LAUSANNE - Le Comité international olympique (CIO), fidèle à ses règles, s'est abstenu mardi de faire tout commentaire sur l'impact que pourraient avoir les manifestations en Turquie sur la candidature d'Istanbul aux Jeux olympiques de 2020.

Mais à trois mois du choix de la ville hôte, cette vague de manifestations pourrait être soulignée par la commission d'évaluation du CIO qui est en train d'achever son rapport sur les trois candidates, Tokyo, Madrid et Istanbul qu'elle a passées en revue tour à tour au mois de mars.

Le CIO dit qu'il "ne commentera pas sur le contenu du rapport de la commission d'évaluation avant sa publication le 25 juin" et rappelle que c'est à chaque membre du CIO de se forger son propre jugement à partir de ce rapport et de "beaucoup d'autres aspects entourant chaque candidature" en vue du vote sur la ville hôte qui aura lieu le 7 septembre à Buenos Aires.

L'un de ces membres, le Suisse Denis Oswald, qui est surtout l'un des six candidats à la présidence de l'instance olympique, ne voit pas pour l'heure ces manifestations comme "une réelle menace pour la candidature".

"C'est le début de manifestations qui peuvent survenir dans n'importe quel pays démocratique. L'avenir dira comment elles évoluent, mais nous avons connu cela dans plusieurs pays qui ont eu les Jeux olympiques. Je ne pense que cela affectera la candidature", a déclaré le président de la Fédération internationale d'aviron (FISA), interrogé lundi sur le sujet lors d'une conférence de presse à Lausanne.