Tobin se contente du 13e rang
Amateurs samedi, 28 juin 2008. 14:27 jeudi, 12 déc. 2024. 00:07
MONTRÉAL - Le nageur en eau libre québécois Simon Tobin a dû se contenter du 13e rang, samedi, à la Coupe du monde de 10 km de Setubal, au Portugal.
L'athlète de Québec a fini à environ huit minutes et demie du gagnant, l'Italien Valerio Cleri, qui a surpris la plupart de ses adversaires en y allant à fond très tôt dans la course.
La stratégie de l'Italien a été efficace puisqu'il a devancé son plus proche rival, l'Allemand Thomas Lurz, ancien champion du monde, de 1 minute et 24 secondes.
Le Russe Yury Kudinov a complété le podium, accusant 2 minutes et 26 secondes de retard sur Cleri.
« C'est un peu décevant comme résultat. Je m'attendais à être avec les meneurs plus longtemps, a avoué Tobin à Sportcom. L'Italien a décidé d'y aller avec une nouvelle stratégie, qui était de partir en fou. »
« Normalement, en eau libre, on nage pendant 7,5 kilomètres relax et après ça on sprinte, a-t-il expliqué. Là, je pense que Cleri, qui se prépare pour les Olympiques, a voulu voir ce que ça donnerait s'il partait plus vite. Il a donc décollé après seulement un tour, soit 2,5 kilomètres. »
« Je me suis accroché pendant peut-être 1,5 kilomètre. Après ça, c'était trop vite pour moi, j'ai décroché. La majorité des nageurs ont ensuite décroché 500 à 800 mètres plus loin. Malheureusement, en ayant été le premier du peloton à décrocher, ça m'a relégué loin derrière. »
Le membre du Rouge & Or de l'Université Laval était cependant satisfait se sa course à un point de vue : il s'agissait d'une excellente préparation pour la Traversée internationale du lac Saint-Jean.
« La course était dans l'Atlantique. Les conditions étaient très difficiles. Il faisait froid, il y avait beaucoup de courant. Le plus long droit était d'ailleurs à contre-courant, a résumé Tobin. C'est la principale raison pourquoi je suis venu : je voulais des conditions que je retrouverais au lac Saint-Jean. »
« De ce côté-là, je suis très satisfait de mon voyage. Je me sentais quand même bien dans l'eau. L'objectif du voyage est atteint », a conclu le nageur de 23 ans.
L'athlète de Québec a fini à environ huit minutes et demie du gagnant, l'Italien Valerio Cleri, qui a surpris la plupart de ses adversaires en y allant à fond très tôt dans la course.
La stratégie de l'Italien a été efficace puisqu'il a devancé son plus proche rival, l'Allemand Thomas Lurz, ancien champion du monde, de 1 minute et 24 secondes.
Le Russe Yury Kudinov a complété le podium, accusant 2 minutes et 26 secondes de retard sur Cleri.
« C'est un peu décevant comme résultat. Je m'attendais à être avec les meneurs plus longtemps, a avoué Tobin à Sportcom. L'Italien a décidé d'y aller avec une nouvelle stratégie, qui était de partir en fou. »
« Normalement, en eau libre, on nage pendant 7,5 kilomètres relax et après ça on sprinte, a-t-il expliqué. Là, je pense que Cleri, qui se prépare pour les Olympiques, a voulu voir ce que ça donnerait s'il partait plus vite. Il a donc décollé après seulement un tour, soit 2,5 kilomètres. »
« Je me suis accroché pendant peut-être 1,5 kilomètre. Après ça, c'était trop vite pour moi, j'ai décroché. La majorité des nageurs ont ensuite décroché 500 à 800 mètres plus loin. Malheureusement, en ayant été le premier du peloton à décrocher, ça m'a relégué loin derrière. »
Le membre du Rouge & Or de l'Université Laval était cependant satisfait se sa course à un point de vue : il s'agissait d'une excellente préparation pour la Traversée internationale du lac Saint-Jean.
« La course était dans l'Atlantique. Les conditions étaient très difficiles. Il faisait froid, il y avait beaucoup de courant. Le plus long droit était d'ailleurs à contre-courant, a résumé Tobin. C'est la principale raison pourquoi je suis venu : je voulais des conditions que je retrouverais au lac Saint-Jean. »
« De ce côté-là, je suis très satisfait de mon voyage. Je me sentais quand même bien dans l'eau. L'objectif du voyage est atteint », a conclu le nageur de 23 ans.