DENVER - Le président de USA Swimming implore les comités olympiques et paralympiques américains (USOPC) à demander un report de 12 mois des Jeux de Tokyo, signalant la première division entre les puissantes fédérations américaines alors que le pays est frappé par la pandémie du nouveau coronavirus.

Tim Hinchey a écrit une lettre à son homologue de l'USOPC, Sarah Hirshland, demandant le délai d'un an.

« Tout le monde a été affecté de manière inimaginable à quelques mois à peine des Jeux olympiques, ce qui remet en doute l'authenticité et l'équité du niveau des compétitions, a écrit Hinchey. Nos athlètes sont sous pression, stressés et anxieux. Leur santé mentale et leur bien-être devraient être notre priorité. »

Quelques heures après avoir reçu la lettre, les dirigeants de l'USOPC ont essentiellement suivi la ligne directrice du Comité international olympique (CIO), c'est-à-dire qu'alors que la sécurité des athlètes est leur priorité, il est encore trop tôt pour prendre des mesures radicales et qu'ils continuent les préparatifs en prévision de l'ouverture des Jeux le 24 juillet.

« La décision sur la présentation des Jeux ne revient pas directement à nous », a rappelé la membre du conseil d'administration de l'USOPC, Susanne Lyons.

Hirshland et elle n'ont démontré aucun intérêt pour se retrouver à l'avant-plan d'un mouvement demandant le report des Olympiques, même si cette idée gagne du terrain auprès des athlètes et de certains leaders du mouvement olympique.

Les programmes d'entraînement de nombreux athlètes ont dû être révisés en raison de la fermeture des centres sportifs à travers les États-Unis. L'USOPC a fermé la porte de tous ses centres olympiques à tous les athlètes, sauf aux 180 qui habitent directement dans ces centres, et plusieurs d'entre eux ont préféré rentrer chez eux.

De nombreuses compétitions de sélection ont aussi été remises à plus tard.