Tremblay cogne à la grande porte
Amateurs jeudi, 3 avr. 2008. 20:26 dimanche, 15 déc. 2024. 01:58
MONTRÉAL - À quatre mois du grand rendez-vous de Pékin, Kathy Tremblay tentera de devenir la troisième triathlonienne québécoise à participer aux Jeux olympiques après Isabelle Turcotte-Baird et Samantha McGlone.
L'athlète originaire de Gatineau sera au départ de la Coupe du monde de New Plymouth, dimanche, en Nouvelle-Zélande afin d'atteindre son objectif. Pour y arriver, Tremblay devra se classer deux fois dans les huit premières en Coupe du monde avant les mondiaux qui seront présentés à Vancouver le 8 juin, en plus de finir dans les huit premières à ces Championnats du monde.
Si elle rate son coup, Tremblay pourra toujours espérer être retenue par le comité de sélection de Triathlon Canada. L'équipe olympique canadienne comptera six représentants à Pékin, soit trois hommes et trois femmes. Simon Whitfield et Lauren Groves sont les seuls qui ont été sélectionnés jusqu'à maintenant.
« Tout le monde ne pourra pas réussir les critères, alors il est sûr que le comité devra faire un choix discrétionnaire. Sauf que je n'ai pas l'intention que ce soit mon cas, car j'ai bien l'intention de me qualifier par la porte d'en avant! Et je suis convaincue que je peux y arriver », a-t-elle commenté en entrevue, alors qu'elle terminait un camp d'entraînement en Arizona.
« Je sens que je suis plus solide à l'entraînement que je ne l'étais avant. Maintenant, mon plus gros défi est de me reposer. Mon travail est fait. C'est comme à l'école où ce n'est plus le temps d'étudier la veille de l'examen. Si je peux sortir de l'eau dans les premières, je vais faire des malheurs! »
Entraînements spécifiques à la piscine...
Se son propre aveu, Kathy Tremblay n'a pas offert les performances qu'elle voulait la saison dernière. La natation a été son talon d'Achille et la championne canadienne en titre a tout mis en œuvre pour corriger la situation durant la saison hivernale en nageant au sein d'un club de natation.
« J'étais souvent dans le coup au premier tour, mais au deuxième (et dernier), j'avais de la difficulté à soutenir une nouvelle intensité », d'indiquer l'athlète de 25 ans.
Tremblay et son entraîneur de natation ont donc simulé des conditions de course à l'entraînement, notamment en forçant les changements de rythme.
« En compétition, à chaque fois qu'on s'approche d'une bouée (ndlr : où il y a un virage), le rythme s'accélère. J'ai donc fait des entraînements où je devais y aller à fond à certains moments pour ensuite reprendre un rythme plus confortable et essayer de récupérer. »
et sur le vélo
La triathlonienne a également profité de la saison morte pour améliorer son coup de pédale, notamment en participant à des séances intensives de vélo stationnaire dirigées par l'Olympienne et ex-cycliste Manon Jutras.
« J'ai fait des entraînements où je devais repousser mes limites et c'est ce dont j'avais besoin. Il faut avoir ressenti cette douleur avant la course. Je n'avais jamais fait ça et j'ai gagné en forme en travaillant avec des professionnels. »
Parmi ces professionnels, la Montréalaise fait référence à la gardienne du but de l'équipe nationale féminine de hockey, Kim Saint-Pierre, qui s'entraîne au même endroit qu'elle.
« C'est vraiment le fun! Je m'entraîne avec une championne et une fonceuse. Et d'être entourée de gagnants, ça me donne le goût de gagner moi aussi! » de conclure Tremblay, qui, si elle atteint son objectif, pourra elle aussi entrer dans le club sélect des Olympiens.
L'athlète originaire de Gatineau sera au départ de la Coupe du monde de New Plymouth, dimanche, en Nouvelle-Zélande afin d'atteindre son objectif. Pour y arriver, Tremblay devra se classer deux fois dans les huit premières en Coupe du monde avant les mondiaux qui seront présentés à Vancouver le 8 juin, en plus de finir dans les huit premières à ces Championnats du monde.
Si elle rate son coup, Tremblay pourra toujours espérer être retenue par le comité de sélection de Triathlon Canada. L'équipe olympique canadienne comptera six représentants à Pékin, soit trois hommes et trois femmes. Simon Whitfield et Lauren Groves sont les seuls qui ont été sélectionnés jusqu'à maintenant.
« Tout le monde ne pourra pas réussir les critères, alors il est sûr que le comité devra faire un choix discrétionnaire. Sauf que je n'ai pas l'intention que ce soit mon cas, car j'ai bien l'intention de me qualifier par la porte d'en avant! Et je suis convaincue que je peux y arriver », a-t-elle commenté en entrevue, alors qu'elle terminait un camp d'entraînement en Arizona.
« Je sens que je suis plus solide à l'entraînement que je ne l'étais avant. Maintenant, mon plus gros défi est de me reposer. Mon travail est fait. C'est comme à l'école où ce n'est plus le temps d'étudier la veille de l'examen. Si je peux sortir de l'eau dans les premières, je vais faire des malheurs! »
Entraînements spécifiques à la piscine...
Se son propre aveu, Kathy Tremblay n'a pas offert les performances qu'elle voulait la saison dernière. La natation a été son talon d'Achille et la championne canadienne en titre a tout mis en œuvre pour corriger la situation durant la saison hivernale en nageant au sein d'un club de natation.
« J'étais souvent dans le coup au premier tour, mais au deuxième (et dernier), j'avais de la difficulté à soutenir une nouvelle intensité », d'indiquer l'athlète de 25 ans.
Tremblay et son entraîneur de natation ont donc simulé des conditions de course à l'entraînement, notamment en forçant les changements de rythme.
« En compétition, à chaque fois qu'on s'approche d'une bouée (ndlr : où il y a un virage), le rythme s'accélère. J'ai donc fait des entraînements où je devais y aller à fond à certains moments pour ensuite reprendre un rythme plus confortable et essayer de récupérer. »
et sur le vélo
La triathlonienne a également profité de la saison morte pour améliorer son coup de pédale, notamment en participant à des séances intensives de vélo stationnaire dirigées par l'Olympienne et ex-cycliste Manon Jutras.
« J'ai fait des entraînements où je devais repousser mes limites et c'est ce dont j'avais besoin. Il faut avoir ressenti cette douleur avant la course. Je n'avais jamais fait ça et j'ai gagné en forme en travaillant avec des professionnels. »
Parmi ces professionnels, la Montréalaise fait référence à la gardienne du but de l'équipe nationale féminine de hockey, Kim Saint-Pierre, qui s'entraîne au même endroit qu'elle.
« C'est vraiment le fun! Je m'entraîne avec une championne et une fonceuse. Et d'être entourée de gagnants, ça me donne le goût de gagner moi aussi! » de conclure Tremblay, qui, si elle atteint son objectif, pourra elle aussi entrer dans le club sélect des Olympiens.