Les officiels sud-africains d'athlétisme doivent se rencontrer jeudi afin de discuter de l'avenir de leur président, dont certains réclament la démission.

Leonard Chuene a présenté ses excuses, samedi, pour avoir nié qu'il était au courant que des tests pour déterminer le sexe de la sprinteuse Caster Semenya avaient été faits dans son pays.

Des politiciens exigent la destitution de Chuene. Le contrat de quatre ans de ce dernier se termine en 2012.

Chuene avait maintes fois répété que ce n'était qu'à l'extérieur du pays que des tests avaient été faits, concernant la championne du monde du 800 m. Ce week-end il a toutefois reconnu que des tests ont été faits dans un hôpital de Pretoria, le 7 août, à la demande de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF). Il a ajouté qu'il avait menti afin de protéger la vie privée de Semenya, mais a refusé de démissionner.

Semenya a remporté le 800 m en 1:55,45 à Berlin, le 19 août, battant sa plus proche rivale par 2,45 secondes.

L'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) a exigé des tests pour déterminer le sexe après que des doutes eurent été soulevés relativement à la musculature de Semenya et à l'amélioration très marquée de ses performances.

L'organisme a refusé de confirmer ou infirmer ce qu'ont avancé des médias australiens, soit que des résultats de tests montrent que Semenya possède à la fois des organes masculins et féminins. L'IAAF a fait savoir qu'une décision sera rendue en novembre, quant à savoir si l'athlète de 18 ans pourra continuer de participer à des épreuves féminines.