U. Bolt a-t-il des chances de perdre?
Amateurs vendredi, 26 août 2011. 10:33 dimanche, 15 déc. 2024. 09:53
DAEGU - Recevable avant le forfait sur blessure, jeudi, de son compatriote Asafa Powell, la question sur la possibilité d'une défaite de l'icône jamaïquaine Usain Bolt sur 100 mètres aux Mondiaux d'athlétisme, qui débutent samedi à Daegu, relève désormais de l'incongru.
L'Américain Tyson Gay, dauphin du roi du sprint en 2009 à Berlin, avait déjà renoncé début juillet, opéré à une hanche.
Powell, en 2009, et Gay, en 2010, ont été les seuls, chaque fois à Stockholm, à avoir défait le triple champion olympique et du monde depuis son avènement sur le trône en 2008.
Gay, qui entend être plus un rival qu'un vassal, a d'ailleurs pronostiqué une nouveau doublé pour le Caribéen, proposé à égalité par les bookmakers.
D'ailleurs, même s'il se ressent encore du dos, handicap qui l'avait contraint à écourter sa saison l'an dernier, "L'Eclair" paraît sur de son fait. "C'est la saison de mon retour et je travaille dur pour retrouver le niveau. Je suis concentré, prêt", a-t-il expliqué avant d'entrer en scène lors des séries, samedi soir.
La perception de Bolt est faussée, selon son proche entourage, par la dichotomie entre "le personnage apparent", celui du surdoué qui n'aurait qu'à paraître pour vaincre, et "le gros travailleur" qui s'échine aux entraînements.
Avec son coach Glenn Mills, Bolt a évidemment programmé le sommet de l'année pour améliorer sensiblement son chrono de 9 sec 88, établi fin juillet à Monaco. Des +survivants+ du 100 m en 2011, Bolt est actuellement le 2e performer de l'année derrière le Trinadéen Richard Thompson (9.85), ex-aequo avec son compatriote Michael Frater, repêché après le retrait de Powell.
"Je ne suis pas à 100% et je n'améliorerai certainement pas mes records du monde à Daegu", a assuré le meilleur sprinter de la planète. Mais, entre les 9 sec 58 de sa cavalcade berlinoise, et 9 sec 88, il y a une marge de confort pour le crack de la vitesse.
Un chrono de 9 sec 70 en finale dimanche, dans les cordes d'un Bolt même à 90% de ses capacités, paraît inaccessible aux autres prétendants au podium.
Même à deux jeunes et belles promesses comme Yohan Blake, autre Jamaïquain et compagnon d'entraînement de l'archi-favori, et Christophe Lemaitre, fleuron de l'école française.
Sur 200 m, dont la finale est programmée le 3 septembre, la plage est encore plus ample. L'Américain Walter Dix, également candidat à une médaille sur la ligne droite, pourrait menacer Bolt si ce dernier était incapable d'avaler le demi-tour de piste en moins de 19 sec 75.
A Berlin, l'archi-favori de Daegu avait couru en 19 sec 19. Et, contrairement au 100 m, il est invaincu sur la distance depuis les Mondiaux 2007 à Osaka, où il avait dû s'incliner face à Gay.
L'Américain Tyson Gay, dauphin du roi du sprint en 2009 à Berlin, avait déjà renoncé début juillet, opéré à une hanche.
Powell, en 2009, et Gay, en 2010, ont été les seuls, chaque fois à Stockholm, à avoir défait le triple champion olympique et du monde depuis son avènement sur le trône en 2008.
Gay, qui entend être plus un rival qu'un vassal, a d'ailleurs pronostiqué une nouveau doublé pour le Caribéen, proposé à égalité par les bookmakers.
D'ailleurs, même s'il se ressent encore du dos, handicap qui l'avait contraint à écourter sa saison l'an dernier, "L'Eclair" paraît sur de son fait. "C'est la saison de mon retour et je travaille dur pour retrouver le niveau. Je suis concentré, prêt", a-t-il expliqué avant d'entrer en scène lors des séries, samedi soir.
La perception de Bolt est faussée, selon son proche entourage, par la dichotomie entre "le personnage apparent", celui du surdoué qui n'aurait qu'à paraître pour vaincre, et "le gros travailleur" qui s'échine aux entraînements.
Avec son coach Glenn Mills, Bolt a évidemment programmé le sommet de l'année pour améliorer sensiblement son chrono de 9 sec 88, établi fin juillet à Monaco. Des +survivants+ du 100 m en 2011, Bolt est actuellement le 2e performer de l'année derrière le Trinadéen Richard Thompson (9.85), ex-aequo avec son compatriote Michael Frater, repêché après le retrait de Powell.
"Je ne suis pas à 100% et je n'améliorerai certainement pas mes records du monde à Daegu", a assuré le meilleur sprinter de la planète. Mais, entre les 9 sec 58 de sa cavalcade berlinoise, et 9 sec 88, il y a une marge de confort pour le crack de la vitesse.
Un chrono de 9 sec 70 en finale dimanche, dans les cordes d'un Bolt même à 90% de ses capacités, paraît inaccessible aux autres prétendants au podium.
Même à deux jeunes et belles promesses comme Yohan Blake, autre Jamaïquain et compagnon d'entraînement de l'archi-favori, et Christophe Lemaitre, fleuron de l'école française.
Sur 200 m, dont la finale est programmée le 3 septembre, la plage est encore plus ample. L'Américain Walter Dix, également candidat à une médaille sur la ligne droite, pourrait menacer Bolt si ce dernier était incapable d'avaler le demi-tour de piste en moins de 19 sec 75.
A Berlin, l'archi-favori de Daegu avait couru en 19 sec 19. Et, contrairement au 100 m, il est invaincu sur la distance depuis les Mondiaux 2007 à Osaka, où il avait dû s'incliner face à Gay.