Usain Bolt prêt à affirmer son autorité
Amateurs mercredi, 23 mai 2012. 10:41 jeudi, 12 déc. 2024. 13:46
OSTRAVA (République Tchèque) - Le Jamaïcain Usain Bolt, superstar du sprint mondial, a débarqué lundi soir à Ostrava, ville de l'Est de la République tchèque, pour son premier rendez-vous européen et un séjour prolongé sur le Vieux Continent qui le mènera jusqu'aux JO de Londres cet été.
Ostrava (vendredi 25 mai), Rome (31 mai), Oslo (7 juin) et Monaco (20 juillet): voici en quatre lieux et quatre dates le chemin que le Jamaïcain, détenteur des records du monde du 100, 200 et 4x100 m a dessiné sur son carnet de route pour réussir à conserver ses trois titres olympiques à Londres (27 juillet-12 août).
Ostrava et Rome, ce sera sur 100 m, Monaco sur 200 m, tandis qu'une incertitude règne encore sur la distance qu'il choisira dans la capitale norvégienne.
Lundi, en T-Shirt et grosse casquette vissée sur le crâne, sac à dos bien chargé, Bolt est descendu d'un jet privé pour poser pied en Europe, avec la simplicité débonnaire qui le caractérise.
Sur le tarmac de l'aéroport d'Ostrava, l'incontournable Alfons Juck, agent, interprète mais ici organisateur du meeting, l'a accueilli en le serrant fort dans ses bras, comme on accueille un vieil ami.
Car Bolt a ses habitudes ici, dans ce coin austère de la République tchèque, situé tout près des frontières polonaise et slovaque. Depuis maintenant six éditions, le champion vient y courir, et en cette année olympique plus que toute autre, il aurait été inconcevable pour lui de ne pas honorer ce rendez-vous.
« J'ai réellement beaucoup de plaisir à courir ici et mon entraîneur (Glenn Mills) sait que c'est l'une des réunions que je me dois d'honorer chaque année », a confié Bolt à son arrivée.
Concurrence affamée
Une chose est sûre: Bolt veut mettre les choses au point, dès ses premières foulées européennes vendredi. « J'aimerais bien être plus rapide que lors de ma course d'ouverture. Je pense que je suis en grande forme (...) aussi je crois que je peux encore courir plus vite, un temps dans les 9.70 sec serait un bon chrono pour moi », a-t-il lancé le plus calmement du monde.
Certes, il figure en tête de bilans mondiaux sur 100 m, avec un chrono d'entrée ébouriffant fixé à 9.82 le 6 mai... Mais l'idôle jamaïcaine sent sur lui le souffle chaud de son partenaire d'entraînement Yohan Blake, qui l'an passé déjà, avait profité du faux-départ du maître à Daegu pour s'emparer de la couronne mondiale sur la distance. Blake a lui aussi déjà marqué les esprits avec un 9.84 tout aussi impressionnant le 9 mai.
Bolt a aussi en tête l'Américain Justin Gatlin, qui après quatre années de suspension pour dopage et deux autres passées à retrouver son meilleur niveau, s'est rappelé au bon souvenir de tous les Jamaïcains en coiffant sur le fil Asafa Powell (pourtant auteur d'un 9.88) lors du premier meeting de la Ligue de diamant de la saison à Doha le 11 mai (9.87)...
Bolt est fort, sans doute, mais la concurrence s'annonce affamée. En République Tchèque, le roi Usain entame donc une tournée des grands ducs qui doit lui permettre d'affirmer son autorité et, à coups de chronos, prendre à distance un ascendant psychologique sur la concurrence.
Ostrava (vendredi 25 mai), Rome (31 mai), Oslo (7 juin) et Monaco (20 juillet): voici en quatre lieux et quatre dates le chemin que le Jamaïcain, détenteur des records du monde du 100, 200 et 4x100 m a dessiné sur son carnet de route pour réussir à conserver ses trois titres olympiques à Londres (27 juillet-12 août).
Ostrava et Rome, ce sera sur 100 m, Monaco sur 200 m, tandis qu'une incertitude règne encore sur la distance qu'il choisira dans la capitale norvégienne.
Lundi, en T-Shirt et grosse casquette vissée sur le crâne, sac à dos bien chargé, Bolt est descendu d'un jet privé pour poser pied en Europe, avec la simplicité débonnaire qui le caractérise.
Sur le tarmac de l'aéroport d'Ostrava, l'incontournable Alfons Juck, agent, interprète mais ici organisateur du meeting, l'a accueilli en le serrant fort dans ses bras, comme on accueille un vieil ami.
Car Bolt a ses habitudes ici, dans ce coin austère de la République tchèque, situé tout près des frontières polonaise et slovaque. Depuis maintenant six éditions, le champion vient y courir, et en cette année olympique plus que toute autre, il aurait été inconcevable pour lui de ne pas honorer ce rendez-vous.
« J'ai réellement beaucoup de plaisir à courir ici et mon entraîneur (Glenn Mills) sait que c'est l'une des réunions que je me dois d'honorer chaque année », a confié Bolt à son arrivée.
Concurrence affamée
Une chose est sûre: Bolt veut mettre les choses au point, dès ses premières foulées européennes vendredi. « J'aimerais bien être plus rapide que lors de ma course d'ouverture. Je pense que je suis en grande forme (...) aussi je crois que je peux encore courir plus vite, un temps dans les 9.70 sec serait un bon chrono pour moi », a-t-il lancé le plus calmement du monde.
Certes, il figure en tête de bilans mondiaux sur 100 m, avec un chrono d'entrée ébouriffant fixé à 9.82 le 6 mai... Mais l'idôle jamaïcaine sent sur lui le souffle chaud de son partenaire d'entraînement Yohan Blake, qui l'an passé déjà, avait profité du faux-départ du maître à Daegu pour s'emparer de la couronne mondiale sur la distance. Blake a lui aussi déjà marqué les esprits avec un 9.84 tout aussi impressionnant le 9 mai.
Bolt a aussi en tête l'Américain Justin Gatlin, qui après quatre années de suspension pour dopage et deux autres passées à retrouver son meilleur niveau, s'est rappelé au bon souvenir de tous les Jamaïcains en coiffant sur le fil Asafa Powell (pourtant auteur d'un 9.88) lors du premier meeting de la Ligue de diamant de la saison à Doha le 11 mai (9.87)...
Bolt est fort, sans doute, mais la concurrence s'annonce affamée. En République Tchèque, le roi Usain entame donc une tournée des grands ducs qui doit lui permettre d'affirmer son autorité et, à coups de chronos, prendre à distance un ascendant psychologique sur la concurrence.