La nouvelle piscine du PEPS de l'Université Laval accueillera à compter de jeudi la Coupe du monde de nage synchronisée, à laquelle participeront une quinzaine de pays, notamment la Chine, le Japon, l'Ukraine, et bien sûr, le Canada.

Puisque cette compétition n’est présentée qu’une fois tous les quatre ans, il s'agit donc d'une rare occasion d'évaluer les équipes à deux ans des Jeux olympiques de Rio en 2016.

« Certains pays comme la Russie ne viendront pas car ils ne sont pas prêts. La Chine, le Japon et l'Ukraine, qui sont des puissances, y seront toutefois », note le président du comité organisateur Mario Welsh.

L'équipe canadienne est quant à elle composée de plusieurs nouveaux visages. Même si elle souhaite obtenir de bonnes notes de la part des juges, l'objectif premier sera de progresser et d'engranger un peu plus d'expérience.

« Ça fait deux ans que nous travaillons tous ensemble. Nous sommes une équipe jeune. On s'améliore et nous serons une équipe à regarder. On arrive », fait remarquer la capitaine de l’équipe Mari-Lou Morin.

« Ce sera ma première Coupe du monde. J'ai hâte de nager et de vivre l'expérience avec la foule », signale Jacqueline Simoneau, une autre membre de l’équipe canadienne.

Toujours aussi passionnée par son sport, la présidente d'honneur de la compétition, Sylvie Fréchette, ressent encore des frissons lorsqu'elle observe les jeunes qui nagent dans son sillage.

« Le sport est l'école de la vie. Si j'ai l'étincelle dans les yeux et que je peux la partager avec les jeunes, je serai sur le bord des piscines. »

Même si la Russie et l'Espagne, qui font partie du groupe de tête de la discipline, seront absentes à Québec, tout est en place pour quatre jours de compétition de haut niveau qui donneront un avant-goût de ce l'on pourra voir dans deux ans aux Jeux olympiques.