C’est la crainte de tous les coureurs. La plupart s’entraînent pour éviter de s’y approcher ou, encore pire, de le frapper. Le mur! Ce moment dans l’épreuve où le coureur n’en peut plus.

Personnellement, je l’ai frappé une fois. Au marathon d’Ottawa en mai 2006 Au 33e kilomètre. Il faisait extrêmement chaud, le soleil brûlait l’asphalte. Je m’étais entraîné pendant les mois d’hiver au froid si bien que la première journée chaude du printemps avait eu raison de mes aspirations d’un chrono rapide.

Heureusement, le mur que j’ai frappé cette journée là ressemblait d’avantage à un muret. Après une minute de marche, j’ai pu reprendre ma course et terminer à un rythme beaucoup plus lent. Quatre heures pile. Trente minutes de plus que mon objectif.

Ce marathon d’Ottawa m’a longtemps hanté. Je me suis beaucoup questionné sur ma préparation. J’avais pourtant suivi à la lettre mon plan d’entraînement. Mais pourquoi avais-je frappé le mur

Une récente étude publiée le 21 octobre sur le site internet PLoS Computational Biology fournit un début de réponse. Selon cette étude, réalisée par l’ingénieur biomédical Benjamin Rapoport, les coureurs pourraient éviter de frapper le mur en suivant une simple formule mathématique leur permettant de connaître la vitesse maximale à laquelle ils doivent courir pendant le marathon. En bref, un rythme trop rapide de quelques secondes au kilomètre est la différence entre le succès ou l’échec d’une épreuve. C’est peut-être ce qui m’était arrivé à Ottawa.

Un coureur doit garder un rythme qui lui permet de conserver des glucides, sa source première d’énergie à diffusion rapide pendant la course, jusqu’au fil d’arrivée. Rapoport a calculé le rythme idéal en se basant, entre autres, sur le volume maximum d’énergie (VO2max) que le corps peut gérer. Il constate également qu’un rythme plus élevé pourrait être maintenu si un coureur prend une collation à la mi-course.

J’aimerais bien ici, amis coureurs, vous expliquer cette formule simple pour vous permettre d’en profiter. Le problème, c’est qu’elle n’est pas simple. Mais si ça vous dit de l’essayer, consultez l’article pour y entrer vos différentes données. J’attends vos commentaires pour savoir si vous y êtes parvenus.

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L'importance de l'entraînement

On m’a beaucoup parlé cette semaine d’un article paru dans un quotidien montréalais et qui traitait de la course à pied. Je ne sais pas si c’est parce que l’Halloween approchait, mais le titre en a effrayé plusieurs. Courir un marathon pourrait être mauvais pour votre cœur

Ici je dis un gros ATTENTION. Il était important de lire l’article au complet. On y rapportait les propos d’un cardiologue de Québec, le Dr Éric Larose, qui affirmait que courir un marathon lorsqu’on n’est pas préparé adéquatement pourrait faire plus de mal que de bien à votre cœur.

Et alors! Qui a-t-il de surprenant dans tout cela. Il me semble évident qu’il existe un danger pour tous ceux qui auraient l’intention de courir un marathon sans un bon entraînement. Le même constat s’applique à tous les sports d’endurance.

Ce que le Dr Larose et son équipe ont découvert confirme l’importance de suivre un bon programme d’entraînement avant de se lancer dans une course de 42,2km. Le Dr Larose s’inquiète du fait que certains marathoniens se croient meilleur que ce qu’ils sont en réalité. Sans une formation adéquate, comme celle de Team In Training, courir une aussi longue course pourrait endommager le cœur.

Ne retenez pas le titre de l’article, mais plutôt sa conclusion. Le Dr Larose y précise que si un coureur s’entraîne toute l’année en vue d’un marathon, il sera fin prêt pour la grande course.

Bonne course à tous.