Savard complète un week-end parfait
Amateurs dimanche, 3 juil. 2011. 18:37 jeudi, 12 déc. 2024. 15:48
MONTRÉAL - Il ne s'agissait pas des Jeux olympiques et on était loin du décompte de huit médailles d'or. Mais la Québécoise de 18 ans Katerine Savard a réalisé la performance la plus «phelpsienne» de la fin de semaine à l'occasion de la Coupe Canada/Coupe du Québec 2011 de natation.
Tout cela, en présence de Michael Phelps lui-même à la piscine du Centre sportif du Parc olympique.
Pendant que le surdoué américain y allait d'une performance moyenne au 200 m libre, samedi, puis d'une meilleure prestation au 100 m papillon masculin, dimanche, Savard a aligné trois victoires éclatantes en trois jours.
L'athlète de Pont-Rouge a causé une agréable surprise en remportant les épreuves du 50 m et du 200 m en papillon. Vendredi, elle a abaissé son record personnel au 200 m, ce qui lui a permis de devancer Audrey Lacroix, détentrice du record canadien dans cette discipline. Et samedi, elle a établi une nouvelle marque canadienne au 50 m papillon.
Puis, dimanche, elle a atteint son objectif de nager sous les 59 secondes en route vers la victoire au 100 m papillon.
Déjà détentrice du record canadien dans cette dernière épreuve (57,97), Savard a réalisé un temps de 58,68 secondes, dimanche, pour récolter une victoire aisée devant Kendra Chernoff (1:00,63) et Sandrine Mainville (1:00,81).
«C'est la puissance de mon battement de jambes qui m'aide beaucoup», a offert Savard en guise d'explication pour ses succès.
«Le 200 m, je m'y attendais un peu moins parce que ce n'est pas ma meilleure épreuve, a-t-elle ajouté. Mais j'ai baissé mon temps de beaucoup, alors ç'a fait la différence.»
Le triplé de Savard lui a valu la Coupe du Québec, remis à l'athlète le plus performant de la fin de semaine.
Plus important encore, ses performances lui permettront d'aborder les prochains championnats du monde avec optimisme.
«J'ai réalisé de meilleurs temps que je m'attendais de faire cette fin de semaine, a souligné Savard. Ça me met en confiance en vue des championnats du monde, parce que je me crois capable de baisser mes temps encore plus.»
Aux Mondiaux, qui se dérouleront du 24 au 31 juillet à Shanghai, Savard disputera les épreuves du 100 m et 200 m papillon, ainsi que le 4 x 100 quatre nages.
«J'ai vraiment hâte de vivre l'expérience, de voir le niveau de compétition là-bas», a dit celle qui s'est révélée l'an dernier en y allant de performances surprenantes aux championnats pan-pacifiques.
Savard estime que son expérience à cette compétition, puis aux Jeux du Commonwealth qui ont suivi en Inde en octobre 2010, l'aideront à Shanghai.
«J'ai beaucoup appris, a-t-elle noté. J'ai appris à contrôler mes nages, à respecter (sous pression) les nouvelles techniques apprises, et j'espère reproduire la même chose cette année.
«Aux Mondiaux, je vise de réaliser mes meilleurs temps et de m'approcher le plus possible d'une place dans les finales. Surtout au 100 m papillon, ma meilleure épreuve.»
Malade, Lacroix, elle aussi une nageuse de Pont-Rouge, s'est désistée du 100 m papillon de dimanche.
Hayden optimiste lui aussi
Dans les autres épreuves impliquant des membres de l'équipe canadienne, dimanche soir, Brent Hayden a remporté le 50 m libre masculin en 22,59. Scott Dickens s'est imposé au 200 m brasse en 2:15,70 et la Montréalaise Victoria Poon a terminé deuxième du 50 m libre féminin en 25,65, à quatre centièmes de seconde de la gagnante Ann Fittin.
Hayden, qui a dû composer avec un certain élément de fatigue plus tôt cette saison, s'est dit satisfait de sa fin de semaine lui aussi. Outre sa victoire de dimanche, il a terminé deuxième du 100 m libre, vendredi. Il a alors raté la victoire par un centième de seconde.
«Avec ces deux résultats, qui ne sont pas fantastiques mais corrects, je sais que je vais dans la bonne direction et que je devrais être rapide aux championnats du monde», a affirmé Hayden.
«C'est bien de voir Brent nager aussi vite, a commenté Phelps. Il a réalisé un très bon temps au 50 m. De voir des gars comme lui en aussi bonne forme à l'approche des Mondiaux, c'est toujours bon pour tout le monde.»
Plus qu'en 2009
Pierre Lafontaine s'attend à ce que les véritables coups d'éclat canadiens, aux prochains championats du monde, viennent des têtes d'affiche habituelles Hayden, Ryan Cochrane, Brent Hayden, Annamay Pierse et cie. L'entraîneur national de Natation Canada se dit néanmoins heureux de voir une jeune nageuse comme Savard s'affirmer à un moment aussi crucial.
Parce que cela donne au Canada des munitions dans un plus large éventail d'épreuves. Et aussi, parce que plus les jeunes de sa formation seront dynamiques, moins les vétérans seront tentés de se la couler douce.
«On a eu des nageurs dans 13 finales à Rome (aux Mondiaux de 2009), alors c'est l'objectif à dépasser, a affirmé Lafontaine. Il faut qu'on soit meilleurs que ça. Et on est meilleurs que ça, c'est certain.
«Il y a eu quelques changements chez les hommes, alors que Rick Say a pris sa retraite (depuis 2009), a noté Lafontaine. Mais ce qui est plaisant, c'est qu'on fait bien dans un nombre de plus en plus grand d'épreuves. Tu ne peux pas bâtir ton équipe sur un seul champion. Il faut que tu frappes de partout.»
Les Mondiaux seront d'autant plus importants qu'ils serviront de qualifications olympiques pour les relais. Les 12 premiers dans chaque discipline par équipe obtiendront leurs billets pour les Jeux de Londres.
«Les relais féminins seront très compétitifs, a indiqué Lafontaine. Quant au relais des gars, la compétition sera très féroce pour finir parmi les huit premiers et atteindre la finale, mais je pense qu'on est capable.»
Tout cela, en présence de Michael Phelps lui-même à la piscine du Centre sportif du Parc olympique.
Pendant que le surdoué américain y allait d'une performance moyenne au 200 m libre, samedi, puis d'une meilleure prestation au 100 m papillon masculin, dimanche, Savard a aligné trois victoires éclatantes en trois jours.
L'athlète de Pont-Rouge a causé une agréable surprise en remportant les épreuves du 50 m et du 200 m en papillon. Vendredi, elle a abaissé son record personnel au 200 m, ce qui lui a permis de devancer Audrey Lacroix, détentrice du record canadien dans cette discipline. Et samedi, elle a établi une nouvelle marque canadienne au 50 m papillon.
Puis, dimanche, elle a atteint son objectif de nager sous les 59 secondes en route vers la victoire au 100 m papillon.
Déjà détentrice du record canadien dans cette dernière épreuve (57,97), Savard a réalisé un temps de 58,68 secondes, dimanche, pour récolter une victoire aisée devant Kendra Chernoff (1:00,63) et Sandrine Mainville (1:00,81).
«C'est la puissance de mon battement de jambes qui m'aide beaucoup», a offert Savard en guise d'explication pour ses succès.
«Le 200 m, je m'y attendais un peu moins parce que ce n'est pas ma meilleure épreuve, a-t-elle ajouté. Mais j'ai baissé mon temps de beaucoup, alors ç'a fait la différence.»
Le triplé de Savard lui a valu la Coupe du Québec, remis à l'athlète le plus performant de la fin de semaine.
Plus important encore, ses performances lui permettront d'aborder les prochains championnats du monde avec optimisme.
«J'ai réalisé de meilleurs temps que je m'attendais de faire cette fin de semaine, a souligné Savard. Ça me met en confiance en vue des championnats du monde, parce que je me crois capable de baisser mes temps encore plus.»
Aux Mondiaux, qui se dérouleront du 24 au 31 juillet à Shanghai, Savard disputera les épreuves du 100 m et 200 m papillon, ainsi que le 4 x 100 quatre nages.
«J'ai vraiment hâte de vivre l'expérience, de voir le niveau de compétition là-bas», a dit celle qui s'est révélée l'an dernier en y allant de performances surprenantes aux championnats pan-pacifiques.
Savard estime que son expérience à cette compétition, puis aux Jeux du Commonwealth qui ont suivi en Inde en octobre 2010, l'aideront à Shanghai.
«J'ai beaucoup appris, a-t-elle noté. J'ai appris à contrôler mes nages, à respecter (sous pression) les nouvelles techniques apprises, et j'espère reproduire la même chose cette année.
«Aux Mondiaux, je vise de réaliser mes meilleurs temps et de m'approcher le plus possible d'une place dans les finales. Surtout au 100 m papillon, ma meilleure épreuve.»
Malade, Lacroix, elle aussi une nageuse de Pont-Rouge, s'est désistée du 100 m papillon de dimanche.
Hayden optimiste lui aussi
Dans les autres épreuves impliquant des membres de l'équipe canadienne, dimanche soir, Brent Hayden a remporté le 50 m libre masculin en 22,59. Scott Dickens s'est imposé au 200 m brasse en 2:15,70 et la Montréalaise Victoria Poon a terminé deuxième du 50 m libre féminin en 25,65, à quatre centièmes de seconde de la gagnante Ann Fittin.
Hayden, qui a dû composer avec un certain élément de fatigue plus tôt cette saison, s'est dit satisfait de sa fin de semaine lui aussi. Outre sa victoire de dimanche, il a terminé deuxième du 100 m libre, vendredi. Il a alors raté la victoire par un centième de seconde.
«Avec ces deux résultats, qui ne sont pas fantastiques mais corrects, je sais que je vais dans la bonne direction et que je devrais être rapide aux championnats du monde», a affirmé Hayden.
«C'est bien de voir Brent nager aussi vite, a commenté Phelps. Il a réalisé un très bon temps au 50 m. De voir des gars comme lui en aussi bonne forme à l'approche des Mondiaux, c'est toujours bon pour tout le monde.»
Plus qu'en 2009
Pierre Lafontaine s'attend à ce que les véritables coups d'éclat canadiens, aux prochains championats du monde, viennent des têtes d'affiche habituelles Hayden, Ryan Cochrane, Brent Hayden, Annamay Pierse et cie. L'entraîneur national de Natation Canada se dit néanmoins heureux de voir une jeune nageuse comme Savard s'affirmer à un moment aussi crucial.
Parce que cela donne au Canada des munitions dans un plus large éventail d'épreuves. Et aussi, parce que plus les jeunes de sa formation seront dynamiques, moins les vétérans seront tentés de se la couler douce.
«On a eu des nageurs dans 13 finales à Rome (aux Mondiaux de 2009), alors c'est l'objectif à dépasser, a affirmé Lafontaine. Il faut qu'on soit meilleurs que ça. Et on est meilleurs que ça, c'est certain.
«Il y a eu quelques changements chez les hommes, alors que Rick Say a pris sa retraite (depuis 2009), a noté Lafontaine. Mais ce qui est plaisant, c'est qu'on fait bien dans un nombre de plus en plus grand d'épreuves. Tu ne peux pas bâtir ton équipe sur un seul champion. Il faut que tu frappes de partout.»
Les Mondiaux seront d'autant plus importants qu'ils serviront de qualifications olympiques pour les relais. Les 12 premiers dans chaque discipline par équipe obtiendront leurs billets pour les Jeux de Londres.
«Les relais féminins seront très compétitifs, a indiqué Lafontaine. Quant au relais des gars, la compétition sera très féroce pour finir parmi les huit premiers et atteindre la finale, mais je pense qu'on est capable.»