Les autorités chinoises ont lancé une grande campagne visant à convaincre les Pékinois à apprendre l'anglais afin d'améliorer les chances de la capitale chinoise de pouvoir accueillir les jeux Olympiques de 2008.

La campagne devrait viser principalement les chauffeurs de taxis, les réceptionnistes dans les hôtels et les employés des agences de voyage, a indiqué le vice maire de Pékin Zhang Mao en anglais au cours d'une conférence de presse.

Outre Pékin, qui essaiera de faire oublier sa candidature malheureuse à l'organisation des JO de l'an 2000, neuf villes sont candidates à celle des JO de 2008: Bangkok, Le Caire, La Havane, Istanbul, Kuala Lumpur, Osaka, Paris, Séville et Toronto. Le nom du vainqueur sera officiellement révélé en juillet 2001 à Moscou.

Selon les autorités municipales, 15% des Pékinois seraient d'ores et déjà capables de s'exprimer en anglais, un chiffre jugé très optimiste par la plupart des étrangers vivant à Pékin.

Il est en effet exceptionnel qu'un chauffeur de taxi comprenne l'anglais à Pékin, tandis que l'anglais parlé par la plupart des jeunes Pékinois ne dépasse guère quelques mots ou expressions simples.

L'objectif, ont précisé les officiels, serait de porter le pourcentage de Pékinois parlant anglais à 30% "en l'espace de quelques années".

L'anglais appris dans les écoles est en général complètement axé sur la lecture et l'écriture, avec des tests de grammaire très pointus pour départager les candidats aux concours d'entrée dans les universités.

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