Sean McColl : plus qu'un rêve de grimper aux JO
Amateurs mercredi, 21 avr. 2021. 17:32 dimanche, 15 déc. 2024. 14:53Lorsqu’il a commencé à pratiquer l’escalade avec sa famille lorsqu’il était âgé de 10 ans, Sean McColl était loin de se douter qu’il pourrait un jour représenter le Canada aux Jeux olympiques.
C’est donc plus qu’un rêve qui va se réaliser pour l’athlète de 33 ans cet été alors que l’escalade sera l’un des cinq sports qui connaîtront leur baptême aux Jeux olympiques de Tokyo. Lors d’une entrevue au 5 à 7, le principal intéressé a bien hâte que le coup d’envoi soit donné.
« C’est un peu bizarre et tout nouveau. Lorsque j’ai commencé l’escalade, ce n’était pas un sport pour les Jeux olympiques », a souligné McColl.
« Maintenant c’est aux Jeux, je me suis qualifié et dans quelques mois j’y serai. Ça passe si vite, c’est tout nouveau et je suis très fier de représenter le Canada », a-t-il ajouté.
Ne comptez pas sur McColl pour seulement faire acte de présence aux Jeux olympiques. Il croit bien en ses chances de mettre la main sur une médaille pour la première présentation de cette discipline.
Il a d’ailleurs raison d’être confiant alors qu’il a été couronné champion du monde au combiné en quatre occasions et il a déjà décroché 34 médailles sur le circuit de la Coupe du monde. Une médaille olympique serait donc la bienvenue à son palmarès.
« Définitivement je peux viser un podium, mais tout dépend comment je grimpe le jour rendu. Le premier jour ce sont les qualifications. Il y a 20 grimpeurs et si je grimpe assez bien, je peux être dans le top-8 et là on parle des finales. Ensuite, c’est sûr que si je grimpe bien, je peux être dans le top-3 et j’espère le plus haut niveau », a-t-il partagé.
Avant de s’envoler pour Tokyo, McColl poursuit sa préparation en Colombie-Britannique. Celui qui se considère meilleur en ce qui concerne le volet difficulté, ensuite le bloc pour conclure avec la vitesse travaille sur chacun de ses aspects afin d’être prêt lorsque le moment sera venu, même si les conditions en temps de pandémie ont aussi un impact sur son sport.
« L’entraînement c’est dur en ce moment. En Colombie-Britannique, les salles sont ouvertes, mais elles sont limitées. »
« C’est différent et je sais que partout dans le monde, les grimpeurs ont des difficultés. J’espère que lorsque les Jeux olympiques vont arriver, je serai à mon meilleur niveau », a-t-il souhaité.