Prêts pas prêts, les Jeux de Saint-Domingue commencent vendredi
Amateurs mercredi, 30 juil. 2003. 17:10 jeudi, 12 déc. 2024. 14:50
TORONTO (PC) - Le dernier grain est tombé dans le sablier. Après avoir surmonté plusieurs mois de retard dans les travaux de construction, situation qui a même failli provoquer l'annulation de l'événement, les Jeux panaméricains s'ouvriront vendredi à Saint-Domingue, en République dominicaine.
Un total record de 5300 athlètes en provenance de 42 pays des Amériques du Nord, du Sud et centrale ainsi que des Caraïbes rivaliseront dans 40 disciplines sportives. Les Jeux devraient attirer 40 000 visiteurs, dit-on.
La peinture sera à peine sèche, les dernières pièces d'équipement sur les sites viendront d'être installées et, peu importe s'ils passent à l'histoire comme les Jeux du miracle ou du désastre, les Jeux de Saint-Domingue ne ressembleront en rien aux Jeux panaméricains précédents.
Le chef de mission du Canada, Gene Sutton, ne pouvait choisir de slogan plus approprié pour l'équipe canadienne "estamos listos", ce qui veut dire en espagnol "nous sommes prêts".
"Parce que honnêtement, nous avons craint que les organisateurs ne le soient pas", a admis Sutton.
"Quant à nous, nous avons pris tous les moyens afin de s'assurer que tout soit en place à l'arrivée des athlètes."
Le Canada envoie là-bas une délégation de 422 athlètes et de 202 membres de soutien, soit la plus petite équipe depuis les Jeux d'Indianapolis en 1987.
L'équipe regorge de talent, surtout dans les disciplines aquatiques, les plongeurs venant de fournir au pays sa meilleure prestation aux championnats du monde.
Au sein du groupe d'athlètes, on retrouve le cavalier ontarien Ian Millar, neuf fois participant des Jeux panaméricains; la nageuse ontarienne Joanne Malar, 15 fois médaillé des Jeux panam; le lutteur de la Colombie-Britannique Daniel Igali, médaillé d'or olympique; et la cycliste d'origine manitobaine Clara Hughes, l'unique athlète canadien ayant remporté une médaille aux Jeux olympiques d'été et d'hiver.
Les Jeux panaméricains sont deuxièmes au chapitre de la participation d'athlètes, derrière évidemment les Jeux olympiques. Saint-Domingue a perdu l'organisation des Jeux de 1999 par un seul vote au détriment de Winnipeg, mais a devancé au scrutin Guadalajara, au Mexique, et Medellin, en Colombie, pour les Jeux de 2003.
Mais les organisteurs ont composé avec de sérieux problèmes dès le premier jour. Les travaux de construction ont été retardés pendant presque trois ans parce que le chaos politique au Venezuela a provoqué l'interruption de la livraison de matériaux.
Jusqu'à tout dernièrement, on laissait même entendre que des épreuves pouvaient être annulées.
La ville a aussi été frappée de nombreuses pannes de courant dernièrement - quelques-unes s'étendant même sur 15 heures - mais les organisateurs ont fait installer des génératrices sur tous les sites. Ils miseront également sur une équipe de sécurité de 7000 personnes.
Sutton a indiqué que l'équipe canadienne est prête à toute éventualité. Le Comité olympique canadien a déboursé 60 000 $ afin de doter les chambres de ses athlètes de systèmes de climatisation, en plus de louer une flotte de camionnettes, d'engager des chauffeurs et du personnel médical.
"Les athlètes n'ont pas ménagé les efforts au cours des dernières années et nous voulons leur fournir le meilleur encadrement possible."
Le Canada tentera de répéter ses faits d'arme de Winnipeg, où il avait mis la main sur un total record de 196 médailles. Les Etats-Unis (296 médailles en 1999) sont les éternels champions de ces Jeux.
Le Canada avait terminé troisième au classement des médailles au cours des trois Jeux précédents - en 1995 en Argentine (177 médailles), en 1991 à la Havane, Cuba (127), et en 1987 à Indianapolis (162).
Le skieur nautique albertain, Jaret Llewellyn, agira comme porte-drapeau au cours des cérémonies d'ouverture. Llewellyn, six fois champion du monde, en est à sa troisième participation aux Jeux panaméricains. Il a remporté quatre médailles, dont trois d'or.
Le plus vieil athlète canadien est le Torontois Fritz Altmann, 68 ans bien sonnés, un tireur au pigeon d'argile. La gymnaste rythmique Gael Mackie de Langley, en Colombie-Britannique, est la cadette, à l'âge de 14 ans.
La plupart des athlètes sont de l'Ontario (141). La Colombie-Britannique (88) et le Québec (87) sont les deux autres provinces les mieux représentées.
Un total record de 5300 athlètes en provenance de 42 pays des Amériques du Nord, du Sud et centrale ainsi que des Caraïbes rivaliseront dans 40 disciplines sportives. Les Jeux devraient attirer 40 000 visiteurs, dit-on.
La peinture sera à peine sèche, les dernières pièces d'équipement sur les sites viendront d'être installées et, peu importe s'ils passent à l'histoire comme les Jeux du miracle ou du désastre, les Jeux de Saint-Domingue ne ressembleront en rien aux Jeux panaméricains précédents.
Le chef de mission du Canada, Gene Sutton, ne pouvait choisir de slogan plus approprié pour l'équipe canadienne "estamos listos", ce qui veut dire en espagnol "nous sommes prêts".
"Parce que honnêtement, nous avons craint que les organisateurs ne le soient pas", a admis Sutton.
"Quant à nous, nous avons pris tous les moyens afin de s'assurer que tout soit en place à l'arrivée des athlètes."
Le Canada envoie là-bas une délégation de 422 athlètes et de 202 membres de soutien, soit la plus petite équipe depuis les Jeux d'Indianapolis en 1987.
L'équipe regorge de talent, surtout dans les disciplines aquatiques, les plongeurs venant de fournir au pays sa meilleure prestation aux championnats du monde.
Au sein du groupe d'athlètes, on retrouve le cavalier ontarien Ian Millar, neuf fois participant des Jeux panaméricains; la nageuse ontarienne Joanne Malar, 15 fois médaillé des Jeux panam; le lutteur de la Colombie-Britannique Daniel Igali, médaillé d'or olympique; et la cycliste d'origine manitobaine Clara Hughes, l'unique athlète canadien ayant remporté une médaille aux Jeux olympiques d'été et d'hiver.
Les Jeux panaméricains sont deuxièmes au chapitre de la participation d'athlètes, derrière évidemment les Jeux olympiques. Saint-Domingue a perdu l'organisation des Jeux de 1999 par un seul vote au détriment de Winnipeg, mais a devancé au scrutin Guadalajara, au Mexique, et Medellin, en Colombie, pour les Jeux de 2003.
Mais les organisteurs ont composé avec de sérieux problèmes dès le premier jour. Les travaux de construction ont été retardés pendant presque trois ans parce que le chaos politique au Venezuela a provoqué l'interruption de la livraison de matériaux.
Jusqu'à tout dernièrement, on laissait même entendre que des épreuves pouvaient être annulées.
La ville a aussi été frappée de nombreuses pannes de courant dernièrement - quelques-unes s'étendant même sur 15 heures - mais les organisateurs ont fait installer des génératrices sur tous les sites. Ils miseront également sur une équipe de sécurité de 7000 personnes.
Sutton a indiqué que l'équipe canadienne est prête à toute éventualité. Le Comité olympique canadien a déboursé 60 000 $ afin de doter les chambres de ses athlètes de systèmes de climatisation, en plus de louer une flotte de camionnettes, d'engager des chauffeurs et du personnel médical.
"Les athlètes n'ont pas ménagé les efforts au cours des dernières années et nous voulons leur fournir le meilleur encadrement possible."
Le Canada tentera de répéter ses faits d'arme de Winnipeg, où il avait mis la main sur un total record de 196 médailles. Les Etats-Unis (296 médailles en 1999) sont les éternels champions de ces Jeux.
Le Canada avait terminé troisième au classement des médailles au cours des trois Jeux précédents - en 1995 en Argentine (177 médailles), en 1991 à la Havane, Cuba (127), et en 1987 à Indianapolis (162).
Le skieur nautique albertain, Jaret Llewellyn, agira comme porte-drapeau au cours des cérémonies d'ouverture. Llewellyn, six fois champion du monde, en est à sa troisième participation aux Jeux panaméricains. Il a remporté quatre médailles, dont trois d'or.
Le plus vieil athlète canadien est le Torontois Fritz Altmann, 68 ans bien sonnés, un tireur au pigeon d'argile. La gymnaste rythmique Gael Mackie de Langley, en Colombie-Britannique, est la cadette, à l'âge de 14 ans.
La plupart des athlètes sont de l'Ontario (141). La Colombie-Britannique (88) et le Québec (87) sont les deux autres provinces les mieux représentées.