VIENNE - L'Agence nationale antidopage autrichienne (NADA) a déclaré mercredi avoir ouvert une enquête sur la médaillée olympique Stephanie Graf, six ans après qu'elle eut mis fin à sa carrière.

Cette enquête survient après que des allégations eurent révélé que Graf, deuxième du 800 mètres à Sydney, en 2000, se serait rendue au moins une fois dans un laboratoire controversé de Vienne pour un prélèvement qui aurait servi à du dopage sanguin.

Graf a admis un prélèvement sanguin au laboratoire Humanplasma en 2003, mais nie que ce prélèvement lui eut été réinjecté, ce qui est illégal selon les règles antidopage internationales.

Humanplasma a révélé en mars dernier que son laboratoire avait été utilisé par plusieurs entraîneurs pour aider une trentaine d'athlètes à commettre du dopage sanguin entre 2003 et 2006.

Graf, en entrevue avec la chaîne publique ORF, a dit ne pas être inquiétée par cette enquête et qu'elle avait dit la vérité depuis le début. Elle a également suggéré que certaines personnes en Autriche tentaient de salir sa réputation même après toutes ces années.

Plus tôt cette année, le président de la fédération autrichienne d'athlétisme, Helmut Baudis, a demandé au NADA d'enquêter sur Graf.

Graf, âgée de 37 ans, a aussi remporté le 800m des Championnats intérieurs d'Europe de 2000, en plus de remporter trois autres médailles d'argent dans des Championnats du monde avant de mettre un terme à sa carrière peu de temps avant les Jeux d'Athènes, en 2004.