Rogge passe son message
Amateurs jeudi, 15 nov. 2007. 16:20 dimanche, 15 déc. 2024. 01:06
MADRID, Espagne - Le président du CIO, Jacques Rogge, a incité les gouvernements et les fédérations sportives, jeudi, à agir plus vite afin de se conformer aux règles mondiales en matière de dopage sportif.
En ouverture de la troisième Conférence mondiale sur le dopage sportif, Rogge a déclaré que la lutte contre les substances visant à améliorer la performance se butait à la lenteur des autorités à mettre en pratique le code de l'Agence mondiale antidopage.
"L'AMA jouira de sa pleine crédibilité seulement au moment où les gouvernements et le mouvement olympique s'y conformeront, a dit Rogge. Les partenaires de l'AMA - les gouvernements et le mouvement sportif - doivent en faire beaucoup, et ils doivent le faire rapidement."
Le code de conduite, qui établit des normes et sanctions en matière de dopage pour tous les sports dans tous les pays, a été approuvé par toutes les fédérations des sports olympiques avant les Jeux d'Athènes en 2004, mais plusieurs d'entre elles ne l'ont pas encore mis en pratique.
Rogge a incité les fédérations sportives à s'y conformer totalement d'ici le 1er janvier 2009. Quoique Rogge ne l'ait pas spécifié dans son allocution, le code stipule que tout sport qui ne se conforme pas aux règles peut être expulsé des Jeux olympiques.
Par ailleurs, seulement 70 gouvernements ont ratifié le traité antidopage de l'UNESCO, alors que près de 200 nations avaient promis de le faire lors de la précédente conférence sur le dopage en 2003. Les pays qui ne s'y conforment pas pourraient être empêchés de présenter leur candidature pour accueillir les Jeux.
"Je demande respectueusement à tous les gouvernements de prendre leurs responsabilités en ratifiant le traité de l'UNESCO, et j'espère que les gouvernements accéléreront le processus de ratification", a déclaré Rogge en s'adressant aux 1500 délégués présents à la Conférence.
Le chef du CIO a aussi de nouveau demandé aux autorités espagnoles de publier tous les documents provenant de l'Opération Puerto, qui concerne des dizaines de cyclistes qu'on croit impliqués dans un réseau de dopage sanguin. Un juge espagnol a rejeté la poursuite en affirmant que les lois actuelles du pays en matière de dopage n'étaient pas en vigueur au moment où les perquisitions policières ont été effectuées, en 2006.
"Nous attendons avec beaucoup d'intérêt que le système judiciaire espagnol prenne une décision dans cette cause afin que les fédérations sportives puissent utiliser les renseignements qu'on retrouve dans ces dossiers et prendre les mesures nécessaires pour imposer des sanctions disciplinaires contre les athlètes fautifs", a déclaré Rogge.
"L'impact du dopage va bien au-delà des frontières du mouvement olympique, a ajouté le président du CIO. Tout le monde est affecté. Pour cette raison, nous devons travailler avec plus d'ardeur afin de présenter une voix unifiée en faveur du fair-play. Il est nécessaire que les communautés sportives et politiques collaborent pour que nous puissions changer le cours des choses de façon durable."
A l'ordre du jour de la Conférence, on retrouve notamment la ratification de la plus récente version du code antidopage de l'AMA, ainsi que l'élection d'un successeur à Richard Pound, président sortant de l'AMA.
En ouverture de la troisième Conférence mondiale sur le dopage sportif, Rogge a déclaré que la lutte contre les substances visant à améliorer la performance se butait à la lenteur des autorités à mettre en pratique le code de l'Agence mondiale antidopage.
"L'AMA jouira de sa pleine crédibilité seulement au moment où les gouvernements et le mouvement olympique s'y conformeront, a dit Rogge. Les partenaires de l'AMA - les gouvernements et le mouvement sportif - doivent en faire beaucoup, et ils doivent le faire rapidement."
Le code de conduite, qui établit des normes et sanctions en matière de dopage pour tous les sports dans tous les pays, a été approuvé par toutes les fédérations des sports olympiques avant les Jeux d'Athènes en 2004, mais plusieurs d'entre elles ne l'ont pas encore mis en pratique.
Rogge a incité les fédérations sportives à s'y conformer totalement d'ici le 1er janvier 2009. Quoique Rogge ne l'ait pas spécifié dans son allocution, le code stipule que tout sport qui ne se conforme pas aux règles peut être expulsé des Jeux olympiques.
Par ailleurs, seulement 70 gouvernements ont ratifié le traité antidopage de l'UNESCO, alors que près de 200 nations avaient promis de le faire lors de la précédente conférence sur le dopage en 2003. Les pays qui ne s'y conforment pas pourraient être empêchés de présenter leur candidature pour accueillir les Jeux.
"Je demande respectueusement à tous les gouvernements de prendre leurs responsabilités en ratifiant le traité de l'UNESCO, et j'espère que les gouvernements accéléreront le processus de ratification", a déclaré Rogge en s'adressant aux 1500 délégués présents à la Conférence.
Le chef du CIO a aussi de nouveau demandé aux autorités espagnoles de publier tous les documents provenant de l'Opération Puerto, qui concerne des dizaines de cyclistes qu'on croit impliqués dans un réseau de dopage sanguin. Un juge espagnol a rejeté la poursuite en affirmant que les lois actuelles du pays en matière de dopage n'étaient pas en vigueur au moment où les perquisitions policières ont été effectuées, en 2006.
"Nous attendons avec beaucoup d'intérêt que le système judiciaire espagnol prenne une décision dans cette cause afin que les fédérations sportives puissent utiliser les renseignements qu'on retrouve dans ces dossiers et prendre les mesures nécessaires pour imposer des sanctions disciplinaires contre les athlètes fautifs", a déclaré Rogge.
"L'impact du dopage va bien au-delà des frontières du mouvement olympique, a ajouté le président du CIO. Tout le monde est affecté. Pour cette raison, nous devons travailler avec plus d'ardeur afin de présenter une voix unifiée en faveur du fair-play. Il est nécessaire que les communautés sportives et politiques collaborent pour que nous puissions changer le cours des choses de façon durable."
A l'ordre du jour de la Conférence, on retrouve notamment la ratification de la plus récente version du code antidopage de l'AMA, ainsi que l'élection d'un successeur à Richard Pound, président sortant de l'AMA.