Thorpe: l'auteur des fuites condamné
Amateurs lundi, 2 avr. 2007. 10:04 vendredi, 13 déc. 2024. 00:36
MELBOURNE - Glenn Tasker, directeur général de la Fédération australienne de natation, a demandé lundi la tête du responsable des fuites à l'origine de la révélation d'un contrôle subi par Ian Thorpe en mai 2006 ayant montré des valeurs anormales de testostérone et d'hormone lutéinisante (LH).
"Je pense qu'il incombe à toutes les organisations impliquées (...) de trouver comment cela s'est su", a déclaré le responsable au journal The Australian.
"Je pense que nous devrions demander sa tête. Nous devrions savoir qui c'est et le sanctionner", a ajouté M. Tasker.
S'exprimant sur la chaîne de télévision Nine Network, le patron de la natation australienne a incriminé le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi du cas Thorpe par la Fédération internationale (FINA): "Je crois que quelque chose s'est passé en Europe, il semblerait que l'origine de la fuite se trouve au TAS".
"La FINA est aussi choquée que nous par ce qui s'est passé", a précisé Glenn Tasker selon qui la Fédération internationale "dès que tous ses membres seront de retour en Suisse, c'est-à-dire dans 24 heures, ouvrira une enquête".
L'agence antidopage australienne (ASADA) conduira également une enquête interne pour savoir comment le résultat de ce test a pu être rendu public.
Réputation d'ores et déjà ternie
Dimanche, l'entraîneur en chef des Australiens avait réclamé que l'origine de la fuite soit identifiée afin de sécuriser les autres nageurs sur la confidentialité des résultats tests. "Il faut une enquête, avait-il dit, et des actions pour réaffirmer que les athlètes bénéficient de confidentialité lors des contrôles".
Le même jour, lors d'une conférence de presse, Ian Thorpe lui-même avait promis de rechercher l'origine de la fuite et envisagé une action en justice. "Je ne suis pas sûr (de l'origine de la fuite) mais je le saurai" avait déclaré le quintuple champion olympique, estimant sa réputation d'ores et déjà ternie.
Vendredi, l'Equipe.fr avait révélé que Thorpe avait subi, en mai 2006, en Australie, un contrôle ayant montré des valeurs anormales de testostérone, une hormone stéroïde anabolisante, et d'hormone lutéinisante (LH). L'Agence australienne antidopage (ASADA) avait classé l'affaire par "manque de certitudes scientifiques".
Mais, révélait le site internet du quotidien sportif, la Fédération internationale de natation (FINA) avait fait appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) "dans un but de clarification".
"Je pense qu'il incombe à toutes les organisations impliquées (...) de trouver comment cela s'est su", a déclaré le responsable au journal The Australian.
"Je pense que nous devrions demander sa tête. Nous devrions savoir qui c'est et le sanctionner", a ajouté M. Tasker.
S'exprimant sur la chaîne de télévision Nine Network, le patron de la natation australienne a incriminé le Tribunal arbitral du sport (TAS), saisi du cas Thorpe par la Fédération internationale (FINA): "Je crois que quelque chose s'est passé en Europe, il semblerait que l'origine de la fuite se trouve au TAS".
"La FINA est aussi choquée que nous par ce qui s'est passé", a précisé Glenn Tasker selon qui la Fédération internationale "dès que tous ses membres seront de retour en Suisse, c'est-à-dire dans 24 heures, ouvrira une enquête".
L'agence antidopage australienne (ASADA) conduira également une enquête interne pour savoir comment le résultat de ce test a pu être rendu public.
Réputation d'ores et déjà ternie
Dimanche, l'entraîneur en chef des Australiens avait réclamé que l'origine de la fuite soit identifiée afin de sécuriser les autres nageurs sur la confidentialité des résultats tests. "Il faut une enquête, avait-il dit, et des actions pour réaffirmer que les athlètes bénéficient de confidentialité lors des contrôles".
Le même jour, lors d'une conférence de presse, Ian Thorpe lui-même avait promis de rechercher l'origine de la fuite et envisagé une action en justice. "Je ne suis pas sûr (de l'origine de la fuite) mais je le saurai" avait déclaré le quintuple champion olympique, estimant sa réputation d'ores et déjà ternie.
Vendredi, l'Equipe.fr avait révélé que Thorpe avait subi, en mai 2006, en Australie, un contrôle ayant montré des valeurs anormales de testostérone, une hormone stéroïde anabolisante, et d'hormone lutéinisante (LH). L'Agence australienne antidopage (ASADA) avait classé l'affaire par "manque de certitudes scientifiques".
Mais, révélait le site internet du quotidien sportif, la Fédération internationale de natation (FINA) avait fait appel de cette décision auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) "dans un but de clarification".