Sans aucune difficulté
Plongeon vendredi, 26 juil. 2013. 09:57 samedi, 14 déc. 2024. 00:33
Montréal – Les plongeuses québécoises Jennifer Abel et Pamela Ware ont obtenu leur billet pour la finale du tremplin de 3 m des Championnats du monde FINA de Barcelone. Vendredi, Abel et Ware ont respectivement terminé troisième et sixième de la demi-finale où 12 des 18 plongeuses étaient retenues pour la finale qui sera disputée samedi.
Les Chinoises Zi He (370,00 points) et Han Wang (362,40 points) ont dominé le classement, alors que Abel a suivi avec un pointage de 344,10. Quant à Ware, elle a récolté 311,45 points.
« J’ai fait des petites erreurs à mes deux premiers plongeons, mais pour le reste, j’ai terminé en beauté avec mes trois derniers plongeons, a expliqué Abel, sixième à cette épreuve l’été dernier aux Jeux olympiques de Londres. « Ce sont des erreurs qui sont minimes. »
Pour sa part, Ware était surtout heureuse de savoir qu’elle participera à sa première finale individuelle à des mondiaux seniors
« Je suis satisfaite jusqu’à mon dernier plongeon, où j’étais un peu trop en avant sur le tremplin. Mes notes ont donc été moins élevées. Ceci étant dit, je suis vraiment contente de me classer pour la finale, car ce sont mes premiers Championnats du monde seniors », a commenté l’athlète d’Otterburn Park qui affirme que l’erreur commise à son dernier plongeon sera facile à corriger.
« Samedi, je veux y aller un plongeon à la fois et on verra par la suite. »
Comme c’est le cas depuis le début de la semaine, l’équipe canadienne peut compter sur la présence de l’ancien champion du monde et nouveau retraité Alexandre Despatie qui assiste aux mondiaux.
« Il est venu nous voir et ça fait une grosse différence! » se réjouit Abel.
Le défi de plonger à l’extérieur
Les meilleurs plongeurs au monde sont de retour sur les tremplins de la piscine du Montjuïc, là où avaient été disputées les épreuves des Jeux olympiques de Barcelone en 1992. Si les images des compétitions sont hautement spectaculaires avec la ville en toile de fond, les athlètes doivent s’adapter à cet environnement extérieur.
Et c’est le cas pour Jennifer Abel. « J’ai un peu plus de difficulté et je dois travailler plus fort que lorsque nous sommes à l’intérieur à cause des repères du ciel et de la piscine. Nous plongeons plus souvent à l’extérieur, alors il me faut maintenant moins de temps avant de m’ajuster. »
Comme le soutient la Lavalloise, l’équipe canadienne multipliera les camps d’entraînement en plein air d’ici 2016, car les compétitions olympiques de Rio se dérouleront à l’extérieur.