Un dernier rendez-vous en cross-country pour Mondor
Amateurs jeudi, 27 mars 2003. 12:24 jeudi, 12 déc. 2024. 12:47
Montréal (Sportcom) Après sa domination automnale sur la côte Ouest et sa victoire surprise au cross-country international de Fukuoka au début du mois, Émilie Mondor s'attaque à un nouveau défi : les championnats du monde de cross-country. Dimanche, la Mascouchoise prendra part à l'épreuve de 4 kilomètres qui sera présentée à Lausanne.
Officielles depuis 1998, les distances réduites ont été instaurées pour donner un nouveau souffle au cross-country. À l'instar de d'autres sports d'endurance, le ski de fond par exemple, où des sprints sont maintenant présentés, l'IAAF (International Association of Athletics Federations) a fait le pari que les compétitions plus courtes pourraient se faire une niche dans les cases horaires des télédiffuseurs mondiaux.
« Avec l'arrivée des épreuves plus courtes, le niveau des compétiteurs qui sont présents aux championnats du monde a augmenté car auparavant, il n'y avait que des athlètes de longue distance », a indiqué Émilie Mondor, qui en sera à sa quatrième participation aux mondiaux seniors. « Le parcours réduit convient mieux à mon entraînement », poursuit celle qui sera de retour sur les pistes pour y disputer les épreuves de 1 500 m et 5 000 m au cours de la saison estivale.
Une réputation qui la précède
Les récents succès de la coureuse de 21 ans ont fait en sorte que son nom a commencé à sortir des frontières de l'Amérique du Nord. À la suite de sa victoire au Japon, le site Internet de l'IAAF a consacré un texte et une immense photo à la Québécoise. Cette attention médiatique plus soutenue, ainsi que la récente signature d'un lucratif contrat professionnel, ajoute-t-il de la pression supplémentaire ?
« Il y a un mois, de manière conservatrice, j'aurais visé un top 30 à Lausanne », avance Mondor, plus ou moins à l'aise pour jouer le jeu des prédictions. « Maintenant, peut-être un top 10, ce qui serait une grosse affaire. Je vais y aller dans le même esprit que lors de ma course au Japon, c'est-à-dire en n'ayant pas d'objectif précis sauf celui de donner mon maximum. Je sais le rythme que je peux tenir, je sais que je suis en bonne forme, mais on ne peut pas contrôler ce que les autres font. Et maintenant, reste à savoir qui sera là. »
Après son retour de la Suisse, la protégée de l'entraîneur Mike Lonergan prendra part à une dernière compétition sur route, la Carlsbad 5000, en Californie. Elle qui voulait seulement être sur la ligne de départ, Mondor a finalement été invitée aux frais des organisateurs. L'an dernier, à cette même épreuve, Deena Drossin avait réalisé la meilleure performance mondiale au 5 km sur route (14 min 54 secondes). Cette année, l'Américaine ne pourra défendre son titre car elle participera au marathon de Londres, qui sera présenté le même jour. Le lendemain, Mondor sera de retour au Québec pour un congé d'un mois avant d'enfiler ses pointes et reprendre l'entraînement pour tenter d'obtenir sa sélection en vue des championnats du monde sur piste de Paris, en août prochain.
Officielles depuis 1998, les distances réduites ont été instaurées pour donner un nouveau souffle au cross-country. À l'instar de d'autres sports d'endurance, le ski de fond par exemple, où des sprints sont maintenant présentés, l'IAAF (International Association of Athletics Federations) a fait le pari que les compétitions plus courtes pourraient se faire une niche dans les cases horaires des télédiffuseurs mondiaux.
« Avec l'arrivée des épreuves plus courtes, le niveau des compétiteurs qui sont présents aux championnats du monde a augmenté car auparavant, il n'y avait que des athlètes de longue distance », a indiqué Émilie Mondor, qui en sera à sa quatrième participation aux mondiaux seniors. « Le parcours réduit convient mieux à mon entraînement », poursuit celle qui sera de retour sur les pistes pour y disputer les épreuves de 1 500 m et 5 000 m au cours de la saison estivale.
Une réputation qui la précède
Les récents succès de la coureuse de 21 ans ont fait en sorte que son nom a commencé à sortir des frontières de l'Amérique du Nord. À la suite de sa victoire au Japon, le site Internet de l'IAAF a consacré un texte et une immense photo à la Québécoise. Cette attention médiatique plus soutenue, ainsi que la récente signature d'un lucratif contrat professionnel, ajoute-t-il de la pression supplémentaire ?
« Il y a un mois, de manière conservatrice, j'aurais visé un top 30 à Lausanne », avance Mondor, plus ou moins à l'aise pour jouer le jeu des prédictions. « Maintenant, peut-être un top 10, ce qui serait une grosse affaire. Je vais y aller dans le même esprit que lors de ma course au Japon, c'est-à-dire en n'ayant pas d'objectif précis sauf celui de donner mon maximum. Je sais le rythme que je peux tenir, je sais que je suis en bonne forme, mais on ne peut pas contrôler ce que les autres font. Et maintenant, reste à savoir qui sera là. »
Après son retour de la Suisse, la protégée de l'entraîneur Mike Lonergan prendra part à une dernière compétition sur route, la Carlsbad 5000, en Californie. Elle qui voulait seulement être sur la ligne de départ, Mondor a finalement été invitée aux frais des organisateurs. L'an dernier, à cette même épreuve, Deena Drossin avait réalisé la meilleure performance mondiale au 5 km sur route (14 min 54 secondes). Cette année, l'Américaine ne pourra défendre son titre car elle participera au marathon de Londres, qui sera présenté le même jour. Le lendemain, Mondor sera de retour au Québec pour un congé d'un mois avant d'enfiler ses pointes et reprendre l'entraînement pour tenter d'obtenir sa sélection en vue des championnats du monde sur piste de Paris, en août prochain.