, Maltais a accusé un retard de 3,06 s sur la Japonaise Miho Takagi, première avec un temps de 1 min 55,03 s. Ce résultat n’a pu permettre à l’athlète de Saguenay d’obtenir son billet pour le 5000 m, épreuve réservée aux huit meilleures compétitrices de l’événement.

La performance de Maltais l’a tout de même fait bondir de deux rangs au classement général des Championnats du monde pour terminer en dixième place, un sommet chez les Canadiennes présentes à Hamar.

« Il en manquait encore un peu pour me placer dans le top-8, mais je demeure très contente de ma fin de semaine. C’est le meilleur résultat de ma carrière aux mondiaux toutes distances et c’est vraiment encourageant pour la suite », a souligné celle qui se dit motivée plus que jamais à faire sa place parmi l’élite de son sport.

« Je vois que je suis là avec les meilleures au monde et il me manque juste un petit quelque chose pour les rejoindre. Je sais que je peux encore m’améliorer, particulièrement en vitesse et en endurance. Tout ça est très positif et je sais que je suis capable de faire mieux encore la prochaine fois. »

La Néerlandaise Irene Schouten (158,974) a été sacrée championne du monde à l’issue de la compétition. Elle a été accompagnée sur le podium par Miho Takagi (+3,31) et par Antoinette de Jong (+8,24), également des Pays-Bas.

Vice-championne du monde en 2020, l’Ottavienne Ivanie Blondin s’est classée 11e, tandis que la Manitobaine Lindsey Kent a fini 16e.

Les patineuses prendront maintenant la direction d’Heerenveen, aux Pays-Bas, afin de se préparer pour la finale des Coupes du monde prévue le week-end prochain. Malgré la fatigue qui commence lentement à se faire ressentir, Valérie Maltais se sent d’attaque pour ce dernier événement de la saison internationale.

« Toutes les épreuves vaudront le double des points et je serai prête pour l’occasion, même si je suis un peu plus fatiguée. Je me sens quand même très bien présentement et je suis capable de bien patiner grâce à tout l’entraînement de la dernière année. Ça fait toute la différence et ça prouve que le travail a été payant. Mon but sera d’être constante et d’user de stratégie dans mes courses », a conclu celle qui participera au 1000 m, au 3000 m et au départ groupé à Heerenveen.