Tout est possible pour Vandor
Amateurs mercredi, 16 août 2006. 13:41 dimanche, 15 déc. 2024. 04:42
(Sportcom) - Médaillé d'argent en skiff poids léger à la Coupe du monde d'aviron de Lucerne le mois dernier, Doug Vandor, de Dewittville (Montérégie), a certainement démontré qu'il est un des meilleurs rameurs poids légers au monde. Mais malgré cette belle prestation, c'est en deux de couple que l'athlète de 31 ans participera aux Championnats du monde qui s'amorceront dimanche, à Eton, en Grande-Bretagne.
Cette décision prise par la fédération nationale peut sembler surprenante à première vue, mais selon le principal intéressé, elle est logique, surtout si l'on tient compte que le deux de couple poids léger est un bateau qui est en compétition aux Jeux olympiques, contrairement au skiff, qui n'est présenté que chez les poids lourds.
« Le deux de couple canadien n'a pas connu un bon résultat à Lucerne et je pense qu'il y avait un conflit entre Matthew (Jensen) et Liam (Parsons), alors les entraîneurs ont envoyé Liam dans le quatre de pointe et m'ont jumelé à Matthew dans le deux de couple », a indiqué Vandor en entrevue plus tôt cette semaine, alors qu'il participait au camp d'entraînement de l'équipe nationale en banlieue de Milan. « À notre première sortie sur l'eau, cela s'est bien déroulé, alors ils (les entraîneurs) ont conservé cette combinaison. De plus, l'arrivée de Liam dans le quatre renforce l'équipage. »
« Quand nous avons fait le contre-la-montre à l'entraînement, Matt et moi ramions ensemble depuis seulement deux semaines et demie et nous avons obtenu le meilleur résultat (en pourcentage) de tous les bateaux de l'équipe nationale, a-t-il souligné. Ça ne veut pas dire que nous aurons le meilleur résultat canadien aux championnats du monde, mais c'est un bon point de repère. Notre entraîneur Bent Jensen (Ndlr : aucun lien de parenté avec Matthew) est content de la manière dont nous avons progressé et il croit que nous avons de bonnes chances de réaliser une grosse performance. »
Vandor aurait-il plutôt préféré avoir la chance de décrocher un titre mondial en skiff, compte tenu de son excellent résultat obtenu plus tôt cette saison?
« Oui, j'aurais aimé avoir ma chance, mais je pense que mes chances d'avoir une médaille en deux de couple sont encore meilleures », précise celui qui croit que les embarcations du Danemark, de l'Italie, de la Pologne et de la Hongrie seront à surveiller.
Retour à la compétition pour Andréanne Morin
Les mondiaux de 2006 marquent un retour à la compétition pour la Montréalaise Andréanne Morin, qui avait pris une pause après les Jeux olympiques d'Athènes, afin de se concentrer sur ses études universitaires en économie politique. Fraîchement diplômée de l'Université Princeton, soit seulement deux jours avant le début des essais nationaux, Morin est de retour dans le huit poids lourd dont l'équipage est passablement différent de celui des derniers Jeux olympiques.
Comme elle l'indique, le retour à la compétition de la seule Québécoise présente à ces mondiaux s'explique surtout par l'arrivée d'un nouvel entraîneur au sein de l'équipe féminine.
« C'est un nouveau programme pour l'équipe féminine. C'est très rafraîchissant et encourageant. Je suis revenue parce que nous avons un nouvel entraîneur (le Danois Carsten Hassing) et parce que Lesley Thompson-Willie est de retour comme barreuse. Elle a fait partie de l'équipe nationale entre 1980 et 2000 et son retour à la compétition veut dire beaucoup pour moi. Elle a un bagage d'expérience qui est unique et elle sait très bien le transmettre à toute l'équipe », avance la rameuse de 25 ans, qui a participé à des stages étudiants en Europe, dont un de quatre mois au Comité international olympique à Lausanne.
La moyenne d'âge du huit canadien étant désormais d'environ 24 ans, la présence de la barreuse âgée de 47 ans a un impact positif indéniable selon Morin.
« Elle ne rate rien et on ne peut pas remettre en doute ses décisions, car elles sont toujours justes. Lesley sait très bien lire l'état d'esprit de l'équipe. Si ça va bien aux championnats du monde, c'est sûr que je reste jusqu'en 2008, et je suis très optimiste. L'équipe est jeune et c'est le bateau qui est le plus prêt à se défoncer parmi tous ceux que j'ai connus. C'est comme si les jeunes ne savaient pas encore à quel point c'est difficile, sauf que course après course, elles se surprennent et haussent toujours la barre d'un cran pour la prochaine fois. »
Vandor et Morin seront en action à compter de lundi.
Cette décision prise par la fédération nationale peut sembler surprenante à première vue, mais selon le principal intéressé, elle est logique, surtout si l'on tient compte que le deux de couple poids léger est un bateau qui est en compétition aux Jeux olympiques, contrairement au skiff, qui n'est présenté que chez les poids lourds.
« Le deux de couple canadien n'a pas connu un bon résultat à Lucerne et je pense qu'il y avait un conflit entre Matthew (Jensen) et Liam (Parsons), alors les entraîneurs ont envoyé Liam dans le quatre de pointe et m'ont jumelé à Matthew dans le deux de couple », a indiqué Vandor en entrevue plus tôt cette semaine, alors qu'il participait au camp d'entraînement de l'équipe nationale en banlieue de Milan. « À notre première sortie sur l'eau, cela s'est bien déroulé, alors ils (les entraîneurs) ont conservé cette combinaison. De plus, l'arrivée de Liam dans le quatre renforce l'équipage. »
« Quand nous avons fait le contre-la-montre à l'entraînement, Matt et moi ramions ensemble depuis seulement deux semaines et demie et nous avons obtenu le meilleur résultat (en pourcentage) de tous les bateaux de l'équipe nationale, a-t-il souligné. Ça ne veut pas dire que nous aurons le meilleur résultat canadien aux championnats du monde, mais c'est un bon point de repère. Notre entraîneur Bent Jensen (Ndlr : aucun lien de parenté avec Matthew) est content de la manière dont nous avons progressé et il croit que nous avons de bonnes chances de réaliser une grosse performance. »
Vandor aurait-il plutôt préféré avoir la chance de décrocher un titre mondial en skiff, compte tenu de son excellent résultat obtenu plus tôt cette saison?
« Oui, j'aurais aimé avoir ma chance, mais je pense que mes chances d'avoir une médaille en deux de couple sont encore meilleures », précise celui qui croit que les embarcations du Danemark, de l'Italie, de la Pologne et de la Hongrie seront à surveiller.
Retour à la compétition pour Andréanne Morin
Les mondiaux de 2006 marquent un retour à la compétition pour la Montréalaise Andréanne Morin, qui avait pris une pause après les Jeux olympiques d'Athènes, afin de se concentrer sur ses études universitaires en économie politique. Fraîchement diplômée de l'Université Princeton, soit seulement deux jours avant le début des essais nationaux, Morin est de retour dans le huit poids lourd dont l'équipage est passablement différent de celui des derniers Jeux olympiques.
Comme elle l'indique, le retour à la compétition de la seule Québécoise présente à ces mondiaux s'explique surtout par l'arrivée d'un nouvel entraîneur au sein de l'équipe féminine.
« C'est un nouveau programme pour l'équipe féminine. C'est très rafraîchissant et encourageant. Je suis revenue parce que nous avons un nouvel entraîneur (le Danois Carsten Hassing) et parce que Lesley Thompson-Willie est de retour comme barreuse. Elle a fait partie de l'équipe nationale entre 1980 et 2000 et son retour à la compétition veut dire beaucoup pour moi. Elle a un bagage d'expérience qui est unique et elle sait très bien le transmettre à toute l'équipe », avance la rameuse de 25 ans, qui a participé à des stages étudiants en Europe, dont un de quatre mois au Comité international olympique à Lausanne.
La moyenne d'âge du huit canadien étant désormais d'environ 24 ans, la présence de la barreuse âgée de 47 ans a un impact positif indéniable selon Morin.
« Elle ne rate rien et on ne peut pas remettre en doute ses décisions, car elles sont toujours justes. Lesley sait très bien lire l'état d'esprit de l'équipe. Si ça va bien aux championnats du monde, c'est sûr que je reste jusqu'en 2008, et je suis très optimiste. L'équipe est jeune et c'est le bateau qui est le plus prêt à se défoncer parmi tous ceux que j'ai connus. C'est comme si les jeunes ne savaient pas encore à quel point c'est difficile, sauf que course après course, elles se surprennent et haussent toujours la barre d'un cran pour la prochaine fois. »
Vandor et Morin seront en action à compter de lundi.