Savard retrouve ses repères
Natation lundi, 29 juil. 2013. 16:09 dimanche, 15 déc. 2024. 12:01
Katerine Savard a pu mettre un mauvais souvenir derrière elle lundi, à Barcelone, en Espagne, lorsqu’elle s’est classée au cinquième rang en finale du 100 m papillon des Championnats du monde de la FINA.
Arrivée aux Jeux olympiques de Londres comme plus bel espoir de la natation québécoise, elle avait quitté la capitale britannique l’âme en peine après une décevante 16e place à son épreuve de prédilection.
Un an plus tard, l’athlète de Pont-Rouge semble avoir retrouvé ses repères. Elle a effectivement amélioré son record canadien de 57,40 s, un temps de référence établi en juin, dès les préliminaires de dimanche, nageant la distance en 57,31 s.
Après s’être qualifiée pour la finale en prenant le sixième échelon des demi-finales (58,00 s), toujours dimanche, Savard a su maintenir la cadence lundi en obtenant un chrono de 57,97 s.
« Je pense que c’est une belle progression en comparaison à l’année passée, je suis satisfaite », a avancé la Québécoise, qui n’était cependant pas parfaitement comblée au terme de ses efforts.
« Je suis un peu déçue de mon temps, mais déjà d’avoir réussi à faire un record canadien en préliminaires dans une compétition internationale, c’est une première pour moi. Je vais le prendre », se consolait celle qui avait terminé neuvième du 100 m papillon aux mondiaux de 2011.
La Suédoise Sarah Sjostrom a remporté la finale en 56,53 s. Elle a devancé l’Australienne Alicia Coutts (56,97) et l’Américaine Dana Vollmer (57,24). Aux Jeux de Londres, Sjostrom avait fini quatrième, tout juste derrière Coutts, tandis que Vollmer s’était imposée.
Noemie Thomas, de Richmond en Colombie-Britannique, a quant à elle terminé septième grâce à un chrono de 58,13 s.
Savard a savouré une sorte de petite victoire en réussissant à gérer les aspects nécessaires à l’obtention d’une bonne performance, mais espère encore plus. « Je me rends compte que sur la gestion du stress, j’ai encore des choses à travailler. »
« En finale, je me mets beaucoup plus de pression. C’est peut-être ce qui explique que je nage mieux dans les préliminaires. C’est quelque chose que je vais apprendre à travailler j’imagine », a avancé la jeune nageuse de 20 ans.
« Hier (dimanche), j’ai fait mon meilleur temps. Je me sentais aussi bien ce soir. J’ai juste fait quelques petites erreurs en raison du stress », a analysé la protégée de l’entraîneur Marc-André Pelletier qui sera également en action au 200 m papillon.
Francis et Russell demi-finalistes
Lundi soir toujours, Charles Francis a pris le 15e rang des demi-finales du 100 m dos.
L’athlète de Cowansville a ramené un chrono de 54,96 s, à 1,15 seconde du huitième et dernier qualifié pour la finale. En matinée, il avait fini 16e des préliminaires en 54,72 s.
« Au niveau du classement, c’est mieux qu’en 2011. C’est donc satisfaisant de ce côté », a précisé Francis en rappelant sa 22e place en préliminaires des mondiaux de 2011.
« Au niveau du chrono, il n’y a rien d’impressionnant. Je m’attendais à faire plus vite. C’est décevant, mais c’est une saison post-olympique et les vacances ont été plus longues qu’à l’habitude », a mis en contexte le Québécois.
« Disons aussi que mes opportunités pour faire des courses de haut niveau n’ont pas été aussi grandes que l’année dernière », a conclu celui qui nagera le 50 m dos et peut-être au relais 4x100 m quatre nages plus tard cette semaine.
Également en demi-finale du 100 m dos, mais chez les femmes, Sinead Russell, de Burlington en Ontario, a terminé neuvième, à 13 centièmes d’un billet pour la finale.
Toujours lors des demi-finales de lundi, la Lituanienne Ruta Meilutyte a amélioré la marque mondiale du 100 m brasse de 10 centièmes, nageant la distance en un temps de 1 min 04,35 s.