(Sportcom) - Malgré une saison sans grand rendez-vous international, les quatre Québécoises sélectionnées au sein de l'équipe canadienne de volleyball ne chômeront pas avec des séries de matchs amicaux contre des adversaires coriaces et la Coupe panaméricaine notamment.

Dès vendredi soir, Nadine Alphonse, de Laval, Anne-Marie Lemieux, de Verdun, Annie Lévesque, d'Amqui, Mélissa Raymond, de Sherbrooke, et leurs coéquipières affronteront les Polonaises à Hamilton dans le premier de deux matchs amicaux. L'autre rencontre sera présentée à Mississauga, dimanche. Elles se mesureront ensuite à trois reprises au club professionnel nipon Takefugi Bamboo au Manitoba : le 10 juin à Winnipeg, le 12 à Selkirk et le 13 à Winkler.

« Ce sera une expérience enrichissante, a souligné Lemieux en parlant des parties contre les Japonaises. Elles ont un contrôle de la balle exceptionnel. Il va falloir être constantes si nous voulons nous donner une chance de l'emporter. »

La Montréalaise a été retenue pour la neuvième fois au sein de l'équipe nationale au terme du camp de sélection, tenu du 10 au 14 mai dernier, à Winnipeg. « C'est dire que je ne suis pas encore trop vieille, que j'ai encore ma place, a mentionné la passeuse de 29 ans tout en riant. Les jeunes nous poussent, mais nous pouvons leur donner l'exemple et leur rendre la pareille. »

Lemieux a beaucoup aimé ce qu'elle a vu au centre d'entraînement de Volleyball Canada au niveau de l'apport de plusieurs jeunes joueuses. « Ce fut un coup de pied au derrière, a-t-elle affirmé avec humour. Le fait que ces jeunes-là nous poussent, c'est une bonne chose. Nous nous rendons compte que nous ne serons pas là éternellement. Il faut se présenter et ne pas s'asseoir sur nos lauriers. »

Ce camp de sélection aura aussi été l'occasion pour le nouvel entraîneur-chef Naoki Miyashita de faire connaissance avec ses joueuses. « Nous connaissions beaucoup ses façons de faire », a dit Mélissa Raymond, rappelant le poste d'assistant à l'ancien entraîneur-chef qu'occupait Miyashita depuis 2001. « Je pense que c'est très positif. J'ai vraiment trouvé le camp bien organisé. »

La Sherbrookoise, qui a évolué pour le Stade français de Paris l'hiver dernier, a retrouvé ses compatriotes avec joie. « J'ai beaucoup plus de plaisir à l'entraînement ici que je n'ai pu en avoir à Paris, a-t-elle admis. La différence se situe au niveau de l'effort à l'entraînement. Ici, tout le monde se donne à 100 %. Là-bas, tu as presque l'air d'une extraterrestre quand tu cours pour sauver une balle. »