Un nouvel élément de danger pour les surfers
Amateurs vendredi, 12 févr. 2010. 21:10 vendredi, 13 déc. 2024. 23:27WEST VANCOUVER, C.-B. - Des conditions météorologiques humides et difficiles sur la piste olympique de snowboard-cross ajoutent un nouvel élément de danger à un sport déjà hautement périlleux.
WEST VANCOUVER, C.-B. - Des conditions météorologiques humides et difficiles sur la piste olympique de snowboard-cross ajoutent un nouvel élément de danger à un sport déjà hautement périlleux.
Les surfeurs des neiges ont dévalé Cypress Mountain, en manque flagrant de neige, pour leurs premiers essais vendredi.
Le temps calme et chaud du petit matin a fait place à de forts vents et à des rafales de neige fondante plus tard en journée, puis à de la pluie à boire debout.
Deux surfeuses, une Française et une Japonaise, ont dû être sorties de la piste en civière, et une autre Française boitait à la fin d'une course.
L'entraîneur de l'équipe canadienne de snowboard-cross, Tim Milne, affirme que la mauvaise visibilité a rendu les conditions de descente dangereuses.
Selon lui, cela pourrait être encore pire si la neige fondante gelait après la fin de semaine, avant le premier événement de lundi. Environnement Canada prévoit de la pluie au cours du week-end.
Un manque de neige important, causé par de la pluie et des températures élevées, a forcé les organisateurs à s'ajuster en acheminant des ballots de paille sur la piste qu'on a recouverts de neige.
Vendredi, plus d'une dizaine de camions remplis de neige faisaient la file pour entrer sur le site, alors que les camions vides repartaient rapidement après le déchargement.
Plus tôt en journée, la température était à ce point clémente qu'au moins un ouvrier travaillant sur la demi-lune a été aperçu torse nu. Les conditions étaient parfaites pour faire des balles de neige solides comme des pierres.
"Avec de telles conditions, cette nouvelle neige et le vent, vous devez prendre beaucoup de décisions de dernière minute", a noté le médaillé américain Nate Holland.
"J'ai grandi avec cela en Idaho, alors je me sens plutôt confiant d'être capable de descendre cette piste à l'aveuglette. C'est pour cela que c'est important d'avoir votre course en tête et de connaître toutes les petites anicroches possibles", a poursuivi l'athlète.
"C'est du surf des neiges, on travaille avec ce genre de choses tout le temps", a-t-il conclu.
Et de nombreux surfeurs aiment bien quand c'est ardu.
"Si la pluie, la neige, le vent et tout ça ne vous dérangent pas, la course est géniale. Ils ont fait un travail fantastique", a lancé le Canadien François Boivin.
La neige est en meilleur état que ce à quoi il s'attendait, mais cela restait difficile pour la descente.
"C'est plus difficile, parce que chacune des petites erreurs que vous faites est multipliée par 10", a signalé le surfeur.