Le "meilleur village olympique de l'histoire", un labo antidopage prêt à bondir sur les tricheurs, des organisateurs qui font des miracles pour faire tenir la neige malgré la chaleur: Vancouver bai



Le "meilleur village olympique de l'histoire", un labo antidopage prêt à bondir sur les tricheurs, des organisateurs qui font des miracles pour faire tenir la neige malgré la chaleur: Vancouver baigne dans l'optimisme en attendant la cérémonie d'ouverture, vendredi, des jeux Olympiques d'hiver.

"Vous pouvez vous attendre à ce que le Canada vous offre le meilleur de lui-même", a lancé mardi soir le président du Comité d'organisation des Jeux (COVAN) John Furlong, dans un discours plein d'émotion devant les membres du CIO, qui ouvraient officiellement leur congrès de Vancouver.
Dans la journée, le président du CIO Jacques Rogge avait visité le village olympique de Whistler, dont il avait dit la veille qu'il s'agissait du meilleur village de l'histoire des Jeux d'hiver.

Situé dans la baie "English", le village des athlètes a la montagne pour horizon et est composé d'une quinzaine d'immeubles modernes et imposants d'une petite dizaine d'étages.

"Jamais je n'ai vu un village d'athlètes d'un tel standing", s'est réjoui le chef de mission adjoint français Patrick Cluzaud, insistant sur "la qualité du village et son point de vue exceptionnel sur la mer et la montagne".
Les concepteurs ont cherché à offrir aux sportifs un confort maximal, et à créer une atmosphère d'intimité afin que chacun se sente "chez soi". Un village tout à fait semblable accueille les athlètes de Whistler, dans la station des Rocheuses où se dérouleront les épreuves de ski de piste et nordique.

Même enthousiasme au labo antidopage, qui ouvrait ses portes aux journalistes mardi. Avant même le début des Jeux, 420 échantillons de sang ou d'urine ont déjà été analysés, et le labo prévoit d'en traiter entre 80 et 100 par jour pendant la durée des Jeux, a expliqué mardi le Dr Patrick Schamasch, directeur médical du Comité international olympique (CIO).

"Le laboratoire ici à Richmond (au sud de Vancouver) a été établi en maintenant les standards les plus élevés. Nous avons incorporé toutes les méthodes existantes (...) et on est persuadé d'avoir mis en place ce qui se fait de mieux", a assuré Christiane Ayotte, directrice du laboratoire antidopage de Montréal, délocalisé le temps des JO.

Beau fixe aussi chez les travailleurs des neiges de Cypress Mountain, le site où doivent avoir lieu les compétitions de ski acrobatique et de snowboard. Pas un flocon n'est tombé depuis des jours et les prairies d'altitude sont vertes, mais les organisateurs font venir la neige par camions et hélicoptères et jurent que les épreuves auront bien lieu.

Enfin, la police elle-même attend avec le sourire de rigueur les manifestants anti-JO qui se rassemblent vendredi en marge de la cérémonie d'ouverture.
Des associations de défense des droits de l'homme ont délégué des "observateurs" pour scruter le moindre dérapage des forces de l'ordre. Les responsables de la police ont pris contact avec ces observateurs et disent "comprendre leurs intentions".

"Nous voulons promouvoir un cadre pour des manifestations légales et démocratiques", assure Lindsey Houghton, porte-parole de la police de Vancouver, responsable du maintien de l'ordre en ville.