Évelyne Paré et ses coéquipières de l'équipe canadienne sont invaincues après quatre matchs aux Championnat du monde de softball à Caracas, au Venezuela.

Après des gains de 6-0 face aux Cubaines jeudi et de 5-2 face aux Taiwanaises vendredi, elles ont vaincu les Britanniques 7-0 et les Argentines 12-0 samedi. Elles n'ont eu besoin que de cinq manches pour battre les Britanniques et de quatre pour disposer des Argentines.

« Nous avons beaucoup, beaucoup frappé et nos adversaires pas du tout. Nous nous attendions un peu à un résultat comme ça face aux Britanniques, mais pas à démolir les Argentines », a avoué Paré.

« Nous avions joué contre les Argentines l'an passé. Nous avions gagné facilement, mais pas à ce point. Elles ont peut-être juste connu un mauvais match, a avancé l'athlète de L'Île-Perrot. Nous, nous sommes meilleures que la saison dernière. Nous frappons mieux. Nous avons changé d'entraîneur des frappeuses et je crois que ç'a aidé plusieurs filles. »

L'agressivité des Canadiennes les a aussi bien servies samedi. « Nos adversaires étaient un peu lentes pour aller chercher la balle ou ne portaient pas trop attention à nos coureuses. Nous en profitions pour prendre un but supplémentaire à chaque occasion. Plusieurs de nos coups sûrs étaient des simples, mais notre coureuse réussissait à se rendre au deuxième but. »

Dimanche, les représentantes du pays affronteront les Japonaises, elles aussi invaincues en quatre duels. Leur objectif aux Championnat du monde est de terminer parmi les trois premières nations.

L'épaule tient le coup

La présence de Paré à Caracas est quasiment inespérée, elle qui a subi des micro-déchirures à un tendon de l'épaule droite en janvier. Elle a recommencé à lancer deux semaines seulement avant les sélections de la formation nationale.

« Les derniers mois ont été assez difficiles pour moi. Je suis passée au travers de plusieurs mois stressant de physiothérapie, de réhabilitation, etc. Ma blessure me gêne encore beaucoup, mais j'arrive à jouer. »

« Mon épaule est encore attachée après mon corps », a blagué la Québécoise de 26 ans.