Une décision facile pour Milonja
Amateurs jeudi, 5 mars 2009. 21:35 dimanche, 15 déc. 2024. 05:02
Le temps était venu de passer à autre chose et il le sentait très bien. Après quelques mois d'entraînement l'automne dernier, le trampoliniste Bryan Milonja a pris sa retraite après avoir investi 15 années de sa vie dans son sport.
« Je savais avant les Olympiques que je me sentais prêt pour arrêter. J'ai toutefois décidé en septembre de changer de club et d'essayer quelque chose de nouveau. Même si ça allait plutôt bien à l'entraînement, j'étais trop occupé avec l'école et je n'étais pas aussi déterminé qu'à l'habitude », explique le Montréalais.
Milonja s'est entraîné deux mois au club Shasta, à New Westminter, près de Vancouver, en prévision des Jeux de Pékin, où il agissait comme substitut à Jason Burnett, C'est à ce moment que le goût de peut-être poursuivre l'aventure lui est venu.
« J'ai vraiment eu du plaisir là-bas. L'entraînement s'est bien déroulé et je me suis très bien préparé pour les Olympiques », souligne celui qui, à son retour au Québec, a renoué avec les gymnases, cette fois, celui du club Acrosport Barani, de Laval. Il s'entraînait alors sous la supervision de Niki Lovick, sa copine, juge nationale et elle-même une ancienne athlète.
Jusqu'en décembre, il a essayé de faire une place dans son horaire chargé aux entraînements de rigueur pour un athlète de haut niveau. Malheureusement, le plaisir de s'entraîner n'était plus le même.
« Vers la fin de ma carrière, j'avais le désir de m'entraîner, puis je le perdais. Il revenait, mais repartait. Je n'étais peut-être pas tout à fait heureux. Ç'a été facile de prendre la décision d'arrêter. »
Être journaliste oui, mais
Il se consacre maintenant à ses études en journalisme à l'Université Concordia. « Je ne sais pas encore exactement ce que je veux faire. J'aimerais ça être journaliste un jour, mais j'ai eu une offre d'emploi du club Shasta pour être entraîneur. Ça se peut fort bien que nous déménagions (à New Westminter). »
En fait, les valises de Milonja sont prêtes, puisqu'il a avoué avoir été accepté à l'Université Simon Fraser en communication. Comme il lui manquera seulement des cours optionnels à la fin de la présente session, il y complèterait alors son baccalauréat. « J'aimerais aussi faire une maîtrise en communication là-bas. Mon directeur trouve que c'est une bonne idée. »
À travers tout ça, celui qui a longtemps représenté le club Quadrotramp de Saint-Bruno renoue avec l'une de ses passions en étant entraîneur à Acrosport Barani et dans un club de développement à Saint-Basile.
« C'est quelque chose que j'ai toujours voulu faire. J'ai été entraîneur quand j'étais plus jeune, pendant environ cinq ans. J'ai dû mettre ça de côté en raison de ma carrière et de mes études, mais c'est toujours une passion pour moi. »
Présentement, il donne notamment un coup de main à l'entraîneure Julie Dionne à Laval. Il travaille entre autres avec Sébastien St-Germain, membre de l'équipe nationale junior.
Double champion du monde
Ses plus beaux souvenirs ? Ses deux titres de champion du monde, acquis aux épreuves par équipe de double mini-trampoline en septembre 2005 aux Pays-Bas et en octobre 2003 en Allemagne. « J'ai ressenti des feelings que je n'oublierai jamais. Médaillé d'or, aux Championnats du monde, même si ce n'est pas en trampoline, c'est vraiment quelque chose. »
Est-ce qu'il a des regrets ? « C'est sûr que j'aurais aimé participer aux Jeux olympiques. Je suis passé vraiment proche la première fois », admet Milonja, qui a joué le rôle de substitut aux Jeux d'Athènes.
« À Pékin, je voulais que Jason représente le Canada. Je savais que c'était lui le meilleur. Mais à Athènes, c'était une autre histoire. J'étais plus jeune, plus motivé. J'étais premier après deux des trois compétitions des sélections », rappelle-t-il.
L'Ontarien Mathieu Turgeon l'avait toutefois devancé au terme de la troisième compétition du processus, les Championnats canadiens. « Ça, ç'a fait mal », se souvient celui qui a été membre de l'équipe nationale de 2002 à 2008.
En pensant à sa carrière, le septuple médaillé des mondiaux par groupes d'âge trace cependant un bilan plus que positif, soulignant la chance qu'il a eu de côtoyer plusieurs personnes qui l'ont grandement aidé.
« Je tiens notamment à remercier Pierre Dubé, de la Fondation de l'Athlète d'Excellence du Québec, et mes anciens entraîneurs Karina Kosko et Alain Duchesne. Je dois beaucoup à Pierre pour les bourses et ce sont Karina et Alain qui m'ont tout montré. J'ai commencé à travailler avec eux à l'âge de 7 ans. »
Son ancien coéquipier Karl L'Écuyer, maintenant artiste au Cirque du Soleil, occupe également une place de choix parmi les personnes qui l'ont soutenu à travers toutes ces années.
Milonja tentera maintenant à son tour de transmettre sa passion du trampoline à des jeunes prometteurs, une position qu'il occupait il n'y a pas si longtemps encore.
« Je savais avant les Olympiques que je me sentais prêt pour arrêter. J'ai toutefois décidé en septembre de changer de club et d'essayer quelque chose de nouveau. Même si ça allait plutôt bien à l'entraînement, j'étais trop occupé avec l'école et je n'étais pas aussi déterminé qu'à l'habitude », explique le Montréalais.
Milonja s'est entraîné deux mois au club Shasta, à New Westminter, près de Vancouver, en prévision des Jeux de Pékin, où il agissait comme substitut à Jason Burnett, C'est à ce moment que le goût de peut-être poursuivre l'aventure lui est venu.
« J'ai vraiment eu du plaisir là-bas. L'entraînement s'est bien déroulé et je me suis très bien préparé pour les Olympiques », souligne celui qui, à son retour au Québec, a renoué avec les gymnases, cette fois, celui du club Acrosport Barani, de Laval. Il s'entraînait alors sous la supervision de Niki Lovick, sa copine, juge nationale et elle-même une ancienne athlète.
Jusqu'en décembre, il a essayé de faire une place dans son horaire chargé aux entraînements de rigueur pour un athlète de haut niveau. Malheureusement, le plaisir de s'entraîner n'était plus le même.
« Vers la fin de ma carrière, j'avais le désir de m'entraîner, puis je le perdais. Il revenait, mais repartait. Je n'étais peut-être pas tout à fait heureux. Ç'a été facile de prendre la décision d'arrêter. »
Être journaliste oui, mais
Il se consacre maintenant à ses études en journalisme à l'Université Concordia. « Je ne sais pas encore exactement ce que je veux faire. J'aimerais ça être journaliste un jour, mais j'ai eu une offre d'emploi du club Shasta pour être entraîneur. Ça se peut fort bien que nous déménagions (à New Westminter). »
En fait, les valises de Milonja sont prêtes, puisqu'il a avoué avoir été accepté à l'Université Simon Fraser en communication. Comme il lui manquera seulement des cours optionnels à la fin de la présente session, il y complèterait alors son baccalauréat. « J'aimerais aussi faire une maîtrise en communication là-bas. Mon directeur trouve que c'est une bonne idée. »
À travers tout ça, celui qui a longtemps représenté le club Quadrotramp de Saint-Bruno renoue avec l'une de ses passions en étant entraîneur à Acrosport Barani et dans un club de développement à Saint-Basile.
« C'est quelque chose que j'ai toujours voulu faire. J'ai été entraîneur quand j'étais plus jeune, pendant environ cinq ans. J'ai dû mettre ça de côté en raison de ma carrière et de mes études, mais c'est toujours une passion pour moi. »
Présentement, il donne notamment un coup de main à l'entraîneure Julie Dionne à Laval. Il travaille entre autres avec Sébastien St-Germain, membre de l'équipe nationale junior.
Double champion du monde
Ses plus beaux souvenirs ? Ses deux titres de champion du monde, acquis aux épreuves par équipe de double mini-trampoline en septembre 2005 aux Pays-Bas et en octobre 2003 en Allemagne. « J'ai ressenti des feelings que je n'oublierai jamais. Médaillé d'or, aux Championnats du monde, même si ce n'est pas en trampoline, c'est vraiment quelque chose. »
Est-ce qu'il a des regrets ? « C'est sûr que j'aurais aimé participer aux Jeux olympiques. Je suis passé vraiment proche la première fois », admet Milonja, qui a joué le rôle de substitut aux Jeux d'Athènes.
« À Pékin, je voulais que Jason représente le Canada. Je savais que c'était lui le meilleur. Mais à Athènes, c'était une autre histoire. J'étais plus jeune, plus motivé. J'étais premier après deux des trois compétitions des sélections », rappelle-t-il.
L'Ontarien Mathieu Turgeon l'avait toutefois devancé au terme de la troisième compétition du processus, les Championnats canadiens. « Ça, ç'a fait mal », se souvient celui qui a été membre de l'équipe nationale de 2002 à 2008.
En pensant à sa carrière, le septuple médaillé des mondiaux par groupes d'âge trace cependant un bilan plus que positif, soulignant la chance qu'il a eu de côtoyer plusieurs personnes qui l'ont grandement aidé.
« Je tiens notamment à remercier Pierre Dubé, de la Fondation de l'Athlète d'Excellence du Québec, et mes anciens entraîneurs Karina Kosko et Alain Duchesne. Je dois beaucoup à Pierre pour les bourses et ce sont Karina et Alain qui m'ont tout montré. J'ai commencé à travailler avec eux à l'âge de 7 ans. »
Son ancien coéquipier Karl L'Écuyer, maintenant artiste au Cirque du Soleil, occupe également une place de choix parmi les personnes qui l'ont soutenu à travers toutes ces années.
Milonja tentera maintenant à son tour de transmettre sa passion du trampoline à des jeunes prometteurs, une position qu'il occupait il n'y a pas si longtemps encore.