L'heure de la vengeance aura lieu le 26 février pour le relais 5000 m du Canada face à la Corée alors que les deux pays vont se retrouver pour la finale de cette discipline.

La Corée, les plus g



L'heure de la vengeance aura lieu le 26 février pour le relais 5000 m du Canada face à la Corée alors que les deux pays vont se retrouver pour la finale de cette discipline.

La Corée, les plus grands rivaux des Canadiens, est titulaire de l'or olympique depuis Turin 2006. Le Canada avait alors remporté la médaille d'argent.

"Ce qui était important, c'était de partir en avant dès le départ pour éviter des chutes qui peuvent survenir contre des pays un peu moins compétitifs, a expliqué le vétéran François-Louis Tremblay, qui faisait équipe avec Charles Hamelin, Olivier Jean et Guillaume Bastille.

"Dans les deux derniers tours, comme les troisièmes étaient assez loin, on a levé le pied et assuré notre place en finale. Bien entendu, si nous avions été en finale, on y aurait mis un peu plus d'énergie pour terminer premier. L'équipe est vraiment à point. Nous étions calme avant la course. Ça augure bien pour la finale. Nous allons tout faire pour aller chercher les Coréens en finale."

Le Canada, qui s'est toujours maintenu parmi les puissances mondiales au relais, ambitionne de reconquérir l'or cette année après avoir cédé son titre aux Coréens aux Jeux de Turin en 2006. Les Canadiens avaient été sacrés champions à Nagano en 1998 et à Salt Lake City en 2002.

Cette saison, sur le circuit de la Coupe du monde, les Coréens ont dominé les relais, remportant trois des quatre manches. Mais les Canadiens ont triomphé devant les Etats-Unis et la Corée lors de leur dernier face-à-face, à Marquette, au Michigan, et ils avaient chauffé les Coréens à Montréal, s'inclinant par seulement cinq centièmes de seconde.

En plus du Canada et de la Corée, la finale opposera aussi les États-Unis, la Chine ainsi que la France, qui a été repêchée pour participer à la finale après la disqualification de l'Italie, dont un des patineurs a entraîné Benjamin Mace dans sa chute, empêchant les Bleus de défendre leurs chances à la régulière

"Ce n'est pas la plus belle façon de se qualifier mais l'essentiel, c'est d'être en finale", a déclaré l'un des quatre patineurs, Thibault Fauconnet.

Avec la participation de la Presse Canadienne et de l'AFP.